LA QUEUE EN BRIE - ACEP

Association Caudacienne d'Etude des Patrimoines

  

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LE XXème SIECLE

 

 

Période 1900-1914

 

L'ingénieur, polytechnicien et peintre célèbre Henri Rouart, était maire de La Queue en Brie depuis 1891. Il a été réélu en 1908, puis il est décédé en 1912.

Henri Rouart a eu de grandes relations amicales avec les peintres de son époque, notamment avec Edgar Degas qu a résidé quelques temps à La Queue en Brie. Il a peint jusqu'à sa mort.

 

Période 1914-1918

 

La guerre est maintenant très proche. La frivolité et l'insouciance de la Belle Epoque vont bientôt s'abîmer et s'anéantir dans le cliquetis des armes et le tonnerre des canons. Temps austère et noir de quatre années meurtrières. Trente trois noms seront à inscrire sur le Monument aux morts.

Le 2 août 1914, le conseil municipal est convoqué d'urgence, Monsieur le Maire donne lecture d'un télégramme officiel annonçant l'ordre de mobilisation générale. Le public en est immédiatement informé, une commission de ravitaillement est constituée, elle comprend messieurs Hudier, Pasquier et Lucien Morel d'Arleux.

Le maire convoque le jeudi 6 août à 18 h tous les hommes valides et non mobilisés, afin de former une garde civile durant la guerre.

Dans cette période critique, des personnes sont sans travail, des entreprises et magasins sont fermés. Afin de venir en aide à ces personnes le conseil municipal décide à l'unanimité en 1915 de créer des bons de chômage. Cette aide est accordée aux femmes et jeunes filles âgées de plus de 16 ans, domiciliées à La Queue en Brie antérieurement au début des hostilités. Le montant du secours est de trois fois par semaines, délivré en un bon de vivre à prendre chez les fournisseurs.

Le conseil municipal nomme le dimanche 30 mai 1915, un délégué et un suppléant destinés à constater les dégâts occasionnés par la guerre. Sont nommés, messieurs Boulinier (maire) et Lucien Morel d'Arleux.

Afin d'économiser l'essence, si utile à l'armée et difficile à trouver, le conseil municipal décide le 12 mars 1916 que le service de midi de l'autobus sera suspendu en semaine jusqu'au 15 avril. A cette date, les trois voyages par jour, reprendront comme auparavant.

Considérant que l'œuvre d'assistance aux mutilés des armées de Seine et Oise, nécessite des frais considérables, le conseil municipal vote à l'unanimité le dimanche 20 août, une somme de 20 francs en faveur de cette œuvre.

L'immeuble Tardif est désigné pour la distillation des fruits, etc.

Le maire François Boulinier décède en février 1917, il est remplacé par François Hudier.

Les nécessiteux sont autorisés à ramasser le bois mort dans les propriétés de Hottuijouer de Moustier et Rodier.

Le conseil municipal demande au ministre de l'Agriculture d'attribuer à la commune une quantité de 50 quintaux de plants de pomme de terre livrable en gare de Villeneuve Saint Georges, afin de les mettre en culture sur les terres abandonnées. Le conseil s'engage à rembourser les frais soit en nature ou en numéraire au service du ravitaillement, après la récolte soit au plus tard le 1er décembre 1917.

Monsieur Morel d'Arleux est chargé par le maire, d'aller chercher au centre de ravitaillement d'Aubervilliers, 400 litres d'essence accordé par le Préfet de Seine et Oise pour le service de l'autobus.

La classe des garçons réunie à celle des filles depuis 1914 sous la direction de l'institutrice, forme un effectif d'élèves augmentant chaque jour à la suite de l'arrivée constante des réfugiés. Malgré tout son courage pour assurer efficacement le service dont elle à la charge depuis la mobilisation, elle doit a plusieurs reprises quitter momentanément son travail pour cause de maladie provenant d'une fatigue excessive. Afin de remédier à cette situation, le conseil municipal prie monsieur le Préfet de bien vouloir demander une mise en sursis en faveur de l'instituteur communal Monsieur Batiste Jean Mauria n° 11347 incorporé à la 4e compagnie du 19e escadron du train. Ce dernier est indispensable pour l'école mais également pour le service de la mairie qui est de plus en plus chargé en raison du grand nombre de réfugiés et des fréquents passages de troupes et du travail occasionné par le ravitaillement. Cette demande restera sans suite, le problème sera résolu par l'affectation d'une seconde institutrice.

Abattage et vente de dix peupliers sur le terrain communal situé » au lieu dit « La Fontaine ». la somme récoltée permettra les travaux d'achèvement du monument élevé dans le cimetière aux soldats de la guerre de 1914 morts pour la France.

A l'occasion de Noël et du jour de l'An, le conseil municipal décide un envoi de colis et de chaussures aux mobilisés de la commune, prisonniers en Allemagne. L'envoi n'ayant pu avoir lieu, il sera réédité pour les fêtes de Pâques 1918.

Un tilleul sur deux sera supprimé dans le cimetière. Sur 30 qui bordent l'allée principale 14 seront enlevés.

Le bureau de bienfaisance achète des chaussures pour les enfants des familles des mobilisés et nécessiteux. Une distribution gratuite de chauffage est faite aux familles allocataires des mobilisés de la commune et à celle dont le soutien de famille est mort pour la France.

La situation financière de la commune est telle qu'elle ne peut souscrire à l'emprunt de la défense nationale.

Suite à la demande de Mademoiselle Delattre, le conseil municipal décide en 1918, que la municipalité fournira gratuitement le pétrole nécessaire au cours du soir.

Le 26 août, il est décidé d'allouer une somme de 15 francs et 100 kg de charbon à chacun des prisonniers de la commune à leur retour de captivité.

L'armistice est signée le 11 novembre 1918. les troupes qui descendent du front explosent d'une joie immense, celle de la victoire. Quelques détachements s'arrêtent à La Queue en Brie entre le 24 et le 30 novembre. Des soldats vivant des calvaires accumulés, sont ivres de cette liberté de destruction que leur a enseignée la guerre. Onze propriétaires viendront demander qu'on les dédommage pour couvrir les frais de cette folie soudaine qui a traversé l'esprit de ces soldats victorieux.

Monsieur le maire est invité à demander au ministre de la Guerre, quelques trophées ou attributs guerrier de préférence pris sur l'ennemi, pour orner la sépulture des enfants de la commune tombés aux champs d'honneur et enterrés au cimetière communal.

 

Période de 1919 à 1930

Une indemnité de 200 francs est votée en 1919 en faveur de Monsieur Sauvage, conseiller municipal de Pontault-Combault pour les services rendus au secrétariat de la mairie de La Queue en Brie pendant la guerre.

Le 10 décembre 1919, installation des nouveaux conseillers municipaux, Monsieur Jules Pasquier est élu maire.

Reprise du traité d’éclairage électrique auprès de la Compagnie du Sud Lumière. Trois lampes seront installées provisoirement pour l’éclairage des rues de la commune.

En mars, l’instituteur demande la mixité des écoles. Le conseil municipal est favorable à cette demande. Cette requête n’interviendra que beaucoup plus tard en 1968.

Le conseil municipal décide en mai 1920, que la manœuvre de la pompe à bras pour lutter contre les incendies se fera le premier dimanche du mois en présence d’une commission. Achat de trois bières qui seront déposées dans le bâtiment de la pompe.

Pour donner satisfaction à certaines réclamations, le conseil décide que les affiches de l’autorité et les décisions du conseil municipal devront être collées conformément aux règlements à la mairie, sur la grande Route et aux Bordes.

