LA QUEUE EN BRIE - ACEP

Association Caudacienne d'Etude des Patrimoines

  

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LA POLICE MUNICIPALE

 

 

Considérant  la croissance démographique de la ville avec la construction de 1 400 logements, de groupes scolaires, d'un C.E.S, d'un centre commercial à Pincevent, d'une cité administrative et d'un gymnase, l'augmentation du trafic routier qui ralentit l'intervention de la Police, l'existence de bandes organisées, équipées     d'instruments dangereux, causant des dégradations sur les édifices publics (Maison des jeunes, Maison pour Tous, squares     etc... ) et se montrant agressives envers les habitants,

Le Conseil municipal, après en avoir délibéré le 21 juin 1972, demande unanimement la création d'un poste de Police à La Queue-en-Brie.

La création de l'Hôtel de Ville offre la possibilité d'implanter ce poste à La Queue-en- Brie, cette mesure permettant une intervention rapide sur la commune du Plessis-Trévise et au carrefour de Pincevent.

L'éloignement du commissariat de Chennevières et son secteur d'intervention sur cinq communes (Chennevières, Ormesson, La Queue-en-Brie, Le Plessis-Trévise et Villiers-sur-Marne) amène le Conseil Municipal, le 4 septembre 1973, à reformuler sa demande d'implantation d'un poste de Police permanent à La Queue-en-Brie. La commune s'engage à mettre à la disposition des services de Police bureaux et parkings nécessaires à leur fonction, à l'intérieur du centre administratif. Cette demande restera sans suite.

Suite aux dégradations faites à la nouvelle mairie par les dirigeants d'un parti politique et l'insécurité qui règne dans les locaux municipaux et la réception provisoire du centre administratif, le Conseil municipal après en avoir délibéré décide, le 7 mai 1975, de créer deux postes de gardien de nuit, assimilés aux postes de gardien de bureaux, pour surveiller Ici nouvelle mairie et d'acheter deux chiens policiers pour les accompagner. Le Conseil demande à Monsieur le maire de pourvoir à ces emplois pour le 1" juin 1975, Ces agents seront recrutés en application du statut du personnel communal et l'échelle indiciaire sera celle prévue par les textes en vigueur.

Monsieur le maire adresse, le 17 juillet 1975, une lettre à monsieur le ministre de l'intérieur, lui faisant part des difficultés qu'il rencontre avec les services de Police qui n'assurent que très peu la sécurité dans la commune, refusant même parfois de le faire. Il signale que de nombreux vols avec effraction ont été commis à l'intérieur des bâtiments communaux, notamment à la nouvelle mairie (qui sera mise en service le 1" septembre), aux écoles primaires et maternelles, ou foyer des anciens où postes de télévision, jeux, matériels de cuisine et autres ont été emportés etc...  de même que des vols très importants ont été commis à l'intérieur de voitures en stationnement, en particulier au Foyer du fonctionnaire et de la famille.

De plus, plusieurs habitations du quartier des Bordes ont été visitées, les propriétaires étant présents. La situation ne fait qu'empirer depuis Ici dernière correspondance, en date du 29 juillet 1974, qui reste sans réponse.

En fonction de tout cela, Monsieur le maire confirme, qu'à partir du 111 octobre 1975, la municipalité pourra mettre à disposition dans la nouvelle mairie les locaux nécessaires à l'implantation d'un commissariat ou d'un poste de Police.

En réponse à cette lettre, le ministre de l'intériieur fait savoir, le 7 octobre 1975, qu'après une étude attentive, l'implantation d'un poste de Police à La Queue-en-Brie a été prévue dans le cadre du schéma directeur des implantations des services de polices urbaines de la petite couronne, mais que cette réalisation ne pourra intervenir qu'à long terme, compte tenu des priorités à accorder pour de nombreuses communes plus importantes et en fonction du développement démographique que pourra connaître La Queue-en-Brie.

De plus, la mise en oeuvre d'une telle mesure exige des moyens en personnel et en matériel dont il ne dispose pas. Il s'efforcera cependant, dans un proche avenir, d'augmenter les effectifs réels de la circonscription de Chennevières dont dépend la commune. Ceci permettra d'accroître la surveillance de La Queue-en-Brie par l'augmentation du nombre de patrouilles diligentées à partir du commissariat central de Chennevières.

Le 11 septembre 1975, le maire adresse une lettre au sous-préfet de Nogent pour lui demander l'affectation de deux agents de police aux heures d'entrées et de sorties des écoliers, l'un à l'école primaire Jean-Zay, l'autre à l'école maternelle de Gournay pour assurer la sécurité des enfants.

Après une étude réalisée par le Directeur départemental des Polices urbaines, le sous- préfet répond par un courrier, en date du 13 octobre 1975, que cette situation n'exige pas une révision de l'ordre de priorité des points d'école de ce secteur. Le renforcement des effectifs n'étant pas prévu, la création d'un nouveau point école serait subordonnée à la suppression d'un autre point. Par conséquent, il a le regret de l'informer que l'affectation d'agents de surveillance des établissements considérés ne peut être envisagée pour le moment.

Le 24 octobre 1975, Monsieur le maire réitère sa demande auprès du souspréfet en lui demandant de reconsidérer l'ensemble du problème de la sécurité sur la commune. Cette nouvelle demande restera sans suite comme pour les précédentes.

En 1976, la mise en place des moyens de prévention contre la délinquance est, par l'absence de crédits et de moyens, difficile à mettre en place, l’état refusant d'accorder des crédits permettant la mise en oeuvre d'une politique de la jeunesse à La Queue-en-Brie, comme le souhaiteraient les Caudaciens et les Associations.

Devant l'absence d'une véritable sécurité publique à La Queue-en-Brie, le Conseil municipal demande, le 7 mai 1979, l'octroi de crédits de l'Etat pour la mise en place d'une politique de la jeunesse et l'ouverture d'un poste de Police.

Il y a un besoin évident pour la présence d'une Police sur la commune de La Queue-en-Brie pour notamment assurer la traversée des enfants des écoles, (les postes de contractuelles des services de l'Etat étant en voie d'extinction conformément à la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983), assurer des rondes 24h/24 pour prévenir la petite et moyenne délinquance en augmentation dans la commune (la Police nationale n'étant pas en mesure d'assurer ce service), assurer toutes mesures pour apporter en permanence services et sécurité aux habitants de la commune.

La situation de la Commune n'ayant pas permis d'envisager cette mise en place jusqu'à ce jour, le Conseil municipal décide, le 3 octobre 1987, la création sur la commune de La Queue-en-Brie d'une Police municipale qui sera mise en place en relation avec les services préfectoraux et les services de Police de l'Etat qui apporteront conseil et soutien pour la formation des agents.

La dépense sera inscrite au chapitre 931, personnel permanent du budget primitif de 1988 : adopté à la majorité des membres présents et représentés contre 3 plus 1 pouvoir.

En 1988, (sous le mandat de M. Fontanille), la Police municipale fut créée. Monsieur Marceau Boyer, ancien commandant directeur de l’école de la Police nationale à Vincennes, en prend la direction avec le titre de directeur de la Police municipale. Un effectif d'une vingtaine de policiers municipaux permet le fonctionnement du poste de Police ouvert 24 heures sur 24 et 365 jours par an.. Les missions de Police municipale sont diverses avec entre autres la surveillance de trois «points écoles» : Lamartine, Jean-Jaurès et Kergomard.

L'inauguration du Poste de Police a lieu, le 19 juin 1988, en présence de M. Henri Rouanet, préfet du Val-de-Marne et M. Maurice, sous-préfet de Nogent, entourés du Conseil municipal, de MM. Jean-Jacques Jégou, député et Olivier d'Ormesson, parlementaire européen et conseiller général.

Le recrutement du personnel s'est déroulé par appel de candidatures avec avis dans la presse. Le concours d'accès de Gardien a été calqué sur celui de la Police nationale.

Les épreuves d'admissibilité comprennent des tests de Ici personnalité consistant en un entretien avec un jury restreint composé du Directeur de la Police municipale et d'un Inspecteur principal de la Police nationale, ces deux personnes font partie des jurys Gardiens de la paix de la Police nationale depuis plusieurs années. Des épreuves écrites comportant une dictée (niveau BEPC), deux problèmes de mathématiques simples ainsi qu'une rédaction portant sur un sujet lié à la fonction de gardien.

Les épreuves d'admission comprenaient une épreuve orale consistant en un entretien avec un jury composé de messieurs Roger Fontanille, maire de La Queue-en-Brie, Jean Dubuisson, premier adjoint au maire, Serge Dubé, conseiller municipal, Gérard, commissaire principal de Police de Chennevières, Férandis, adjudant-chef commandant de la Gendarmerie de Chennevières, Simon, secrétaire général de la Mairie, Boyer, directeur de la Police municipale et une épreuve sportive organisée et contrôlée par le responsable départemental des Sports des Polices urbaines du Val-de-Marne.

A l'issue de ce concours, les candidats reçus (environ un sur dix) ont été convoqués pour un stage de formation qui a débuté le 15 février 1988. Il est à noter que plusieurs d'entre eux è talent titulaires du baccalauréat.