A l’occasion du cinquantenaire de la République, une remise de diplômes aux familles des militaires décédés pendant le cours des hostilités a lieu à la mairie. Cette manifestation sera suivie d’un dépôt d’une gerbe au cimetière sur la tombe des militaires « Morts pour la France ».

Il est décidé que lors du retour des corps des militaires Morts pour la France, une délégation sera désignée pour recevoir les corps à la gare et accompagner les familles. Le conseil municipal se joindra aux familles pour inviter la population a assister aux obsèques, la commune assurera si besoin est, les frais d’impression des lettres de faire part.

Monsieur Morel d’Arleux, demande en mai 1921 le scellement d’un fer en U sur la tour, qui permettra d’arborer le pavillon les jours de fêtes a un endroit d’où on pourra l’apercevoir des alentours.

A la suite de certaines observations des membres du conseil municipal au sujet des services dont est chargé le garde champêtre, il est décidé de pourvoir à son remplacement. A cet effet, une lettre est adressée à l'office départementale des mutilés.

Fermeture de la fontaine et pose d’une pompe. Une étude est entreprise pour déterminer l’origine des eaux de celle-ci.

Profitant des fêtes de la Toussaint, le conseil municipal annonce qu’une souscription est ouverte pour ériger un monument aux Morts. Un comité est créé afin de recueillir les fonds  de cette souscription.

Le tarif proposé en mai 1922 par l’administration des PTT étant inacceptable pour les services qu’il peut rendre, le conseil municipal décide de ne pas maintenir à dater du 1er juillet, les heures d’ouverture de 12h à 14h.

Afin d’agrandir le cimetière, Monsieur Morel d’Arleux fait part au conseil municipal qu’il a l’intention de faire don à la commune d’un terrain contigu au cimetière à condition que le monument aux Morts soit érigé sur l’emplacement du caveau des soldats Morts pour la France et qu’il lui soit réservé dans le terrain dont il fait don un emplacement destiné à la sépulture de sa famille, face au dit monument.

Le maire Jules Pasquier, pour des raisons de santé donne sa démission le 9 juillet. Il reste en charge de l’expédition des affaires courantes jusqu’à l’élection de son successeur.

Des plaques indicatrices transversales sont apposées en juillet à l’entrée de la commune en remplacement des poteaux indicateurs devenus inutiles par suite de l’accroissement de la vitesse des automobiles.

Le directeur de la Société des transports Automobile demande l’autorisation d’embaucher le garde champêtre, M.. Henry  Desobeau, afin de remplacer le conducteur Monsieur Forestier pendant les vacances ou en cas d’empêchement. Le conseil donne son accord, mais seulement occasionnellement en cas d’urgence et non pendant les absences du conducteur.

Le monument aux Morts de la guerre de 1914-1918, fut inauguré par une importante cérémonie le 28 octobre 1923, place de la Tour, sous la présidence de Monsieur Reibel député de Seine et Oise, ministre des régions libérées.

Le Préfet demande  en novembre 1923 aux communes de Seine et Oise de venir au secours des régions libérées. La commune regrette de ne pouvoir participer aux dommages de guerre, les dépenses communales ayant fortement augmenté, alors que les recettes ne suivent pas la même progression. Elle est obligée de recourir à l’emprunt pour subvenir à ses dépenses.

Acquisition en février 1924, du cinéma scolaire. Une somme de 1 380 francs sera versée à la Caisse des écoles à titre de subvention pour le paiement de l’appareil acheté.

En avril, la municipalité estimant que l’établissement d’un service de distribution d’énergie électrique dans la commune constitue une amélioration de première utilité, approuve à l’unanimité les proposition de la Société Sud Lumière. La commune n’ayant aucune ressource disponible pour la réalisation du projet doit recourir à un emprunt de 78 310 francs auprès du Crédit Foncier de France à un taux de7,75% remboursable sur trente ans.

Afin de permettre aux habitants du lotissement de la Fontaine des Bordes de venir plus facilement s’approvisionner dans la commune, il est décidé de faire établir un sentier d’un mètre de large sur le côté du chemin des Bordes.

Lucien Morel d’Arleux informe le conseil municipal en août 1924, qu’il a loué pour six ans à MonsieurGianni Rizziero, sa carrière du chemin des Bordes. Dans le bail, il est stipulé qu’une redevance de 0,50 franc par mètre cube extrait sera versée au profit de la commune.

La société du Golf d’Ormesson loue en 1925 tous les terrains bordant les deux côtés du chemin menant d’Ormesson à La Queue en Brie. La commune d’Ormesson autorise à fermer le chemin au deux extrémités par des portes. Etant donné que la suppression du chemin peut avoir pour la commune quelques inconvénients, la société propose qu’en contre partie de l’assentiment pour la réalisation de ce projet, une subvention de 500 francs soit versée au bureau de bienfaisance des deux communes pendant toute la durée qu’elle jouira de ce chemin. Les travailleurs de La Queue en ou d’Ormesson qui auraient à se rendre d’une commune à l’autre par le chemin, seront munis à cet effet, d’une carte délivrée par la société pour le droit de passage.

Une subvention annuelle de 20 francs est votée pour l’entrée des mutilés du travail dans les écoles et autres institutions assurant la rééducation professionnelle des mutilés et réformés de la guerre.

Le directeur des postes et télégraphes de Seine et Oise, demande le 23 avril 1925, que la commune dote de l’éclairage électrique le bureau et l’appartement du receveur. La commune n’étant pas propriétaire de l’immeuble, aucune suite ne sera donnée à cette demande.

Installation du conseil municipal et élection du maire Remy Carré à la majorité absolue. Messieurs Léon Ponal et Louis Pesson son respectivement 1er et 2ème adjoints.

Dans le courant de l’année, il est procédé à la construction d’un préau à l’école et à la réfection de la Grande Rue du village depuis la rue Fourrée jusqu’à la route de Paris. Le facteur communal Rivière est tué par une automobile.

La société Pathé Cinéma demande en janvier 1926, l’autorisation d’installer sur le territoire de la commune un dépôt de déchets de celluloid provenant de vieux films. Le conseil municipal émet un avis favorable, le site retenu se trouve à la sortie de la commune route de Villiers. Aujourd’hui un lotissement pavillonnaire construit sur le même emplacement porte le nom de Pathé.

Lors de l’ouverture de l’hôpital de Villeneuve Saint Georges en 1926, le conseil municipal demande en février à Monsieurle Préfet le rattachement à cet hôpital au lieu de celui de Corbeil plus éloigné.

Suite à une lettre du Préfet en date du 7 mai 1926, en faveur des invalides de la grande guerre et de leur maison de retraite de « Ville Lebrun », le conseil municipal vote une somme de 25 francs à titre de subvention à l’œuvre.

Dans le courant de l’année 1926, il sera procédé à des réparations au toit de la mairie, au presbytère, au clocher de l’église et à la sacristie. Pour les chemins, réfection de la Grande Rue, goudronnage de la côte (mairie et église) et drainage route du Plessis Trévise.

Les eaux étant hautes, le conseil municipal décide en 1927, d’ajourner momentanément le curage de l’abreuvoir. Les travaux seront réalisés l’année suivante.

Monsieur Rameau, fondé de pouvoirs de Mme Hurtret propriétaire du lotissement des Bordes demande en 1928, que la commune participe à l’empierrement du chemin n° 1. Celle-ci ne peut accepter cette proposition faute de fonds nécessaires.