Un programme de formation théorique a été étudié par le Directeur et l'enseignement des différentes disciplines a été réalisé avec le concours actif d'officiers et de gradés de la Police nationale, et plus particulièrement de formateurs du Centre départemental de Stage et de Formation du Val-de-Marne, d'inspecteurs appartenant au Service départemental de Police judiciaire de Créteil, ainsi que le chef du Service départemental de Protection des Mineurs de la Seine-Saint-Denis et avec la collaboration de la Gendarmerie de Chennevières.

Les principales matières enseignées sont les notions de droit constitutionnel, de droit pénal général et spécial, l'organisation judiciaire en France, les éléments de procédure pénale, les règlements de Police administrative et de circulation routière, les stupéfiants et la protection des mineurs, l'entraînement physique et les méthodes d'intervention. Enfin, dans le cadre de la formation pratique, des exercices de circulation et de topographie ont été effectués sur le terrain.

Afin d'assurer la tranquillité des Caudaciens, la Police municipale dispose de deux véhicules (dont un Citroen BX Break en service jusqu'en 1992), de matériel d'intervention et de signalisation et d'un PC radio installé au Poste permettant une liaison permanente avec les véhicules et les personnels en patrouille.

Un recrutement très sélectif, suivi d'une formation aussi complète que possible dispensée par des personnes qualifiées tant dans le domaine pratique de la fonction policière que dans celui de la méthode, permettra à ces agents d'aborder leur nouveau métier dans les meilleures conditions.

Par ailleurs, des matériels fiables, notamment les liaisons radio (postes fixes et postes portables), permettront d'assurer de façon rationnelle l'emploi et la sécurité des personnels.

Tout a été mis en oeuvre pour que ce nouveau service exerce avec le maximum d'efficacité les attributions qui sont les siennes

Une présence permanente (24h sur 24), tous les jours de Ici semaine, y compris les jours fériés, permettra le développement d'une action qui se voudra dissuasive et à terme réduira sensiblement la petite délinquance, plus spécialement les cambriolages et la drogue.

Par ailleurs, certains points école seront assurés régulièrement, de même la réception des demandes de carte d'identité et de passeport qui se fera au Poste de Police ouvert au public de 8hOO à 19hOO, tous les jours de Ici semaine, samedi et dimanche inclus.

En outre les personnes âgées, désireuses de se faire accompagner pour des retraits dans un établissement financier, pourront faire appel à la Police municipale mais, devant de nombreuses demandes qui mobilisent trop souvent le personnel, cette mission sera supprimée.     

L'action de ce nouveau service se veut complémentaire de celle de la Police nationale ou de la Gendarmerie, services avec lesquels il entend entretenir des relations de travail franches et constructives

Au fur et à mesure de son installation, la Police municipale développera son activité en fonction de l'expérience acquise et des suggestions qui lui seront adressées. Par ailleurs, une information relative à des actions ponctuelles (sécurité vacances ... ) sera adressée chaque fois que nécessaire.

Le 12 mars 1988, une indemnité spéciale de fonction des agents de Police municipaux au taux maximum est accordée au personnel.

Mise en service en 1990 d'un véhicule Renault 19 Chamade et l'année suivante de deux vélomoteurs Peugeot 103 (retirés du service en 1992).

Afin de compléter les moyens techniques nécessaires au bon fonctionnement de la Police municipale, une centrale de surveillance est installée dans les locaux de ce service.

Un contrat, en date du 12 décembre 1991, est établi avec la Société Cité Sécurité et Communication (C.S.C) ayant son siège 13, Boulevard Bourbon à Paris 14e pour la réalisation de travaux, la formation du personnel appelé à exploiter les différents systèmes, assurer la maintenance et le remplacement éventuel du matériel.

En contrepartie de la mise à disposition du local destiné à recevoir la centrale de surveillance, la commune percevra une indemnité de 5% du chiffre d'affaire HT de la CSC. La convention est conclue pour une durée déterminée de sept années à compter du jour de réception technique de la centrale de surveillance, renouvelable par tacite reconduction d'année en année.

En 1992, les gardiens ont déployé une activité particulièrement intense. Ils ont en effet retrouvé 60 véhicules volés, reçu 6 438 personnes au poste de Police, répondu à 7202 appels et surtout procédé à l'arrestation de 27 malfaiteurs en flagrant délit. A cela s'ajoutent 906 surveillances de domiciles particuliers, 229 enquêtes administratives, 1 822 interventions sur le terrain et 2 108 surveillances des écoles.

Un nouveau véhicule Renault 19 est mis en service en remplacement de la Citroen BX Break acquise en 1988.

La Police municipale occupe, depuis sa création, des locaux situés à proximité de l'Hôtel de Ville, dans le Centre commercial du Morbras. Le 27 mai 1993, la commune accepte la proposition de vente de ces locaux (233,93 M2) par la Saffianne, Société Anonyme d'HLM, sise 18 rue d'Anjou à Paris 8e', pour un montant de 720 000 Francs HT. Cette offre étant conforme à l'évaluation et vu l'avis favorable de la commission des Finances en date du 19 mai 1993, l'acquisition se fera sur les exercices budgétaires de 1993 et 1994.

Une Renault 19 type 2 est acquise en 1994 en remplacement de la Renault 19 Chamade de 1990.

D'après le décret n° 94-732 du 24 août 1994 portant statut particulier du cadre d'emploi des agents de Police municipale, il est clair que les communes ne peuvent plus recruter contractuellement ou par le biais d'emplois spécifiques, des personnels en dehors du cadre statutaire.

Pour des raisons d'ordre budgétaire, le Conseil municipal, sous le mandat de M. Aubry, décide, le 13 juillet 1995, Ici suppression du poste de commandant de la Police municipale dans le tableau des effectifs de la commune, avec effet au 31 décembre 1995.

Conformément au droit applicable au contrat d'emploi en question, ainsi supprimé, le titulaire actuel du poste percevra des indemnités de licenciements auxquelles il peut prétendre, s'il ne retrouve pas un autre emploi.

Après que le coût du poste de directeur de la Police municipale eut été précisé (300 000 F par an), le maire indique que le travail en commun avec la Police nationale vu être relancé.Les effectifs de la Police municipale ayant été réduits considérablement, nombreux ont été les départs en mutation engendrant la fermeture du service 24 heures sur 24, les derniers agents en place assurant seulement la garde du poste et de son contenu (y compris le service emploi), et une activité réduite aux points écoles.

Le reliquat des agents n'étant plus en mesure d'assurer le service de jour et la garde du poste de nuit, il est décidé la fermeture de celui-ci. L'agent administratif chargé de l'accueil est détaché au service scolaire et, de ce fait, le service n'est plus doté d'une réception administrative. La Police municipale, composée de 10 agents, assure un service de jour, 7 jours sur 7, prolongé tardivement dans la nuit et elle est reléguée au sous-sol du Poste de police, le rez-de-chaussée restant affecté au Service Emploi.

Nomination en octobre 1995 à la fonction de chef de Poste de Police municipale de M. David Patard qui nomme Philippe Mauger comme adjoint.

Afin de pallier l'absence de point d'accueil, à la demande de M. Patard et après quelques travaux d'aménagements, c'est l'ouverture, en novembre 1995, au 4` étage de l'Hôtel de Ville, du Bureau du responsable de service. Ce même bureau sert aussi à l'accueil de la population.

Le vendredi 17 novembre 1995, le Conseil municipal décide d'accorder aux agents exerçant des fonctions de police municipale une indemnité spéciale de fonction, ainsi qu'une indemnité d'astreinte aux agents effectuant des permanences à leur domicile durant la nuit ou en fin de semaine, en vue de répondre aux nécessités d'un service continu de nuit pour les dimanches et les jours fériés.

Grâce à un recrutement supplémentaire et à un redéploiement des effectifs en janvier 1996, la Brigade de surveillance de nuit est composée de trois agents. Cette brigade assure des vocations jusqu'à 5h, du lundi au samedi, par roulement, soit 4 à 5 services par semaine. Le fonctionnement du service de jour reste inchangé.

Le 15 mai 1996, le poste de brigadier chef est transformé en poste de brigadier chef principal.

Malgré la présence de la Police municipale, Monsieur Gilles Desseigne présente lors de la séance du Conseil municipal du vendredi 14 juin 1996, une motion de soutien pour le Groupe «Agir Ensemble » pour l'implantation d'une annexe de la Police nationale sur la commune. Le maire se dit surpris d'une telle motion, car cela laisse supposer qu'il ne s'est pas occupé du problème alors qu'il a écrit au Ministre de l'intérieur et au Préfet à ce sujet. Il propose qu'une motion commune soit rédigée et décide de reprendre le texte de celle de M. Desseigne, moyennant quelques réaménagements, Desseigne ne pouvant qu'être satisfait du rapprochement des points de vues.

A la suite du départ d'un gardien principal, le Conseil municipal décide, le 4 décembre 1997, de recruter un brigadier à la Police municipale. La même année est mis en service un véhicule Renault Scénic.

A compter du 1" janvier 1998, l'horaire hebdomadaire des agents communaux est de 37 heures sans diminution de salaire. Les horaires sont aménagés afin de satisfaire aux besoins de service public.

A la même date, une indemnité spéciale de fonction d'un montant maximale de 18% du traitement mensuel brut, soumis à retenue pour pension, est accordée pour les responsables du service de la Police municipale et les agents de la brigade de nuit. Pour les autres agents, c'est le maintien des 16 %.

Afin de pallier le manque de personnel chargé d'assurer les actes administratifs et surtout l'accueil au bureau de Police municipale, Madame Maigre-Touchet, de retour après un arrêt maladie, reprend les fonctions, à mi-temps, qui avaient été les siennes pendant plusieurs années sous l'ancienne direction.

Sous l'impulsion du personnel de la Police municipale, création, en juin 1998, de la brigade d'ilotage à VTT, afin de palier au manque de patrouilles à deux roues. Prévu initialement avec des scooters, le choix s'est porté sur des VTT, les agents intervenant sur un territoire à forte concentration d'allées, d'impasses et de voies difficiles d'accès pour un véhicule motorisé, Cette brigade remplace les patrouilles à véhicule. Elle n'est pas complémentaire.

Depuis janvier 1998, une brigade de nuit a été mise en place, afin de pouvoir intervenir rapidement sur le territoire communal.

Les résultats obtenus sont satisfaisants, tant dans le domaine de la délinquance ( la Ville se classant désormais en tête du palmarès des villes les plus sûres du Val-de-Marne) que dans la coopération avec la Police nationale. Ceci a permis une lutte efficace contre le trafic de stupéfiants et le démantèlement d'un réseau national de fausse monnaie.

Toutefois, malgré l'indéniable service que rend la Police municipale, ceux qui jugent de son inutilité ne manquent pas de se manifester, d'autant plus, qu'un projet de loi a été déposé par Jean-Pierre Chevènement. Pourtant, la Police Municipale, par sa compétence, sa connaissance du terrain, sa proximité avec les habitants, est sans aucun doute un des atouts majeurs de nos villes pour lutter, conjointement avec la Police nationale, contre la délinquance.

Bien sûr, la sécurité des biens et des personnes est de la compétence exclusive de l'Etat. Mais peu à peu on assiste à un désengagement de ce dernier, laissant implicitement les communes se débrouiller seules pour assurer certaines missions, telles que la sécurité aux entrées des écoles ou même l'ilotage.

Initialement, les textes prévoient que chaque commune de plus de 10 000 habitants doit pouvoir disposer d'un poste de Police nationale au de Gendarmerie nationale. Dans les faits, on s'aperçoit, en ce qui concerne la Queue-en-Brie, que les moyens et les effectifs, notoirement insuffisants, sont regroupés à Chennevières pour une compétence géographique qui couvre sept communes et près de 80 000 habitants.

En septembre 1998, création de trois postes d'emplois jeunes suivis progressivement de trois autres postes et c'est ainsi qu'une quinzaine de jeunes s'est succédée dans le cadre de ces emplois, avec le titre d'Agent de Prévention et de Sécurité (APS), ayant pour fonction celle d'auxiliaire des agents de Police municipale, bien que n'ayant aucune qualification ni compétence judiciaire.

La Police municipale nous avait habitués à s'adapter à toutes les situations, mais cette fois-ci, l'exercice était plus inhabituel, En 1998, cinq gardiens ont participé à la «Famille en Or», émission télévisée où ils étaient opposés à leurs «collègues de travail» puisqu'il s'agissait des infirmières de la Croix Rouge. Ils ont gagné et remporté un peu plus de 37 000 F qui seront reversés au profit de l'association Edmond Michelet qui s'occupe de réinsertion par le sport de mineurs placés sous protection judiciaire. Une façon sympathique de rappeler la nécessaire collaboration entre animateurs, policiers municipaux, policiers nationaux et juges pour la bonne exécution de la mission de proximité qui leur est confiée.

En janvier 1999, un nouveau recrutement permet la création de la deuxième brigade de nuit permettant de couvrir les 7 nuits de la semaine, le service comptant alors quatre brigades.

Le départ d'agents et l'absence d'une convention de coordination entre le maire, Jacques Aubry et le Préfet du Val-de-Marne, a pour conséquence la fermeture, en septembre 1999, du service de nuit qui est transformé, avec le reliquat des agents des équipes de nuit, en garde du Centre technique municipal nouvellement construit. Les agents de jour assurent leur mission sans aucun moyen de protection.

La loi "Chevénement" du 15 avril 1999, attribue aux polices municipales des missions étendues et bien précises. Elles vont de la sécurité et de la police routière aux vacations funéraires, en passant par les flagrants délits, la sécurité aux sorties des écoles ou lors de manifestations et rassemblements publics, la surveillance du respect des règlements et arrêtés municipaux, la police de proximité et même les objets trouvés. Si c'est surtout en matière de police de proximité, de sécurité routière et de stationnement qu'on les voit intervenir, les policiers municipaux ont, dans bien des domaines, des prérogatives comparables à celles de leurs collègues nationaux. Ils constatent les infractions, dressent des procès verbaux destinés au procureur de la République, mettent des contraventions. Cependant, contrairement aux gendarmes et aux policiers nationaux, ils ne peuvent être officiers de police judiciaire.

Le 8 novembre 1999, le Conseil municipal décide la création de deux postes de gardien à compter du 1er décembre de la même année.

Acquisition, le 6 janvier 2000, de locaux situés au Centre commercial du Morbras pour implanter un cabinet paramédical et la police municipale : l'un de 91 ml, l'autre de 100 M2 e pour une valeur totale de 350 000 F.

Le Conseil municipal, après délibération, décide, le 18 mai 2000, la création d'un poste de chef de police et d'un poste de chef de service de Police municipale à compter du 19 mai 2000, afin de renforcer l'encadrement des effectifs du service.

Suppression à compter du 1er octobre 2000 de quatre gardiens de police, par décision du Conseil en date du 28 septembre de la même année.

Une brigade équestre expérimentale est mise en place en forêt domaniale du Bois Notre-Dame. Très appréciée par le public fréquentant cette forêt, la brigade veille à la sécurité d'une part et conseille le public d'autre part. La commune, en accord avec l'O.N.F. (Office National des Forêts), souhaite assurer la pérennisation d'une telle brigade et l'application de son action.

Afin d'aider l'ONF pour les dépenses de fonctionnement de la brigade équestre, le Conseil municipal autorise le maire, le mardi 27 juin 2000, à signer la convention relative au fonctionnement de cette brigade.

Financée par les communes limitrophes du Bois Notre-Dame et le Conseil Général, la brigade équestre est opérationnelle du 15 avril au 15 novembre. Elle est composée de deux cavaliers prestataires de service et de deux chevaux provenant du centre équestre des Bagaudes à Marolles-en-Brie où trois boxes sont loués à l'année. La surveillance et l'information du public représentent 80% de sa mission. Le personnel, non assermenté, ne peut verbaliser. En cas d'infraction, il contacte par radio portative les forestiers qui interviennent et, suivant les cas rencontrés, peuvent faire appel aux forces de Police municipale ou nationale.

Afin d'assurer les missions, une Renault Mégane Break est mise en service en 2001, en remplacement de la Renault 19 type 2 datant de 1994.

La municipalité crée dès le lendemain de l'élection du nouveau maire, en mai 2001. deux nouveaux points de surveillance des écoles (Jean-Zay et Pasteur). Avec le collège Jean--Moulin bénéficiant d'une présence renforcée alors qu'il n'y avait pas d'obligation, 3710 permanences aux heures d'entrée et de sortie des élèves ont ainsi été effectuées devant les groupes scolaires de la ville en 2002, avec l'appui des agents de prévention et de sécurité. D'autre part la surveillance des Caudaciens, appelée « Opération sécurité vacances» a reçu 415 demandes. Sur l'ensemble de l'année, une seule des habitations placées sous surveillance a subi une effraction. L'action menée par la municipalité pour une police de proximité semble avoir porté ses fruits puisque les vols sont globalement en diminution.

Au-delà des chiffres, c'est surtout l'aspect qualitatif qui est primordial. Il révèle un réel effort pour rendre service à la population et être proche d'elle. La Police municipale est la police de la paix sociale. C'est sans doute dans le domaine de la relation avec le public qu'elle a fait preuve de savoir-faire et de savoir être. Les policiers municipaux ont su répondre et intervenir en s'adaptant sur-le-champ, tout en établissant une relation de confiance avec les usagers dans la plupart des cas.

Les agents répondent aux demandes d'intervention pour tapage, déclenchement d'alarmes dans les bureaux communaux ou à la demande de sociétés de télésurveillance de particuliers, accidents corporels, ramassage d'animaux dangereux ou errants etc ... Cependant l'écoute du public ne suffit pas et la sécurité demande également une présence visible et préventive sur le terrain, ainsi que des interventions lorsque nécessaire. Les policiers municipaux effectuent dans ce cadre des rondes pédestres au centre ville et procèdent à des interpellations de flagrant délit pour ivresse publique, vols, dégradations et même tentatives de vol dans un magasin. Ils travaillent en collaboration avec la police nationale, presque toujours à la demande de celle-ci.