Messieurs Pincet et Caillot, ingénieurs de la Société Française de la distribution d’eau, 25, rue Pasquier à Paris, rendent compte en juillet 1928 que l’eau de la fontaine est pure et qu’elle peut être livrée à la consommation. Ces messieurs s’engagent à faire une canalisation pour recevoir les eaux destinées à alimenter la commune moyennant la participation de 35 000 francs de celle-ci et devra en outre verser ce qu’elle touchera du « Parc naturel » et du département. La concession serait accordée pour quarante ans, le prix du mètre cube étant fixé à 2 francs pour les habitants avec une réduction de 50% pour les besoins communaux jusqu’à concurrence de 7 300 m3 par an. Le surplus serait payé aux taux ordinaire avec 10% de rabais. La compagnie des eaux livrera gratuitement 5 m3 par jour pour les besoins du lavoir.

Monsieur Pasquier est remercié pour avoir fait établir à ses frais une clôture entre le lavoir communal et la maison de la poste qui est indispensable pour le maintien de la propreté  et aussi à cause de la proximité du Morbras très dangereux à cet endroit pour les enfants. Les trois arbres de l’abreuvoir  sont abattus la même année.

Le contrat d’adduction d’eau est signé le 3 janvier 1929. L’eau provient d’un puits creusé à une profondeur de 45 m environ sur un terrain de 495 m² offert par Monsieur Lucien Morel d’Arleux, au lieu dit « Le Pré de la Fontaine ». La SEA (Société Eaux et Assainissement), construit à ses frais une usine élévatrice qui refoulera l’eau dans un réservoir situé sur le point le plus haut de la commune. De ce réservoir partira une canalisation alimentant avec l’aide de quelques conduites secondaires les différents point de la commune.

 

Période de 1930 à 1939

Une enquête d’utilité publique est lancée en février 1930, elle concerne les travaux à entreprendre dans la commune pour son alimentation en eau potable. Aucune observation ne sera présentée au cours de cette enquête.

Sur proposition de Monsieur le Maire et sur invitation du Sous Préfet, le conseil municipal vote une subvention  de 150 francs en faveur des sinistrés du midi.

Mise en service le 15 septembre 1930, de la distribution d’eau potable par la société Eaux et Assainissement  à la condition que la dite société établisse le branchement d’eau à l’école, le presbytère et dans la cours communes existantes. La consommation des quatre bornes fontaines est fixée à 2 m3 par jour et par borne.

L’architecte expert Louis Chevalier Brunessaux, désigné par ordonnance de Monsieur le juge de paix du canton de Boissy-Saint-Léger en date du 10 octobre 1930, informe en décembre le conseil municipal que les parties des immeubles de Mme Fleurier situées dans la rue du Four sont en ruines. Un arrêté municipal interdit la circulation des voitures dans la rue du Four, les trépidations produites pouvant occasionner l’effondrement des immeubles et compromettre la sécurité publique. La circulation des piétons s’effectuera sur le trottoir côté des pairs face à la propriété.

En 1931, la population composée de 562 habitants est répartie dans deux hameaux principaux. La commune possédant une pompe à bras, le conseil municipal décide de réorganiser le corps des sapeurs-pompiers. Par arrêté préfectoral en date du 8 février 1932, une subdivision de sapeurs-pompiers est créé avec un effectif de 12 hommes, sous la direction du sous lieutenant Henry Forger, entrepreneur à La Queue en Brie. Installation la même année d’un portique d’entraînement place de la Tour.

Réfection de la rue de Lagny pour une somme de 22 000 francs. Mr Robert Boca propose en mars un service d’ambulance automobile. Le projet n’aura pas de suite, le montant de la prestation étant trop élevé.

Cessions de terrains pour le forage du puits et élévation du réservoir au Pré de la Fontaine pour 320,16 francs et un second pour 937,50 francs. L’acte de vente signé par MonsieurLucien Morel d’Arleux ramène le prix des deux terrains à 1 000 francs, cette somme sera reversée en forme de don à la commune.

Il est décidé de renouveler en août la location du terrain du lavoir à Monsieur Pasquier, aux mêmes conditions qu’au 26 août 1925 pour une période de 10 ans pour un loyer annuel de 1 franc. Monsieur Pasquier devra maintenir la clôture existante entre le lavoir communal et sa propriété en bordure de la Grande Rue. Ce dernier devra déposer à la mairie une clé de la grille clôturant le terrain loué pour permettre le libre accès au maire et aux employés communaux.

Monsieur Exertier est chargé à partir du 5 septembre de l’enlèvement des ordures tous les quinze jours, le samedi matin à partir de 7h30 pour le prix forfaitaire de 900 francs payable en deux versements. En cas de résiliation du contrat, le concessionnaire s’engage à verser la somme de 200 francs qui sera répartie à la caisse des écoles et au bureau de bienfaisance.

En janvier 1932, Monsieur le Maire rend compte des efforts faits pour la vie chère par messieurs Laniaud boucher et Foucher charcutier pour la baisse du prix de la viande.

Les producteurs de lait sont invités également à baisser leur prix de vente du litre de lait. Monsieur Jacques Morel d’Arleux montre l’exemple en baissant sont prix de vente du litre de lait à 10 centimes.

Constitution en février 1932, d’un syndicat de communes en vue des études d’un réseau de distribution de gaz. Les localités de Cevry, Gretz, Ozoir la Ferrière, Roissy, Pontault-Combault et La Queue en Brie seront desservies par un réseau basse pression, alimenté par l’usine de Corbeil aboutissant au gazomètre de 2 000 m3 à Pontault. Le Préfet donnera son accord par arrêté en date du 8 septembre 1932.

Monsieur Deburcey est engagé en avril comme secrétaire de mairie.

Certains acacias sont morts rue de Lagny, ils seront remplacés par des tilleuls au mois d’octobre 1933.

Lorsqu’un décès se produit aux extrémités de la commune, soit à Champlain ou aux Bordes, on doit recourir à des moyens de fortunes. Il est peu décent de transporter un corps soit dans une voiture à bras, voire même dans un tombereau. Adversaire résolu de confier le monopole à une société de pompes funèbres, la municipalité met à l’étude le 5 mars 1933, le projet d’achat d’un corbillard. Elle s’adresse alors au maire de Vert le Grand afin d’obtenir des explications sur l’organisation de ce service dans sa commune. Le projet n’aura pas de suite. Après examen le transport des corps est confié en mai à Monsieur Clairambeau. Le tarif des porteurs est fixé à 15 francs.

Le préfet fait part en avril que les cars Citroën effectuant la ligne Paris à Nogent/Seine prévoient trois arrêts sur la commune, Pince Vent, Croix Saint Nicolas et le café des sports.

Le conseil municipal décide au mois d’avril de mettre une taxe d'habitation au taux de 2%. Goudronnage au mois de mai de la Grande Rue et de la rue de Lagny.

Le chemin rural dit « Voirie des grands clos » est barré par des propriétaires à un endroit de son parcours, ce qui prive la commune de la jouissance de circulation. Ces faits sont très rapidement constatés par maître Jacquemin, huissier à Boissy, le 5 mai 1933.

La maison de René Strauss, 5 rue Théodore de Bouville à Paris, offre aux municipalités du machefer à titre gratuit à prendre soit à Ivry sur camion, soit à Romainville sur wagon.

Un marché de gré à gré est passé au mois de mai avec la société Fusion des gaz, 12 rue de Monceau à Paris pour une fourniture de goudron brut pour une somme totale de 7 200 francs pour les voies vicinales.

La loi du 29 novembre 1932, déclare que le Président Paul Doumer à bien mérité de la Patrie. Le conseil municipal après délibération adopte en août la proposition de Monsieur le maire de placer l’effigie du Président dans la salle de la mairie.