Mise en place d'un fonctionnement exclusivement de jour avec stabilité des horaires, du lundi au samedi de 8h à Cash, avec un effectif de 10 agents assistés des «mamans trafic ». Les ASVP (Agent de Surveillance de la Voie Publique) auront notamment pour mission la surveillance de la voie publique, la constatation par procès verbal, des contraventions (arrêt au stationnement des véhicules) prévues par la Police réglementaire du code de la route ou par d'autres dispositions réglementaires à l'exception de celles prévues à l'article R 417.9 (arrêt au stationnement dangereux) dans la mesure où elles se rattachent à la sécurité et à la circulation routière.

Les agents doivent au préalable avoir l'agrément du Procureur de la République, puis être assermentés par le Tribunal de Police. Ils ne peuvent suppléer les agents de Police municipale. Ils ne font pas partie de ce cadre d'emplois, ne disposant d'aucun pouvoir de Police judiciaire et ne sont pas armés.

Signature par le maire, en janvier 2003, de la Convention de Coordination avec le Préfet. Les Policiers municipaux peuvent de nouveau assurer leurs missions avec les moyens individuels de protection, en l'occurrence bâton de défense et aérosol lacrymogène.

Après le transfert du service emploi à la Maison Henri Rouart, la municipalité réinstalle, en février 2003, le Poste de Police municipale dans le local qu'il occupait précédemment au centre commercial du Morbras.

En raison de la difficulté à recruter des policiers municipaux, il est décidé, en juillet 2003, le recrutement d'auxiliaires, en l'occurrence deux postes d'ASVP dont un issu de la fin d'un contrat un «emploi jeune». Le nombre de policiers est donc porté à huit dont deux ASVP dans l'attente de leur intégration, après réussite au concours, au grade de gardien de police municipale.

En 2004, les policiers municipaux de La Queue-en-Brie et du Plessis-Trévise reçoivent une formation de base de secourisme pendant deux jours, à travers la reconstitution de situations proches du réel. Ils sont les premiers en France à suivre cette formation adaptée à leur méfier. L'objectif de cette formation, dispensée par la FFSFP (Fédération Française de Secourisme des Formateurs Policiers), s'inscrit dans une démarche citoyenne qui peut être utile à tout moment sans pour cela concurrencer les services des pompiers ou de la police nationale. Cette formation contribue à renforcer l'image de proximité et d'assistance des policiers municipaux.

En avril 2005, le dernier «emploi jeune» quitte le service en tant que tel et bénéficie d'un recrutement dans le service avec la fonction d'ASVP sous contrat à durée limitée.

Une Ford Fusion est mise en service

Lors de la flambée de violence des jeunes des cités, un cocktail Molotov est jeté, dans la nuit du vendredi 4 novembre 2005, dans le bureau du responsable de la Police municipale de La Queue-en-Brie.

Alors qu'aucune difficulté n'a été rencontrée depuis plusieurs mois sur la commune, cet incident ne s'explique pas.

L'alarme ayant bien fonctionne, le personnel d'astreinte a réagi' immédiatement en éteignant le feu. Le lendemain, une âcre odeur de fumée est encore profondément ancrée, mais tous se félicitent que l'incendie ne se soit pas propage. Le feu aurait pu atteindre les appartements du dessus. Un drame a donc pu être évité.

Dans les minutes qui suivent ce jet de cocktail Molotov, un jeune homme de 17 ans dont le signalement pourrait correspondre, est interpellé à deux pas de là. Le jeune suspect présumé a été placé en garde à vue au commissariat de Nogent-sur-Marne.

Tout comme le porte-parole de la municipalité, les habitants ne s'expliquent pas qu'on ait voulu s'en prendre à leur Police municipale. Les agents sont particulièrement ouverts au dialogue et il n'est pas rare de les voir discuter avec les jeunes. Il n'est pas ressenti d'animosité ni de défiance entre eux. C'est ce qui rend ces phénomènes d'autant plus inexplicables. Au total neuf véhicules seront incendiés durant cette période sur la commune.

A la suite de l'arrêté ministériel du 24 février 2006, relatif à l'épidémie de grippe aviaire, le maire reçoit la consigne de recenser l'ensemble des oiseaux vivant en extérieur et détenus par les Caudaciens. C'est à la Police municipale qu'est confiée cette tâche. Elle effectue un recensement chez les particuliers qu'elle savait possesseurs d'oiseaux, d'autres viendront d'eux-mêmes les déclarer. Il s'agissait également d'informer que ces oiseaux devaient être confinés ou, dans l'impossibilité de l'assurer, de faire procéder à une visite par le vétérinaire sanitaire. Elle avait également pour mission le ramassage des oiseaux morts.

L'effectif en cette année 2006 est de dix agents : huit policiers municipaux, deux ASVP titulaires. De plus deux ASVP, sous contrat à durée limitée, pallieront les absences de policiers non opérationnels pour motifs divers, ainsi qu'à celles de l'agent administratif Mme Maigre-Touchet et des cinq «mamans trafic».

En 2006, le CCAS (Centre Communal d'Action Sociale) et la Police municipale poursuivent, en étroite collaboration, le suivi des personnes qui se sont inscrites sur le «registre canicule», une occasion de maintenir le lien social bien au-delà de la période d'été. Lors des visites à domicile, il est délivré un fascicule explicatif et un brumisateur. En 2005, il y avait un peu plus d'une dizaine de personnes inscrites. Cette année, de par sa proximité avec la population, la Police municipale essaiera de détecter d'autres personnes qui, jusqu'à présent, ne se sont pas déclarées.

Afin de restaurer le Poste incendiée en 2005, le personnel est transféré provisoirement, le 9 octobre 2006, au 4àme étage de l'Hôtel de Ville durant la durée des travaux. Il regagne ses locaux refaits à neuf le 18 novembre 2006.

Avec un budget de 40 000 euros, des aménagements substantiels ont été faits : création d'un point accueil, mise aux normes de l'installation électrique, distribution informatique, pose d'un faux plafond, d'un revêtement de sol et travaux de peinture.

A fin avril 2006, la commune met en place des zones bleues. Cette mesure a pour objectif d'assurer une rotation des véhicules sur les parkings dans une partie du Village, devant le centre hospitalier, au parking du centre commercial du Morbras et au centre ville.

Celles-ci fonctionnent du lundi au vendredi de 9 h à 19 h, ainsi que le samedi matin entre 9h et midi, à l'exception des dimanches, des jours fériés et du mois d’août. Elles nécessitent l'opposition d'un disque de stationnement. Pour les constats d'infraction, les agents de la Police municipale reçurent, dans un premier temps, des consignes afin de traiter cette question avec bienveillance le temps de sa mise en route.

En 2007, l'effectif de la Police municipale est de 11 personnes. Au mois d'avril, un véhicule Renault Twingo est mis en service, en remplacement du Renault Scénic réformé l'année précédente. Mme Claudette Maigre-Touchet, chargée de l'accueil depuis de nombreuses années, fait valoir ses droits à la retraite. Elle est remplacée par Mme Sylvie Michard, ancienne « maman trafic».

L'année 2008 tout comme l'année 2007, a été celle de la prise en charge concrète, sur un long terme avec détermination et patience, de la problématique de la présence d'un homme sans domicile fixe qui, grâce à de nombreuses interventions de la part des services municipaux, a réussi à quitter sa situation précaire. Ce « travail de fourmi » sur l'ensemble des fronts est caractérisé particulièrement par la présence des agents de la Police municipale dans le centre ville, depuis de nombreuses années, contrecarrant, dans la mesure de leurs possibilités, avec diplomatie et fermeté, les agissements d'une bande d'adolescents ou de jeunes adultes en quête de repères, bien connue de l'ensemble de la population pour son comportement dans la rue et le centre commercial, sans envenimer une situation déjà tendue et pouvant déboucher au moindre dérapage sur des violences urbaines.

En 2008, les interventions sur des rassemblements de jeunes à la demande de riverains, principalement dans les halls d'immeubles, ne représentent plus que 18 déplacements des agents de la Police municipale. A force de patience et d'endurance, ils ont pris position dans le quartier par leurs rondes à pied quotidiennes allant jusque dans les halls, les étages des immeubles, sereinement, en maintenant le dialogue et la fermeté si besoin est.

La Police municipale s'étant limitée mais spécialisée dans le domaine de la police de proximité, elle tente d'être associée à la Police nationale afin de lutter contre les atteintes aux biens manifestement en baisse à contrario de l'atteinte aux personnes en augmentation.

Les missions et tâches, aussi diverses que variées et toujours en augmentation, viennent ponctuer les journées des agents de la Police municipale, ainsi que la difficulté de répondre efficacement à des réglementations en perpétuelle évolution. La loi sur la prévention de la délinquance, sur les chiens dangereux. La gestion de la tentative d'implantation abusive de la communauté des gens du voyage mais aussi de celle des cirques itinérants peu enclins à respecter les réglementations nationales dans leurs domaines respectifs en sont des exemples criants.