Il est demandé au mois d’août, à l’administration des postes, l’installation d’un poste taxiphone à l’extérieur lors de la fermeture du bureau soit de 18h à 8h et de 12h à 14h. La poste fait savoir en septembre,  qu’elle ne peut faute de moyen réaliser cette liaison.

Un poste de secours est placé en septembre chez Monsieur Paret, une plaque indicatrice est placée sur sa maison.

La municipalité sollicite en septembre Monsieur le Préfet, afin d’obtenir un secours à prendre sur le produit du fonds commun des amendes de police correctionnelles pour effectuer des travaux urgents à l’église et à la mairie. Une somme de 500 francs sera allouée à la commune.

Des boîtes en bois entourées de paille sont installées en décembre pour préserver les bornes fontaines pendant les grandes gelées.

La crise économique ayant tendance à continuer, le conseil municipal décide en février 1934 de créer un fonds communal de chômage et demande une subvention départementale et une aide de l’Etat. Ce fonds de chômage sera momentanément supprimé en juin. N’ayant pas de travail à donner aux chômeurs, le conseil décide en juillet de rouvrir la caisse, après approbation de Monsieur le Préfet.

Lors de la séance du 19 mai 1934, Monsieur Auguste Forestier ayant obtenu la majorité absolu au 1er tour est proclamé maire, mais ce dernier refuse, ainsi que Monsieur André Moinard pour raison de santé. Monsieur Forestier sera élu maire de la commune le 1er juin 1934.

Sur proposition de Monsieur Jean Lafenetre, la commission des travaux est chargée en juin d’examiner la possibilité de nettoyer les rues en les arrosant, en se servant des bouches d’incendie. La société Eau et Assainissement offre de fournir gratuitement l’eau nécessaire le samedi.

Il est demandé en janvier 1935 à Monsieur Chatriot, cantonnier, de bien vouloir balayer de bonne heure les rues du village, par temps de neige quitte à prendre son repos le soir ou le lendemain.

Des branches des arbres qui bordent la route nationale sont souvent brisées par le vent et tombent sur la chaussée, risquant de causer des accidents graves. La municipalité se verra donc dans la nécessité d’abattre ces arbres. La vente de ces derniers se fera au profit de la commune. Monsieur Vermant en sera l’acquéreur.

Le 17 mai, nouvelle élection des conseillers municipaux à la suite de la démission de six d’entre eux.

Monsieur Bonnefois est autorisé en mai à déposer du bois sur les chemins ruraux. Il s’engage a ne pas gêner la circulation et à donner 10 m3 de bois environ aux indigents de la commune.

Sur instruction de Monsieur le Préfet, concernant un abaissement du prix de la vie, le maire s’engage le 10 août à prévenir les commerçants du pays.

Aucun  des chemins ruraux n’étant désigné par une pancarte, le conseil municipal décide en septembre de faire le nécessaire, de même  pour les poteaux indicateurs de la route nationale. Les Etablissements Renault fourniront en novembre quatre panneaux.

La municipalité accepte en décembre 1935 de faire partie du syndicat intercommunal pour la défense des intérêts des usagers du gaz.

Démolition en février 1936 de l’immeuble Tardif jusqu’à une hauteur de 2 mètres, les murs seront recouverts de tuiles plates. Monsieur Froger s’engage a effectuer les travaux pour une somme de 1 000 francs tout compris et à terminer les travaux avant le 1er mai.

Le projet de morcellement du « Champ Garni » ne répond a aucun besoin de la localité de La Queue en Brie, agglomération exclusivement rurale, dépourvue de tout centre industriel pour lequel pourrait être envisagé la création de jardins ouvriers. Le conseil municipal ne donnera pas un avis favorable.

Election le 10 mai 1936 de Jean Lafenetre comme maire. Le curage du ru et l’enlèvement des boues sont effectués par Monsieur Froger pour une somme forfaitaire de 2 600 francs. Les chômeurs seront occupés à casser les pierres rue de Lagny.

Sur la demande du président du lotissement de la « Fontaine des Bordes », il est demandé à l’administration des PTT l’installation d’une boîte aux lettres dans le lotissement. Il est décidé également de fournir  de l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de cinq lampes d’éclairage public.

Une lettre recommandée est envoyée en janvier 1937, à Monsieur Gianni, le mettant en demeure de remettre en état l’avenue des Bordes à l’entrée de son chantier de la carrière dans un délai d’un mois.

Remplacement en mai des poteaux indiquant la vitesse maximum dans la traversée du village par d’autres avec les indications vitesse autorisée 40 km/h et défense de doubler.

Le poste de garde champêtre est supprimé dans la commune le 31 juillet 1937. Le titulaire Monsieur Philippe Louis est nommé dans la police d’Etat. Considérant qu’il est important de le remplacer, le conseil municipal crée l’emploi d’appariteur non assermenté.

Construction en mars 1938 pour les pompiers, d’un portique en fer à deux étages avec garde fou pour une dépense approximative de 1 500 francs.

Un marché de gré à gré est passé en avril pour la construction d’un poste de pompier et de police rue du Four. La pompe à bras et les accessoires sont remisés chez un particulier. La route nationale étant très fréquentée, il devient indispensable de construire une petit refuge pour abriter la nuit les passants sans ressource. Commune rurale de 478 habitants, ayant contracté plusieurs emprunts onéreux pour la remise en état des routes et la construction de l’école, elle sollicite une subvention du département.

Le projet de la mairie-école, repris en novembre 1939, aboutit finalement en 1938. L’école Jean Jaurès, construite à côté de la mairie-école, se compose de 4 classes et 2 logements de fonction ; elle est inaugurée en octobre.

Une souscription publique est lancée en janvier 1939 pour l’achat d’une motopompe. Les voies du lotissement de « La Fontaine des Bordes » sont classées le 28 janvier 1939 dans la voirie urbaine.

Un taxiphone est installé à l’extérieur du bureau de poste le 21 avril 1939, afin que le public puisse téléphoner pendant les heures de fermetures du bureau et notamment en cas de demande de secours. La commune s’engage à supporter les frais d’éclairage du poste et sa lanterne de signalisation.

Monsieur Morel d’Arleux, demande en mai 1921 le scellement d’un fer en U sur la tour, qui permettra d’arborer le pavillon les jours de fêtes a un endroit d’où on pourra l’apercevoir des alentours.

A la suite de certaines observations des membres du conseil municipal au sujet des services dont est chargé le garde champêtre, il est décidé de pourvoir à son remplacement. A cet effet, une lettre est adressée à l'office départementale des mutilés.

Fermeture de la fontaine et pose d’une pompe. Une étude est entreprise pour déterminer l’origine des eaux de celle-ci.

Profitant des fêtes de la Toussaint, le conseil municipal annonce qu’une souscription est ouverte pour ériger un monument aux Morts. Un comité est créé afin de recueillir les fonds  de cette souscription.

Le tarif proposé en mai 1922 par l’administration des PTT étant inacceptable pour les services qu’il peut rendre, le conseil municipal décide de ne pas maintenir à dater du 1er juillet, les heures d’ouverture de 12h à 14h.

Afin d’agrandir le cimetière, Monsieur Morel d’Arleux fait part au conseil municipal qu’il a l’intention de faire don à la commune d’un terrain contigu au cimetière à condition que le monument aux Morts soit érigé sur l’emplacement du caveau des soldats Morts pour la France et qu’il lui soit réservé dans le terrain dont il fait don un emplacement destiné à la sépulture de sa famille, face au dit monument.

Le maire Jules Pasquier, pour des raisons de santé donne sa démission le 9 juillet. Il reste en charge de l’expédition des affaires courantes jusqu’à l’élection de son successeur.