La Police municipale a assuré en 2008, l'accueil de 2 836 personnes au poste de police et répondu à 3 357 appels téléphoniques pour 955 demandes d'interventions urgentes. Cela prouve que le besoin d'écoute et d'assistance aux victimes est réels. La décision de la municipalité de pourvoir à des horaires d'ouverture du poste de Police municipale jusqu'à 19hOO en 2007 est manifestement à l'origine de l'augmentation du nombre d'appels.

L'augmentation de tâches administratives pénalise le temps de présence des agents sur le terrain, notamment les notifications qui sont effectuées par des agents assermentés dans le cadre des commissions de sécurité, au détriment de la sécurisation de la voie publique.

Un véhicule Renault Scénic est acquis en décembre 2009, après sérigraphie et pose d'une rampe lumineuse, il est mis en service début janvier 2010 en remplacement de la Ford Fusion.

Bernard ThomasSources:Archives municipalesBulletins municipaux de La Queue-en-BrieM. David Patard, Chef de la Police municipale

uillet 1975, une lettre à monsieur le ministre de l'intérieur, lui faisant part des difficultés qu'il rencontre avec les services de Police qui n'assurent que très peu la sécurité dans la commune, refusant même parfois de le faire. Il signale que de nombreux vols avec effraction ont été commis à l'intérieur des bâtiments communaux, notamment à la nouvelle mairie (qui sera mise en service le 1" septembre), aux écoles primaires et maternelles, ou foyer des anciens où postes de télévision, jeux, matériels de cuisine et autres ont été emportés etc...  de même que des vols très importants ont été commis à l'intérieur de voitures en stationnement, en particulier au Foyer du fonctionnaire et de la famille.

De plus, plusieurs habitations du quartier des Bordes ont été visitées, les propriétaires étant présents. La situation ne fait qu'empirer depuis Ici dernière correspondance, en date du 29 juillet 1974, qui reste sans réponse.

En fonction de tout cela, Monsieur le maire confirme, qu'à partir du 111 octobre 1975, la municipalité pourra mettre à disposition dans la nouvelle mairie les locaux nécessaires à l'implantation d'un commissariat ou d'un poste de Police.

En réponse à cette lettre, le ministre de l'intériieur fait savoir, le 7 octobre 1975, qu'après une étude attentive, l'implantation d'un poste de Police à La Queue-en-Brie a été prévue dans le cadre du schéma directeur des implantations des services de polices urbaines de la petite couronne, mais que cette réalisation ne pourra intervenir qu'à long terme, compte tenu des priorités à accorder pour de nombreuses communes plus importantes et en fonction du développement démographique que pourra connaître La Queue-en-Brie.

De plus, la mise en oeuvre d'une telle mesure exige des moyens en personnel et en matériel dont il ne dispose pas. Il s'efforcera cependant, dans un proche avenir, d'augmenter les effectifs réels de la circonscription de Chennevières dont dépend la commune. Ceci permettra d'accroître la surveillance de La Queue-en-Brie par l'augmentation du nombre de patrouilles diligentées à partir du commissariat central de Chennevières.

Le 11 septembre 1975, le maire adresse une lettre au sous-préfet de Nogent pour lui demander l'affectation de deux agents de police aux heures d'entrées et de sorties des écoliers, l'un à l'école primaire Jean-Zay, l'autre à l'école maternelle de Gournay pour assurer la sécurité des enfants.

Après une étude réalisée par le Directeur départemental des Polices urbaines, le sous- préfet répond par un courrier, en date du 13 octobre 1975, que cette situation n'exige pas une révision de l'ordre de priorité des points d'école de ce secteur. Le renforcement des effectifs n'étant pas prévu, la création d'un nouveau point école serait subordonnée à la suppression d'un autre point. Par conséquent, il a le regret de l'informer que l'affectation d'agents de surveillance des établissements considérés ne peut être envisagée pour le moment.

Le 24 octobre 1975, Monsieur le maire réitère sa demande auprès du souspréfet en lui demandant de reconsidérer l'ensemble du problème de la sécurité sur la commune. Cette nouvelle demande restera sans suite comme pour les précédentes.

En 1976, la mise en place des moyens de prévention contre la délinquance est, par l'absence de crédits et de moyens, difficile à mettre en place, l’état refusant d'accorder des crédits permettant la mise en oeuvre d'une politique de la jeunesse à La Queue-en-Brie, comme le souhaiteraient les Caudaciens et les Associations.

Devant l'absence d'une véritable sécurité publique à La Queue-en-Brie, le Conseil municipal demande, le 7 mai 1979, l'octroi de crédits de l'Etat pour la mise en place d'une politique de la jeunesse et l'ouverture d'un poste de Police.

Il y a un besoin évident pour la présence d'une Police sur la commune de La Queue-en-Brie pour notamment assurer la traversée des enfants des écoles, (les postes de contractuelles des services de l'Etat étant en voie d'extinction conformément à la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983), assurer des rondes 24h/24 pour prévenir la petite et moyenne délinquance en augmentation dans la commune (la Police nationale n'étant pas en mesure d'assurer ce service), assurer toutes mesures pour apporter en permanence services et sécurité aux habitants de la commune.

La situation de la Commune n'ayant pas permis d'envisager cette mise en place jusqu'à ce jour, le Conseil municipal décide, le 3 octobre 1987, la création sur la commune de La Queue-en-Brie d'une Police municipale qui sera mise en place en relation avec les services préfectoraux et les services de Police de l'Etat qui apporteront conseil et soutien pour la formation des agents.

La dépense sera inscrite au chapitre 931, personnel permanent du budget primitif de 1988 : adopté à la majorité des membres présents et représentés contre 3 plus 1 pouvoir.

En 1988, (sous le mandat de M. Fontanille), la Police municipale fut créée. Monsieur Marceau Boyer, ancien commandant directeur de l’école de la Police nationale à Vincennes, en prend la direction avec le titre de directeur de la Police municipale. Un effectif d'une vingtaine de policiers municipaux permet le fonctionnement du poste de Police ouvert 24 heures sur 24 et 365 jours par an.. Les missions de Police municipale sont diverses avec entre autres la surveillance de trois «points écoles» : Lamartine, Jean-Jaurès et Kergomard.

L'inauguration du Poste de Police a lieu, le 19 juin 1988, en présence de M. Henri Rouanet, préfet du Val-de-Marne et M. Maurice, sous-préfet de Nogent, entourés du Conseil municipal, de MM. Jean-Jacques Jégou, député et Olivier d'Ormesson, parlementaire européen et conseiller général.

Le recrutement du personnel s'est déroulé par appel de candidatures avec avis dans la presse. Le concours d'accès de Gardien a été calqué sur celui de la Police nationale.

Les épreuves d'admissibilité comprennent des tests de Ici personnalité consistant en un entretien avec un jury restreint composé du Directeur de la Police municipale et d'un Inspecteur principal de la Police nationale, ces deux personnes font partie des jurys Gardiens de la paix de la Police nationale depuis plusieurs années. Des épreuves écrites comportant une dictée (niveau BEPC), deux problèmes de mathématiques simples ainsi qu'une rédaction portant sur un sujet lié à la fonction de gardien.

Les épreuves d'admission comprenaient une épreuve orale consistant en un entretien avec un jury composé de messieurs Roger Fontanille, maire de La Queue-en-Brie, Jean Dubuisson, premier adjoint au maire, Serge Dubé, conseiller municipal, Gérard, commissaire principal de Police de Chennevières, Férandis, adjudant-chef commandant de la Gendarmerie de Chennevières, Simon, secrétaire général de la Mairie, Boyer, directeur de la Police municipale et une épreuve sportive organisée et contrôlée par le responsable départemental des Sports des Polices urbaines du Val-de-Marne.

A l'issue de ce concours, les candidats reçus (environ un sur dix) ont été convoqués pour un stage de formation qui a débuté le 15 février 1988. Il est à noter que plusieurs d'entre eux è talent titulaires du baccalauréat.

Un programme de formation théorique a été étudié par le Directeur et l'enseignement des différentes disciplines a été réalisé avec le concours actif d'officiers et de gradés de la Police nationale, et plus particulièrement de formateurs du Centre départemental de Stage et de Formation du Val-de-Marne, d'inspecteurs appartenant au Service départemental de Police judiciaire de Créteil, ainsi que le chef du Service départemental de Protection des Mineurs de la Seine-Saint-Denis et avec la collaboration de la Gendarmerie de Chennevières.

Les principales matières enseignées sont les notions de droit constitutionnel, de droit pénal général et spécial, l'organisation judiciaire en France, les éléments de procédure pénale, les règlements de Police administrative et de circulation routière, les stupéfiants et la protection des mineurs, l'entraînement physique et les méthodes d'intervention. Enfin, dans le cadre de la formation pratique, des exercices de circulation et de topographie ont été effectués sur le terrain.

Afin d'assurer la tranquillité des Caudaciens, la Police municipale dispose de deux véhicules (dont un Citroen BX Break en service jusqu'en 1992), de matériel d'intervention et de signalisation et d'un PC radio installé au Poste permettant une liaison permanente avec les véhicules et les personnels en patrouille.

Un recrutement très sélectif, suivi d'une formation aussi complète que possible dispensée par des personnes qualifiées tant dans le domaine pratique de la fonction policière que dans celui de la méthode, permettra à ces agents d'aborder leur nouveau métier dans les meilleures conditions.

Par ailleurs, des matériels fiables, notamment les liaisons radio (postes fixes et postes portables), permettront d'assurer de façon rationnelle l'emploi et la sécurité des personnels.

Tout a été mis en oeuvre pour que ce nouveau service exerce avec le maximum d'efficacité les attributions qui sont les siennes

Une présence permanente (24h sur 24), tous les jours de Ici semaine, y compris les jours fériés, permettra le développement d'une action qui se voudra dissuasive et à terme réduira sensiblement la petite délinquance, plus spécialement les cambriolages et la drogue.

Par ailleurs, certains points école seront assurés régulièrement, de même la réception des demandes de carte d'identité et de passeport qui se fera au Poste de Police ouvert au public de 8hOO à 19hOO, tous les jours de Ici semaine, samedi et dimanche inclus.

En outre les personnes âgées, désireuses de se faire accompagner pour des retraits dans un établissement financier, pourront faire appel à la Police municipale mais, devant de nombreuses demandes qui mobilisent trop souvent le personnel, cette mission sera supprimée.     

L'action de ce nouveau service se veut complémentaire de celle de la Police nationale ou de la Gendarmerie, services avec lesquels il entend entretenir des relations de travail franches et constructives

Au fur et à mesure de son installation, la Police municipale développera son activité en fonction de l'expérience acquise et des suggestions qui lui seront adressées. Par ailleurs, une information relative à des actions ponctuelles (sécurité vacances ... ) sera adressée chaque fois que nécessaire.

Le 12 mars 1988, une indemnité spéciale de fonction des agents de Police municipaux au taux maximum est accordée au personnel.

Mise en service en 1990 d'un véhicule Renault 19 Chamade et l'année suivante de deux vélomoteurs Peugeot 103 (retirés du service en 1992).

Afin de compléter les moyens techniques nécessaires au bon fonctionnement de la Police municipale, une centrale de surveillance est installée dans les locaux de ce service.

Un contrat, en date du 12 décembre 1991, est établi avec la Société Cité Sécurité et Communication (C.S.C) ayant son siège 13, Boulevard Bourbon à Paris 14e pour la réalisation de travaux, la formation du personnel appelé à exploiter les différents systèmes, assurer la maintenance et le remplacement éventuel du matériel.

En contrepartie de la mise à disposition du local destiné à recevoir la centrale de surveillance, la commune percevra une indemnité de 5% du chiffre d'affaire HT de la CSC. La convention est conclue pour une durée déterminée de sept années à compter du jour de réception technique de la centrale de surveillance, renouvelable par tacite reconduction d'année en année.

En 1992, les gardiens ont déployé une activité particulièrement intense. Ils ont en effet retrouvé 60 véhicules volés, reçu 6 438 personnes au poste de Police, répondu à 7202 appels et surtout procédé à l'arrestation de 27 malfaiteurs en flagrant délit. A cela s'ajoutent 906 surveillances de domiciles particuliers, 229 enquêtes administratives, 1 822 interventions sur le terrain et 2 108 surveillances des écoles.

Un nouveau véhicule Renault 19 est mis en service en remplacement de la Citroen BX Break acquise en 1988.

La Police municipale occupe, depuis sa création, des locaux situés à proximité de l'Hôtel de Ville, dans le Centre commercial du Morbras. Le 27 mai 1993, la commune accepte la proposition de vente de ces locaux (233,93 M2) par la Saffianne, Société Anonyme d'HLM, sise 18 rue d'Anjou à Paris 8e', pour un montant de 720 000 Francs HT. Cette offre étant conforme à l'évaluation et vu l'avis favorable de la commission des Finances en date du 19 mai 1993, l'acquisition se fera sur les exercices budgétaires de 1993 et 1994.

Une Renault 19 type 2 est acquise en 1994 en remplacement de la Renault 19 Chamade de 1990.

D'après le décret n° 94-732 du 24 août 1994 portant statut particulier du cadre d'emploi des agents de Police municipale, il est clair que les communes ne peuvent plus recruter contractuellement ou par le biais d'emplois spécifiques, des personnels en dehors du cadre statutaire.

Pour des raisons d'ordre budgétaire, le Conseil municipal, sous le mandat de M. Aubry, décide, le 13 juillet 1995, Ici suppression du poste de commandant de la Police municipale dans le tableau des effectifs de la commune, avec effet au 31 décembre 1995.

Conformément au droit applicable au contrat d'emploi en question, ainsi supprimé, le titulaire actuel du poste percevra des indemnités de licenciements auxquelles il peut prétendre, s'il ne retrouve pas un autre emploi.

Après que le coût du poste de directeur de la Police municipale eut été précisé (300 000 F par an), le maire indique que le travail en commun avec la Police nationale vu être relancé.Les effectifs de la Police municipale ayant été réduits considérablement, nombreux ont été les départs en mutation engendrant la fermeture du service 24 heures sur 24, les derniers agents en place assurant seulement la garde du poste et de son contenu (y compris le service emploi), et une activité réduite aux points écoles.

Le reliquat des agents n'étant plus en mesure d'assurer le service de jour et la garde du poste de nuit, il est décidé la fermeture de celui-ci. L'agent administratif chargé de l'accueil est détaché au service scolaire et, de ce fait, le service n'est plus doté d'une réception administrative. La Police municipale, composée de 10 agents, assure un service de jour, 7 jours sur 7, prolongé tardivement dans la nuit et elle est reléguée au sous-sol du Poste de police, le rez-de-chaussée restant affecté au Service Emploi.

Nomination en octobre 1995 à la fonction de chef de Poste de Police municipale de M. David Patard qui nomme Philippe Mauger comme adjoint.

Afin de pallier l'absence de point d'accueil, à la demande de M. Patard et après quelques travaux d'aménagements, c'est l'ouverture, en novembre 1995, au 4` étage de l'Hôtel de Ville, du Bureau du responsable de service. Ce même bureau sert aussi à l'accueil de la population.

Le vendredi 17 novembre 1995, le Conseil municipal décide d'accorder aux agents exerçant des fonctions de police municipale une indemnité spéciale de fonction, ainsi qu'une indemnité d'astreinte aux agents effectuant des permanences à leur domicile durant la nuit ou en fin de semaine, en vue de répondre aux nécessités d'un service continu de nuit pour les dimanches et les jours fériés.

Grâce à un recrutement supplémentaire et à un redéploiement des effectifs en janvier 1996, la Brigade de surveillance de nuit est composée de trois agents. Cette brigade assure des vocations jusqu'à 5h, du lundi au samedi, par roulement, soit 4 à 5 services par semaine. Le fonctionnement du service de jour reste inchangé.

Le 15 mai 1996, le poste de brigadier chef est transformé en poste de brigadier chef principal.

Malgré la présence de la Police municipale, Monsieur Gilles Desseigne présente lors de la séance du Conseil municipal du vendredi 14 juin 1996, une motion de soutien pour le Groupe «Agir Ensemble » pour l'implantation d'une annexe de la Police nationale sur la commune. Le maire se dit surpris d'une telle motion, car cela laisse supposer qu'il ne s'est pas occupé du problème alors qu'il a écrit au Ministre de l'intérieur et au Préfet à ce sujet. Il propose qu'une motion commune soit rédigée et décide de reprendre le texte de celle de M. Desseigne, moyennant quelques réaménagements, Desseigne ne pouvant qu'être satisfait du rapprochement des points de vues.

A la suite du départ d'un gardien principal, le Conseil municipal décide, le 4 décembre 1997, de recruter un brigadier à la Police municipale. La même année est mis en service un véhicule Renault Scénic.

A compter du 1" janvier 1998, l'horaire hebdomadaire des agents communaux est de 37 heures sans diminution de salaire. Les horaires sont aménagés afin de satisfaire aux besoins de service public.

A la même date, une indemnité spéciale de fonction d'un montant maximale de 18% du traitement mensuel brut, soumis à retenue pour pension, est accordée pour les responsables du service de la Police municipale et les agents de la brigade de nuit. Pour les autres agents, c'est le maintien des 16 %.

Afin de pallier le manque de personnel chargé d'assurer les actes administratifs et surtout l'accueil au bureau de Police municipale, Madame Maigre-Touchet, de retour après un arrêt maladie, reprend les fonctions, à mi-temps, qui avaient été les siennes pendant plusieurs années sous l'ancienne direction.

Sous l'impulsion du personnel de la Police municipale, création, en juin 1998, de la brigade d'ilotage à VTT, afin de palier au manque de patrouilles à deux roues. Prévu initialement avec des scooters, le choix s'est porté sur des VTT, les agents intervenant sur un territoire à forte concentration d'allées, d'impasses et de voies difficiles d'accès pour un véhicule motorisé, Cette brigade remplace les patrouilles à véhicule. Elle n'est pas complémentaire.