Des plaques indicatrices transversales sont apposées en juillet à l’entrée de la commune en remplacement des poteaux indicateurs devenus inutiles par suite de l’accroissement de la vitesse des automobiles.

Le directeur de la Société des transports Automobile demande l’autorisation d’embaucher le garde champêtre, M.. Henry  Desobeau, afin de remplacer le conducteur Monsieur Forestier pendant les vacances ou en cas d’empêchement. Le conseil donne son accord, mais seulement occasionnellement en cas d’urgence et non pendant les absences du conducteur.

Le monument aux Morts de la guerre de 1914-1918, fut inauguré par une importante cérémonie le 28 octobre 1923, place de la Tour, sous la présidence de Monsieur Reibel député de Seine et Oise, ministre des régions libérées.

Le Préfet demande  en novembre 1923 aux communes de Seine et Oise de venir au secours des régions libérées. La commune regrette de ne pouvoir participer aux dommages de guerre, les dépenses communales ayant fortement augmenté, alors que les recettes ne suivent pas la même progression. Elle est obligée de recourir à l’emprunt pour subvenir à ses dépenses.

Acquisition en février 1924, du cinéma scolaire. Une somme de 1 380 francs sera versée à la Caisse des écoles à titre de subvention pour le paiement de l’appareil acheté.

En avril, la municipalité estimant que l’établissement d’un service de distribution d’énergie électrique dans la commune constitue une amélioration de première utilité, approuve à l’unanimité les proposition de la Société Sud Lumière. La commune n’ayant aucune ressource disponible pour la réalisation du projet doit recourir à un emprunt de 78 310 francs auprès du Crédit Foncier de France à un taux de7,75% remboursable sur trente ans.

Afin de permettre aux habitants du lotissement de la Fontaine des Bordes de venir plus facilement s’approvisionner dans la commune, il est décidé de faire établir un sentier d’un mètre de large sur le côté du chemin des Bordes.

Lucien Morel d’Arleux informe le conseil municipal en août 1924, qu’il a loué pour six ans à MonsieurGianni Rizziero, sa carrière du chemin des Bordes. Dans le bail, il est stipulé qu’une redevance de 0,50 franc par mètre cube extrait sera versée au profit de la commune.

La société du Golf d’Ormesson loue en 1925 tous les terrains bordant les deux côtés du chemin menant d’Ormesson à La Queue en Brie. La commune d’Ormesson autorise à fermer le chemin au deux extrémités par des portes. Etant donné que la suppression du chemin peut avoir pour la commune quelques inconvénients, la société propose qu’en contre partie de l’assentiment pour la réalisation de ce projet, une subvention de 500 francs soit versée au bureau de bienfaisance des deux communes pendant toute la durée qu’elle jouira de ce chemin. Les travailleurs de La Queue en ou d’Ormesson qui auraient à se rendre d’une commune à l’autre par le chemin, seront munis à cet effet, d’une carte délivrée par la société pour le droit de passage.

Une subvention annuelle de 20 francs est votée pour l’entrée des mutilés du travail dans les écoles et autres institutions assurant la rééducation professionnelle des mutilés et réformés de la guerre.

Le directeur des postes et télégraphes de Seine et Oise, demande le 23 avril 1925, que la commune dote de l’éclairage électrique le bureau et l’appartement du receveur. La commune n’étant pas propriétaire de l’immeuble, aucune suite ne sera donnée à cette demande.

Installation du conseil municipal et élection du maire Remy Carré à la majorité absolue. Messieurs Léon Ponal et Louis Pesson son respectivement 1er et 2ème adjoints.

Dans le courant de l’année, il est procédé à la construction d’un préau à l’école et à la réfection de la Grande Rue du village depuis la rue Fourrée jusqu’à la route de Paris. Le facteur communal Rivière est tué par une automobile.

La société Pathé Cinéma demande en janvier 1926, l’autorisation d’installer sur le territoire de la commune un dépôt de déchets de celluloid provenant de vieux films. Le conseil municipal émet un avis favorable, le site retenu se trouve à la sortie de la commune route de Villiers. Aujourd’hui un lotissement pavillonnaire construit sur le même emplacement porte le nom de Pathé.

Lors de l’ouverture de l’hôpital de Villeneuve Saint Georges en 1926, le conseil municipal demande en février à Monsieurle Préfet le rattachement à cet hôpital au lieu de celui de Corbeil plus éloigné.

Suite à une lettre du Préfet en date du 7 mai 1926, en faveur des invalides de la grande guerre et de leur maison de retraite de « Ville Lebrun », le conseil municipal vote une somme de 25 francs à titre de subvention à l’œuvre.

Dans le courant de l’année 1926, il sera procédé à des réparations au toit de la mairie, au presbytère, au clocher de l’église et à la sacristie. Pour les chemins, réfection de la Grande Rue, goudronnage de la côte (mairie et église) et drainage route du Plessis Trévise.

Les eaux étant hautes, le conseil municipal décide en 1927, d’ajourner momentanément le curage de l’abreuvoir. Les travaux seront réalisés l’année suivante.

Monsieur Rameau, fondé de pouvoirs de Mme Hurtret propriétaire du lotissement des Bordes demande en 1928, que la commune participe à l’empierrement du chemin n° 1. Celle-ci ne peut accepter cette proposition faute de fonds nécessaires.

Messieurs Pincet et Caillot, ingénieurs de la Société Française de la distribution d’eau, 25, rue Pasquier à Paris, rendent compte en juillet 1928 que l’eau de la fontaine est pure et qu’elle peut être livrée à la consommation. Ces messieurs s’engagent à faire une canalisation pour recevoir les eaux destinées à alimenter la commune moyennant la participation de 35 000 francs de celle-ci et devra en outre verser ce qu’elle touchera du « Parc naturel » et du département. La concession serait accordée pour quarante ans, le prix du mètre cube étant fixé à 2 francs pour les habitants avec une réduction de 50% pour les besoins communaux jusqu’à concurrence de 7 300 m3 par an. Le surplus serait payé aux taux ordinaire avec 10% de rabais. La compagnie des eaux livrera gratuitement 5 m3 par jour pour les besoins du lavoir.

Monsieur Pasquier est remercié pour avoir fait établir à ses frais une clôture entre le lavoir communal et la maison de la poste qui est indispensable pour le maintien de la propreté  et aussi à cause de la proximité du Morbras très dangereux à cet endroit pour les enfants. Les trois arbres de l’abreuvoir  sont abattus la même année.

Le contrat d’adduction d’eau est signé le 3 janvier 1929. L’eau provient d’un puits creusé à une profondeur de 45 m environ sur un terrain de 495 m² offert par Monsieur Lucien Morel d’Arleux, au lieu dit « Le Pré de la Fontaine ». La SEA (Société Eaux et Assainissement), construit à ses frais une usine élévatrice qui refoulera l’eau dans un réservoir situé sur le point le plus haut de la commune. De ce réservoir partira une canalisation alimentant avec l’aide de quelques conduites secondaires les différents point de la commune.

Une enquête d’utilité publique est lancée en février 1930, elle concerne les travaux à entreprendre dans la commune pour son alimentation en eau potable. Aucune observation ne sera présentée au cours de cette enquête.

Sur proposition de Monsieur le Maire et sur invitation du Sous Préfet, le conseil municipal vote une subvention  de 150 francs en faveur des sinistrés du midi.

Mise en service le 15 septembre 1930, de la distribution d’eau potable par la société Eaux et Assainissement  à la condition que la dite société établisse le branchement d’eau à l’école, le presbytère et dans la cours communes existantes. La consommation des quatre bornes fontaines est fixée à 2 m3 par jour et par borne.