Depuis janvier 1998, une brigade de nuit a été mise en place, afin de pouvoir intervenir rapidement sur le territoire communal.

Les résultats obtenus sont satisfaisants, tant dans le domaine de la délinquance ( la Ville se classant désormais en tête du palmarès des villes les plus sûres du Val-de-Marne) que dans la coopération avec la Police nationale. Ceci a permis une lutte efficace contre le trafic de stupéfiants et le démantèlement d'un réseau national de fausse monnaie.

Toutefois, malgré l'indéniable service que rend la Police municipale, ceux qui jugent de son inutilité ne manquent pas de se manifester, d'autant plus, qu'un projet de loi a été déposé par Jean-Pierre Chevènement. Pourtant, la Police Municipale, par sa compétence, sa connaissance du terrain, sa proximité avec les habitants, est sans aucun doute un des atouts majeurs de nos villes pour lutter, conjointement avec la Police nationale, contre la délinquance.

Bien sûr, la sécurité des biens et des personnes est de la compétence exclusive de l'Etat. Mais peu à peu on assiste à un désengagement de ce dernier, laissant implicitement les communes se débrouiller seules pour assurer certaines missions, telles que la sécurité aux entrées des écoles ou même l'ilotage.

Initialement, les textes prévoient que chaque commune de plus de 10 000 habitants doit pouvoir disposer d'un poste de Police nationale au de Gendarmerie nationale. Dans les faits, on s'aperçoit, en ce qui concerne la Queue-en-Brie, que les moyens et les effectifs, notoirement insuffisants, sont regroupés à Chennevières pour une compétence géographique qui couvre sept communes et près de 80 000 habitants.

En septembre 1998, création de trois postes d'emplois jeunes suivis progressivement de trois autres postes et c'est ainsi qu'une quinzaine de jeunes s'est succédée dans le cadre de ces emplois, avec le titre d'Agent de Prévention et de Sécurité (APS), ayant pour fonction celle d'auxiliaire des agents de Police municipale, bien que n'ayant aucune qualification ni compétence judiciaire.

La Police municipale nous avait habitués à s'adapter à toutes les situations, mais cette fois-ci, l'exercice était plus inhabituel, En 1998, cinq gardiens ont participé à la «Famille en Or», émission télévisée où ils étaient opposés à leurs «collègues de travail» puisqu'il s'agissait des infirmières de la Croix Rouge. Ils ont gagné et remporté un peu plus de 37 000 F qui seront reversés au profit de l'association Edmond Michelet qui s'occupe de réinsertion par le sport de mineurs placés sous protection judiciaire. Une façon sympathique de rappeler la nécessaire collaboration entre animateurs, policiers municipaux, policiers nationaux et juges pour la bonne exécution de la mission de proximité qui leur est confiée.

En janvier 1999, un nouveau recrutement permet la création de la deuxième brigade de nuit permettant de couvrir les 7 nuits de la semaine, le service comptant alors quatre brigades.

Le départ d'agents et l'absence d'une convention de coordination entre le maire, Jacques Aubry et le Préfet du Val-de-Marne, a pour conséquence la fermeture, en septembre 1999, du service de nuit qui est transformé, avec le reliquat des agents des équipes de nuit, en garde du Centre technique municipal nouvellement construit. Les agents de jour assurent leur mission sans aucun moyen de protection.

La loi "Chevénement" du 15 avril 1999, attribue aux polices municipales des missions étendues et bien précises. Elles vont de la sécurité et de la police routière aux vacations funéraires, en passant par les flagrants délits, la sécurité aux sorties des écoles ou lors de manifestations et rassemblements publics, la surveillance du respect des règlements et arrêtés municipaux, la police de proximité et même les objets trouvés. Si c'est surtout en matière de police de proximité, de sécurité routière et de stationnement qu'on les voit intervenir, les policiers municipaux ont, dans bien des domaines, des prérogatives comparables à celles de leurs collègues nationaux. Ils constatent les infractions, dressent des procès verbaux destinés au procureur de la République, mettent des contraventions. Cependant, contrairement aux gendarmes et aux policiers nationaux, ils ne peuvent être officiers de police judiciaire.

Le 8 novembre 1999, le Conseil municipal décide la création de deux postes de gardien à compter du 1er décembre de la même année.

Acquisition, le 6 janvier 2000, de locaux situés au Centre commercial du Morbras pour implanter un cabinet paramédical et la police municipale : l'un de 91 ml, l'autre de 100 M2 e pour une valeur totale de 350 000 F.

Le Conseil municipal, après délibération, décide, le 18 mai 2000, la création d'un poste de chef de police et d'un poste de chef de service de Police municipale à compter du 19 mai 2000, afin de renforcer l'encadrement des effectifs du service.

Suppression à compter du 1er octobre 2000 de quatre gardiens de police, par décision du Conseil en date du 28 septembre de la même année.

Une brigade équestre expérimentale est mise en place en forêt domaniale du Bois Notre-Dame. Très appréciée par le public fréquentant cette forêt, la brigade veille à la sécurité d'une part et conseille le public d'autre part. La commune, en accord avec l'O.N.F. (Office National des Forêts), souhaite assurer la pérennisation d'une telle brigade et l'application de son action.

Afin d'aider l'ONF pour les dépenses de fonctionnement de la brigade équestre, le Conseil municipal autorise le maire, le mardi 27 juin 2000, à signer la convention relative au fonctionnement de cette brigade.

Financée par les communes limitrophes du Bois Notre-Dame et le Conseil Général, la brigade équestre est opérationnelle du 15 avril au 15 novembre. Elle est composée de deux cavaliers prestataires de service et de deux chevaux provenant du centre équestre des Bagaudes à Marolles-en-Brie où trois boxes sont loués à l'année. La surveillance et l'information du public représentent 80% de sa mission. Le personnel, non assermenté, ne peut verbaliser. En cas d'infraction, il contacte par radio portative les forestiers qui interviennent et, suivant les cas rencontrés, peuvent faire appel aux forces de Police municipale ou nationale.

Afin d'assurer les missions, une Renault Mégane Break est mise en service en 2001, en remplacement de la Renault 19 type 2 datant de 1994.

La municipalité crée dès le lendemain de l'élection du nouveau maire, en mai 2001. deux nouveaux points de surveillance des écoles (Jean-Zay et Pasteur). Avec le collège Jean--Moulin bénéficiant d'une présence renforcée alors qu'il n'y avait pas d'obligation, 3710 permanences aux heures d'entrée et de sortie des élèves ont ainsi été effectuées devant les groupes scolaires de la ville en 2002, avec l'appui des agents de prévention et de sécurité. D'autre part la surveillance des Caudaciens, appelée « Opération sécurité vacances» a reçu 415 demandes. Sur l'ensemble de l'année, une seule des habitations placées sous surveillance a subi une effraction. L'action menée par la municipalité pour une police de proximité semble avoir porté ses fruits puisque les vols sont globalement en diminution.

Au-delà des chiffres, c'est surtout l'aspect qualitatif qui est primordial. Il révèle un réel effort pour rendre service à la population et être proche d'elle. La Police municipale est la police de la paix sociale. C'est sans doute dans le domaine de la relation avec le public qu'elle a fait preuve de savoir-faire et de savoir être. Les policiers municipaux ont su répondre et intervenir en s'adaptant sur-le-champ, tout en établissant une relation de confiance avec les usagers dans la plupart des cas.

Les agents répondent aux demandes d'intervention pour tapage, déclenchement d'alarmes dans les bureaux communaux ou à la demande de sociétés de télésurveillance de particuliers, accidents corporels, ramassage d'animaux dangereux ou errants etc ... Cependant l'écoute du public ne suffit pas et la sécurité demande également une présence visible et préventive sur le terrain, ainsi que des interventions lorsque nécessaire. Les policiers municipaux effectuent dans ce cadre des rondes pédestres au centre ville et procèdent à des interpellations de flagrant délit pour ivresse publique, vols, dégradations et même tentatives de vol dans un magasin. Ils travaillent en collaboration avec la police nationale, presque toujours à la demande de celle-ci.

Mise en place d'un fonctionnement exclusivement de jour avec stabilité des horaires, du lundi au samedi de 8h à Cash, avec un effectif de 10 agents assistés des «mamans trafic ». Les ASVP (Agent de Surveillance de la Voie Publique) auront notamment pour mission la surveillance de la voie publique, la constatation par procès verbal, des contraventions (arrêt au stationnement des véhicules) prévues par la Police réglementaire du code de la route ou par d'autres dispositions réglementaires à l'exception de celles prévues à l'article R 417.9 (arrêt au stationnement dangereux) dans la mesure où elles se rattachent à la sécurité et à la circulation routière.

Les agents doivent au préalable avoir l'agrément du Procureur de la République, puis être assermentés par le Tribunal de Police. Ils ne peuvent suppléer les agents de Police municipale. Ils ne font pas partie de ce cadre d'emplois, ne disposant d'aucun pouvoir de Police judiciaire et ne sont pas armés.

Signature par le maire, en janvier 2003, de la Convention de Coordination avec le Préfet. Les Policiers municipaux peuvent de nouveau assurer leurs missions avec les moyens individuels de protection, en l'occurrence bâton de défense et aérosol lacrymogène.

Après le transfert du service emploi à la Maison Henri Rouart, la municipalité réinstalle, en février 2003, le Poste de Police municipale dans le local qu'il occupait précédemment au centre commercial du Morbras.

En raison de la difficulté à recruter des policiers municipaux, il est décidé, en juillet 2003, le recrutement d'auxiliaires, en l'occurrence deux postes d'ASVP dont un issu de la fin d'un contrat un «emploi jeune». Le nombre de policiers est donc porté à huit dont deux ASVP dans l'attente de leur intégration, après réussite au concours, au grade de gardien de police municipale.

En 2004, les policiers municipaux de La Queue-en-Brie et du Plessis-Trévise reçoivent une formation de base de secourisme pendant deux jours, à travers la reconstitution de situations proches du réel. Ils sont les premiers en France à suivre cette formation adaptée à leur méfier. L'objectif de cette formation, dispensée par la FFSFP (Fédération Française de Secourisme des Formateurs Policiers), s'inscrit dans une démarche citoyenne qui peut être utile à tout moment sans pour cela concurrencer les services des pompiers ou de la police nationale. Cette formation contribue à renforcer l'image de proximité et d'assistance des policiers municipaux.

En avril 2005, le dernier «emploi jeune» quitte le service en tant que tel et bénéficie d'un recrutement dans le service avec la fonction d'ASVP sous contrat à durée limitée.

Une Ford Fusion est mise en service

Lors de la flambée de violence des jeunes des cités, un cocktail Molotov est jeté, dans la nuit du vendredi 4 novembre 2005, dans le bureau du responsable de la Police municipale de La Queue-en-Brie.

Alors qu'aucune difficulté n'a été rencontrée depuis plusieurs mois sur la commune, cet incident ne s'explique pas.

L'alarme ayant bien fonctionne, le personnel d'astreinte a réagi' immédiatement en éteignant le feu. Le lendemain, une âcre odeur de fumée est encore profondément ancrée, mais tous se félicitent que l'incendie ne se soit pas propage. Le feu aurait pu atteindre les appartements du dessus. Un drame a donc pu être évité.

Dans les minutes qui suivent ce jet de cocktail Molotov, un jeune homme de 17 ans dont le signalement pourrait correspondre, est interpellé à deux pas de là. Le jeune suspect présumé a été placé en garde à vue au commissariat de Nogent-sur-Marne.

Tout comme le porte-parole de la municipalité, les habitants ne s'expliquent pas qu'on ait voulu s'en prendre à leur Police municipale. Les agents sont particulièrement ouverts au dialogue et il n'est pas rare de les voir discuter avec les jeunes. Il n'est pas ressenti d'animosité ni de défiance entre eux. C'est ce qui rend ces phénomènes d'autant plus inexplicables. Au total neuf véhicules seront incendiés durant cette période sur la commune.

A la suite de l'arrêté ministériel du 24 février 2006, relatif à l'épidémie de grippe aviaire, le maire reçoit la consigne de recenser l'ensemble des oiseaux vivant en extérieur et détenus par les Caudaciens. C'est à la Police municipale qu'est confiée cette tâche. Elle effectue un recensement chez les particuliers qu'elle savait possesseurs d'oiseaux, d'autres viendront d'eux-mêmes les déclarer. Il s'agissait également d'informer que ces oiseaux devaient être confinés ou, dans l'impossibilité de l'assurer, de faire procéder à une visite par le vétérinaire sanitaire. Elle avait également pour mission le ramassage des oiseaux morts.

L'effectif en cette année 2006 est de dix agents : huit policiers municipaux, deux ASVP titulaires. De plus deux ASVP, sous contrat à durée limitée, pallieront les absences de policiers non opérationnels pour motifs divers, ainsi qu'à celles de l'agent administratif Mme Maigre-Touchet et des cinq «mamans trafic».

En 2006, le CCAS (Centre Communal d'Action Sociale) et la Police municipale poursuivent, en étroite collaboration, le suivi des personnes qui se sont inscrites sur le «registre canicule», une occasion de maintenir le lien social bien au-delà de la période d'été. Lors des visites à domicile, il est délivré un fascicule explicatif et un brumisateur. En 2005, il y avait un peu plus d'une dizaine de personnes inscrites. Cette année, de par sa proximité avec la population, la Police municipale essaiera de détecter d'autres personnes qui, jusqu'à présent, ne se sont pas déclarées.

Afin de restaurer le Poste incendiée en 2005, le personnel est transféré provisoirement, le 9 octobre 2006, au 4àme étage de l'Hôtel de Ville durant la durée des travaux. Il regagne ses locaux refaits à neuf le 18 novembre 2006.

Avec un budget de 40 000 euros, des aménagements substantiels ont été faits : création d'un point accueil, mise aux normes de l'installation électrique, distribution informatique, pose d'un faux plafond, d'un revêtement de sol et travaux de peinture.

A fin avril 2006, la commune met en place des zones bleues. Cette mesure a pour objectif d'assurer une rotation des véhicules sur les parkings dans une partie du Village, devant le centre hospitalier, au parking du centre commercial du Morbras et au centre ville.

Celles-ci fonctionnent du lundi au vendredi de 9 h à 19 h, ainsi que le samedi matin entre 9h et midi, à l'exception des dimanches, des jours fériés et du mois d’août. Elles nécessitent l'opposition d'un disque de stationnement. Pour les constats d'infraction, les agents de la Police municipale reçurent, dans un premier temps, des consignes afin de traiter cette question avec bienveillance le temps de sa mise en route.

En 2007, l'effectif de la Police municipale est de 11 personnes. Au mois d'avril, un véhicule Renault Twingo est mis en service, en remplacement du Renault Scénic réformé l'année précédente. Mme Claudette Maigre-Touchet, chargée de l'accueil depuis de nombreuses années, fait valoir ses droits à la retraite. Elle est remplacée par Mme Sylvie Michard, ancienne « maman trafic».

L'année 2008 tout comme l'année 2007, a été celle de la prise en charge concrète, sur un long terme avec détermination et patience, de la problématique de la présence d'un homme sans domicile fixe qui, grâce à de nombreuses interventions de la part des services municipaux, a réussi à quitter sa situation précaire. Ce « travail de fourmi » sur l'ensemble des fronts est caractérisé particulièrement par la présence des agents de la Police municipale dans le centre ville, depuis de nombreuses années, contrecarrant, dans la mesure de leurs possibilités, avec diplomatie et fermeté, les agissements d'une bande d'adolescents ou de jeunes adultes en quête de repères, bien connue de l'ensemble de la population pour son comportement dans la rue et le centre commercial, sans envenimer une situation déjà tendue et pouvant déboucher au moindre dérapage sur des violences urbaines.

En 2008, les interventions sur des rassemblements de jeunes à la demande de riverains, principalement dans les halls d'immeubles, ne représentent plus que 18 déplacements des agents de la Police municipale. A force de patience et d'endurance, ils ont pris position dans le quartier par leurs rondes à pied quotidiennes allant jusque dans les halls, les étages des immeubles, sereinement, en maintenant le dialogue et la fermeté si besoin est.

La Police municipale s'étant limitée mais spécialisée dans le domaine de la police de proximité, elle tente d'être associée à la Police nationale afin de lutter contre les atteintes aux biens manifestement en baisse à contrario de l'atteinte aux personnes en augmentation.

Les missions et tâches, aussi diverses que variées et toujours en augmentation, viennent ponctuer les journées des agents de la Police municipale, ainsi que la difficulté de répondre efficacement à des réglementations en perpétuelle évolution. La loi sur la prévention de la délinquance, sur les chiens dangereux. La gestion de la tentative d'implantation abusive de la communauté des gens du voyage mais aussi de celle des cirques itinérants peu enclins à respecter les réglementations nationales dans leurs domaines respectifs en sont des exemples criants.

La Police municipale a assuré en 2008, l'accueil de 2 836 personnes au poste de police et répondu à 3 357 appels téléphoniques pour 955 demandes d'interventions urgentes. Cela prouve que le besoin d'écoute et d'assistance aux victimes est réels. La décision de la municipalité de pourvoir à des horaires d'ouverture du poste de Police municipale jusqu'à 19hOO en 2007 est manifestement à l'origine de l'augmentation du nombre d'appels.

L'augmentation de tâches administratives pénalise le temps de présence des agents sur le terrain, notamment les notifications qui sont effectuées par des agents assermentés dans le cadre des commissions de sécurité, au détriment de la sécurisation de la voie publique.

Un véhicule Renault Scénic est acquis en décembre 2009, après sérigraphie et pose d'une rampe lumineuse, il est mis en service début janvier 2010 en remplacement de la Ford Fusion.

Bernard Thomas

 

Sources:

 

Archives municipales

Bulletins municipaux de La Queue-en-Brie

M. David Patard, Chef de la Police municipale

 

 

 

Mise à jour : Mars 2014

    

 

 

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