L’architecte expert Louis Chevalier Brunessaux, désigné par ordonnance de Monsieur le juge de paix du canton de Boissy-Saint-Léger en date du 10 octobre 1930, informe en décembre le conseil municipal que les parties des immeubles de Mme Fleurier situées dans la rue du Four sont en ruines. Un arrêté municipal interdit la circulation des voitures dans la rue du Four, les trépidations produites pouvant occasionner l’effondrement des immeubles et compromettre la sécurité publique. La circulation des piétons s’effectuera sur le trottoir côté des pairs face à la propriété.

En 1931, la population composée de 562 habitants est répartie dans deux hameaux principaux. La commune possédant une pompe à bras, le conseil municipal décide de réorganiser le corps des sapeurs-pompiers. Par arrêté préfectoral en date du 8 février 1932, une subdivision de sapeurs-pompiers est créé avec un effectif de 12 hommes, sous la direction du sous lieutenant Henry Forger, entrepreneur à La Queue en Brie. Installation la même année d’un portique d’entraînement place de la Tour.

Réfection de la rue de Lagny pour une somme de 22 000 francs. Mr Robert Boca propose en mars un service d’ambulance automobile. Le projet n’aura pas de suite, le montant de la prestation étant trop élevé.

Cessions de terrains pour le forage du puits et élévation du réservoir au Pré de la Fontaine pour 320,16 francs et un second pour 937,50 francs. L’acte de vente signé par MonsieurLucien Morel d’Arleux ramène le prix des deux terrains à 1 000 francs, cette somme sera reversée en forme de don à la commune.

Il est décidé de renouveler en août la location du terrain du lavoir à Monsieur Pasquier, aux mêmes conditions qu’au 26 août 1925 pour une période de 10 ans pour un loyer annuel de 1 franc. Monsieur Pasquier devra maintenir la clôture existante entre le lavoir communal et sa propriété en bordure de la Grande Rue. Ce dernier devra déposer à la mairie une clé de la grille clôturant le terrain loué pour permettre le libre accès au maire et aux employés communaux.

Monsieur Exertier est chargé à partir du 5 septembre de l’enlèvement des ordures tous les quinze jours, le samedi matin à partir de 7h30 pour le prix forfaitaire de 900 francs payable en deux versements. En cas de résiliation du contrat, le concessionnaire s’engage à verser la somme de 200 francs qui sera répartie à la caisse des écoles et au bureau de bienfaisance.

En janvier 1932, Monsieur le Maire rend compte des efforts faits pour la vie chère par messieurs Laniaud boucher et Foucher charcutier pour la baisse du prix de la viande.

Les producteurs de lait sont invités également à baisser leur prix de vente du litre de lait. Monsieur Jacques Morel d’Arleux montre l’exemple en baissant sont prix de vente du litre de lait à 10 centimes.

Constitution en février 1932, d’un syndicat de communes en vue des études d’un réseau de distribution de gaz. Les localités de Cevry, Gretz, Ozoir la Ferrière, Roissy, Pontault-Combault et La Queue en Brie seront desservies par un réseau basse pression, alimenté par l’usine de Corbeil aboutissant au gazomètre de 2 000 m3 à Pontault. Le Préfet donnera son accord par arrêté en date du 8 septembre 1932.

Monsieur Deburcey est engagé en avril comme secrétaire de mairie.

Certains acacias sont morts rue de Lagny, ils seront remplacés par des tilleuls au mois d’octobre 1933.

Lorsqu’un décès se produit aux extrémités de la commune, soit à Champlain ou aux Bordes, on doit recourir à des moyens de fortune. Il est peu décent de transporter un corps soit dans une voiture à bras, voire même dans un tombereau. Adversaire résolu de confier le monopole à une société de pompes funèbres, la municipalité met à l’étude le 5 mars 1933, le projet d’achat d’un corbillard. Elle s’adresse alors au maire de Vert le Grand afin d’obtenir des explications sur l’organisation de ce service dans sa commune. Le projet n’aura pas de suite. Après examen le transport des corps est confié en mai à Monsieur Clairambeau. Le tarif des porteurs est fixé à 15 francs.

Le préfet fait part en avril que les cars Citroën effectuant la ligne Paris à Nogent/Seine prévoient trois arrêts sur la commune, Pince Vent, Croix Saint Nicolas et le café des sports.

Le conseil municipal décide au mois d’avril de mettre une taxe d'habitation au taux de 2%. Goudronnage au mois de mai de la Grande Rue et de la rue de Lagny.

Le chemin rural dit « Voirie des grands clos » est barré par des propriétaires à un endroit de son parcours, ce qui prive la commune de la jouissance de circulation. Ces faits sont très rapidement constatés par maître Jacquemin, huissier à Boissy, le 5 mai 1933.

La maison de René Strauss, 5 rue Théodore de Bouville à Paris, offre aux municipalités du machefer à titre gratuit à prendre soit à Ivry sur camion, soit à Romainville sur wagon.

Un marché de gré à gré est passé au mois de mai avec la société Fusion des gaz, 12 rue de Monceau à Paris pour une fourniture de goudron brut pour une somme totale de 7 200 francs pour les voies vicinales.

La loi du 29 novembre 1932, déclare que le Président Paul Doumer à bien mérité de la Patrie. Le conseil municipal après délibération adopte en août la proposition de Monsieur le maire de placer l’effigie du Président dans la salle de la mairie.

Il est demandé au mois d’août, à l’administration des postes, l’installation d’un poste taxiphone à l’extérieur lors de la fermeture du bureau soit de 18h à 8h et de 12h à 14h. La poste fait savoir en septembre,  qu’elle ne peut faute de moyen réaliser cette liaison.

Un poste de secours est placé en septembre chez Monsieur Paret, une plaque indicatrice est placée sur sa maison.

La municipalité sollicite en septembre Monsieur le Préfet, afin d’obtenir un secours à prendre sur le produit du fonds commun des amendes de police correctionnelles pour effectuer des travaux urgents à l’église et à la mairie. Une somme de 500 francs sera allouée à la commune.

Des boîtes en bois entourées de paille sont installées en décembre pour préserver les bornes fontaines pendant les grandes gelées.

La crise économique ayant tendance à continuer, le conseil municipal décide en février 1934 de créer un fonds communal de chômage et demande une subvention départementale et une aide de l’Etat. Ce fonds de chômage sera momentanément supprimé en juin. N’ayant pas de travail à donner aux chômeurs, le conseil décide en juillet de rouvrir la caisse, après approbation de Monsieur le Préfet.

Lors de la séance du 19 mai 1934, Monsieur Auguste Forestier ayant obtenu la majorité absolu au 1er tour est proclamé maire, mais ce dernier refuse, ainsi que Monsieur André Moinard pour raison de santé. Monsieur Forestier sera élu maire de la commune le 1er juin 1934.

Sur proposition de Monsieur Jean Lafenetre, la commission des travaux est chargée en juin d’examiner la possibilité de nettoyer les rues en les arrosant, en se servant des bouches d’incendie. La société Eau et Assainissement offre de fournir gratuitement l’eau nécessaire le samedi.

Il est demandé en janvier 1935 à Monsieur Chatriot, cantonnier, de bien vouloir balayer de bonne heure les rues du village, par temps de neige quitte à prendre son repos le soir ou le lendemain.

Des branches des arbres qui bordent la route nationale sont souvent brisées par le vent et tombent sur la chaussée, risquant de causer des accidents graves. La municipalité se verra donc dans la nécessité d’abattre ces arbres. La vente de ces derniers se fera au profit de la commune. Monsieur Vermant en sera l’acquéreur.

Le 17 mai, nouvelle élection des conseillers municipaux à la suite de la démission de six d’entre eux.

Monsieur Bonnefois est autorisé en mai à déposer du bois sur les chemins ruraux. Il s’engage a ne pas gêner la circulation et à donner 10 m3 de bois environ aux indigents de la commune.

Sur instruction de Monsieur le Préfet, concernant un abaissement du prix de la vie, le maire s’engage le 10 août à prévenir les commerçants du pays.

Aucun  des chemins ruraux n’étant désigné par une pancarte, le conseil municipal décide en septembre de faire le nécessaire, de même  pour les poteaux indicateurs de la route nationale. Les Etablissements Renault fourniront en novembre quatre panneaux.

La municipalité accepte en décembre 1935 de faire partie du syndicat intercommunal pour la défense des intérêts des usagers du gaz.

Démolition en février 1936 de l’immeuble Tardif jusqu’à une hauteur de 2 mètres, les murs seront recouverts de tuiles plates. Monsieur Froger s’engage a effectuer les travaux pour une somme de 1 000 francs tout compris et à terminer les travaux avant le 1er mai.

Le projet de morcellement du « Champ Garni » ne répond a aucun besoin de la localité de La Queue en Brie, agglomération exclusivement rurale, dépourvue de tout centre industriel pour lequel pourrait être envisagé la création de jardins ouvriers. Le conseil municipal ne donnera pas un avis favorable.

Election le 10 mai 1936 de Jean Lafenetre comme maire. Le curage du ru et l’enlèvement des boues sont effectués par Monsieur Froger pour une somme forfaitaire de 2 600 francs. Les chômeurs seront occupés à casser les pierres rue de Lagny.

Sur la demande du président du lotissement de la « Fontaine des Bordes », il est demandé à l’administration des PTT l’installation d’une boîte aux lettres dans le lotissement. Il est décidé également de fournir  de l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de cinq lampes d’éclairage public.

Une lettre recommandée est envoyée en janvier 1937, à Monsieur Gianni, le mettant en demeure de remettre en état l’avenue des Bordes à l’entrée de son chantier de la carrière dans un délai d’un mois.

Remplacement en mai des poteaux indiquant la vitesse maximum dans la traversée du village par d’autres avec les indications vitesse autorisée 40 km/h et défense de doubler.

Le poste de garde champêtre est supprimé dans la commune le 31 juillet 1937. Le titulaire Monsieur Philippe Louis est nommé dans la police d’Etat. Considérant qu’il est important de le remplacer, le conseil municipal crée l’emploi d’appariteur non assermenté.

Construction en mars 1938 pour les pompiers, d’un portique en fer à deux étages avec garde fou pour une dépense approximative de 1 500 francs.

Un marché de gré à gré est passé en avril pour la construction d’un poste de pompier et de police rue du Four. La pompe à bras et les accessoires sont remisés chez un particulier. La route nationale étant très fréquentée, il devient indispensable de construire une petit refuge pour abriter la nuit les passants sans ressource. Commune rurale de 478 habitants, ayant contracté plusieurs emprunts onéreux pour la remise en état des routes et la construction de l’école, elle sollicite une subvention du département.

Le projet de la mairie-école, repris en novembre 1939, aboutit finalement en 1938. L’école Jean Jaurès, construite à côté de la mairie-école, se compose de 4 classes et 2 logements de fonction ; elle est inaugurée en octobre.

Une souscription publique est lancée en janvier 1939 pour l’achat d’une motopompe. Les voies du lotissement de « La Fontaine des Bordes » sont classées le 28 janvier 1939 dans la voirie urbaine.

Un taxiphone est installé à l’extérieur du bureau de poste le 21 avril 1939, afin que le public puisse téléphoner pendant les heures de fermetures du bureau et notamment en cas de demande de secours. La commune s’engage à supporter les frais d’éclairage du poste et sa lanterne de signalisation.

 

Période de 1939 à 1945

Il est décidé le 2 septembre 1939, de réquisitionner une camionnette pour aller chercher de la farine chez le fournisseur habituel du boulanger, celui-ci ne passant plus, les clients viendront s'approvisionner à la boulangerie.

M. Debanne remplace M. Froger mobilisé à la tête du Corps des sapeurs-pompiers durant son absence.

Sur l'initiative de M. Gaucher 1er adjoint, le conseil municipal décide d'allouer aux militaires mobilisés sans salaire ni traitement, une somme de 20 frs pour les fêtes de Noël et du Jour de l'An.

M. Carré secrétaire de mairie étant mobilisé, il est remplacé momentanément en mai 1940 pendant les hostilités par Mme Lucienne Laisné demeurant 16, route de Paris. Le 21 septembre , après cinq mois a ce poste, le conseil municipal remercie Mme Laisné du dévouement qu'elle a apporté dans ses fonctions en lui attribuant un mois de préavis et un mois de gratification.

La société du Golf d'Ormesson ayant cessé son activité depuis 1939, le chemin rural est de nouveau rendu à la circulation. Les redevances des années 1939 et 1940 sont annulés.

L'hiver étant exceptionnellement vigoureux, le conseil municipal s'adresse en février 1941, à M. le Préfet afin que se dernier face le nécessaire pour ravitailler la commune en charbon et en viande. La boucherie étant fermé, les habitants sont obligés de se ravitailler dans les communes environnantes.

Le Conseil municipal réuni le 15 novembre, adresse à M. le maréchal Pétain, chef de l'Etat Français, l'expression de son profond respect et de sa vive gratitude pour l'œuvre de rénovation nationale qu'il a entrepris, donnant ainsi la preuve de son affection pour les Français. Il l'assure de toute sa confiance et de son dévouement.

Le Morbras n'ayant pas été curé depuis plusieurs années, un nettoyage de la rivière sur toute la traversée de la commune est nécessaire afin d'éviter des inondations préjudiciables aux cultures riveraines. M. le maire propose que le travail qui ne nécessite que la main d'œuvre, soit effectuer par des équipes d'ouvriers mis par le commissariat à la lutte contre le chômage. Le Préfet est sollicité pour l'autorisation nécessaire a cet effet.

Le maire et les conseillers municipaux flétrissent le ou les auteurs de lettres anonymes envoyées à des personnes ou a des administrations. Un portrait du maréchal Pétain est acquis par le conseil pour la somme de 250 frs.

A dater du 1er janvier 1942, les fonctionnaires du service des Ponts et Chaussées, chargés du contrôle de l'Etat, sont désignés pour exercer le contrôle municipal de la distribution d'énergie électrique.

Lors de la séance du conseil municipal du 7 mars 1943, une minute de silence est observée à la mémoire des victimes du bombardement de la nuit du 3 au 4 mars. Le presbytère est vendu pour la somme de 15 000 frs.

Classement dans la voirie urbaine, des voies privées du lotissement « La Fontaine des Bordes » moyennant le versement par l'association syndicale d'une somme de 10 000 frs.

Un contrat est signé en mars 1943 avec les pompes funèbres générales pour le service extérieur.

Monsieur Froger, lieutenant des sapeurs-pompiers est prié le 3 février 1944, d'avertir le maire du jour et de l'heure des manoeuvres mensuelles. Un représentant de la commune sera présent à celles-ci.

Une somme de 500 frs est votée le 4 août pour aider à secourir les victimes des bombardements dans le département.

La résistance s'organise dès décembre 1943, Alphonse Cherprenet, exploitant forestier et charbonnier, est responsable des FFI de La Queue en Brie, avec François et Ernest Paret. Ils se chargent du ravitaillement des maquisards, réfugiés dans le Bois Notre Dame.

Depuis le mois de février 1944, un « maquis » d'une trentaine d'hommes est organisé dans le Bois Notre-Dame au carrefour des Huit Routes. Le groupe de Résistance est commandé par Bariteau dit le lieutenant, qui reçoit ses ordres du capitaine Grandchef de Noiseau et qui s'occupe activement de la résistance à Lésigny.

Les 10 et 11 août, deux postes de commandement d'unité de DCA et de parachutistes s'installent pour quelques jours au château des Mûrets à l'aide de camions réquisitionnés sur les routes de la région. Ils sont remplacés le 17 par un important convoi de fourragères, chariots et fourgons lourdement chargés de vivres et de munitions, qui repart le lendemain en direction d'Emerainville. Le même jour, des canons de DCA et anti-chars prennent position au changement de département, dans la pommeraie de M. Marin et dans le clos de madame Roger, près du carrefour de la Croix Saint Nicolas. La route nationale est très animée par les convois de troupes et de matériel filant vers l'est. Un camion en panne est abandonné et détruit par les Allemands, voirie des Grand Clos.

Le 18, des troupes en camions stationnent de la Croix Saint Nicolas à la rue de Lagny. Ce sont des « hussards de la Mort », très exigeants, qui s'introduisent dans les maisons voisines : heureusement, ils partent le soir, de même que l'artillerie et le village retombe dans un grand calme.

Le dimanche s'annonce paisible, après un violent orage qui s'est déchaîné pendant la nuit, mais vers seize heures, une voiture de la Croix Rouge arrive en trombe dans la Grande Rue et s'arrête à la mairie. Les occupants, des officiers allemands d'une formation sanitaire, après avoir déchargé leurs armes sur des passants route nationale, demandent au maire avec insistance : il faut en toute hâte trouver quarante matelas et de la paille à transporter au château des Mûrets, devant servir à abriter les blessés. Vingt-cinq chambres sont réquisitionnées dans le centre du village. En attendant, ils s'emparent de bouteilles de champagne chez M. Morel d'Arleux et le maire Lafenêtre. La voiture démarre et ils vont semer la panique au préau des écoles d'Ormesson où se déroule une fête pour les prisonniers.

Le lendemain matin, il faut donc aller de porte en porte prendre livraison des matelas requis la veille. Un char allemand qui se dirige vers Ozoir a sa direction en si mauvais état qu'il s'arrête tous les deux cents mètres pour reprendre sa route, il est bientôt suivi par une voiture armée, et plus rien. Derrière les bois, le canon gronde et des mitrailleuses crépitent, puis des avions ronflent également au loin. La canonnade devient violente dans la soirée. Dès la nuit, la circulation reprend sur la route nationale. A ce moment, les malfaiteurs armés s'introduisent à la ferme de l'Hermitage et se font remettre des bijoux, une importante somme d'argent et deux bicyclettes.

La matinée du mardi est paisible : quelques rares coups de canon, mais chacun remarque que les voitures militaires se dirigent à Fontenay-Trésigny. On apprend que sept cent Allemands environ viennent d'arriver à Pontault, où ils ramassent les bicyclettes (il viennent même à La Queue-en-Brie) s'emparant des chevaux et des charrettes pour aller à Brie Comte Robert. Un Allemand étant tué à Pontault, des otages sont pris, puis bientôt relâchés. Au crépuscule, de violentes explosions ébranlent les maisons, des convois passent et les cultivateurs ont caché leurs chevaux. Après une nuit assez calme, la canonnade violente se rapproche et les Laiteries Modernes de Villiers ne peuvent faire leur tournée habituelle de ramassage de lait en Seine et Marne.

Sous un très violent orage, des convois traversent le village, se dirigeant vers la Marne. A l'aube du jeudi, de fortes déflagrations secouent l'air, un grand panache de fumée noire : le fort de Sucy saute ! Des attelages montent la rue Fourrée pour aller on ne sait où. Vers 8 heures, des membres du comité de Villiers arrivent pour ramasser le lait destiné aux enfants de cette ville et perquisitionnent à La Briqueterie.

Le 24 août, un groupe d'homme mandaté par le Comité de Résistance et le Comité local de Libération pénètre dans la mairie de La Queue-en-Brie. Devant la carence des pouvoirs publics, balayés par l'offensive des troupes alliées, il faut dans les plus brefs délais, mettre en place une commission administrative provisoire qui prendra en main les destinées de la commune. Monsieur Jacques M. Morel d'Arleux en est nommé président avec Jean Carré comme secrétaire et six membres. Une milice populaire locale est aussitôt créée afin de maintenir, le cas échéant, l'ordre sur le territoire

La Libération semble proche et, le vendredi matin 25 août, des fantassins allemands harassés, venant de Bicêtre, demandent à être transportés en voiture. Une charrette de la ferme et une camionnette des laiteries les conduisent à Roissy. Le corps de police est crée la veille est alerté dans l'après midi, il s'agit de calmer et de chasser du village un groupe de jeunes gens du Plessis venus en auto, armés de revolvers, en quête d'un coup à faire. Quelle témérité ! Le village risquerait gros : environ deux cents Allemands y stationnent. Ils repartent et tout rentre dans le calme jusqu'au lendemain matin, où règne sur les routes une grande animation.

De bonne heure, une unité d'artillerie de DCA dénommée « Chittam » (cent cinquante hommes environ), installe autour du village des pièces de 88 et de 20 venant de la région parisienne. Le chef, Oberlieutenant sans doute, s'installe à l'entrée du parc des Mûrets sous un sapin. Quelques voitures de la Croix Rouge arrivent aux communes du château et transportent, route nationale dans le chantier Cherprenet, six des matelas fournis le lundi précédent pour une formation sanitaire qui ne vint pas.

A 8h30, un soldat est envoyé par l'officier pour détruire à la poste le standard téléphonique. Cinq grenades explosent : le bureau de poste est jonché de débris. Il arrive à la mairie pour faire de même et comme le téléphone n'y est pas installé, il allume une cigarette, en donne à l'appariteur et au secrétaire de mairie, et en souriant dit : « Demain, la guerre est finie ici ! ». Pourvu que ce soit vrai et que le village n'en souffre pas. Il faut donc donner l'ordre de ne pas circuler dans les rues et les champs, surtout du côté du front (vers Paris ou Ozoir).

Un fermier conduisant ses chevaux vers le Bois Notre-Dame essuie une rafale d'arme automatique. Un jeune poulain est touché, qu'on est obligé d'abattre et de débiter. L'angoisse se peint sur tous les visages. Dans la soirée, des avions de reconnaissance américain survolent les positions du lotissement et surtout du changement de département, reçoivent deux coups de canon de 20. Ils reviennent alors observer plus longuement les pièces et les véhicules camouflés.

A 19h30, premier coup de canon. Les blindés américains débouchent des Bois Notre Dame à 19h00 par la route Royale et la route de Lésigny, se faufilent à travers bois et essuient quelques obus de 88. Ils tirent du pavé de Pontault et de la lisière de la forêt, pilonnant le changement de département et la plaine. La route nationale et le village ne sont pas épargnés et des obus ronflant au-dessus vont exploser au loin à La Varennes et à Champigny. Bon nombre de maiso,ns, rue de l'Avenir, route nationale, sont touchés.

Lors du bombardement du 26 août, la maison de la famille Landry, chemin de l'Avenir sera endommagée. Eliane Teillet, âgée de 16 ans, résidant 22, rue de Lagny sortie imprudemment est mortellement blessé par l'explosion d'un obus. Ses funérailles seront célébrées aux frais de la commune. Une autre tombe dans une pièce d'habitation de la ferme de l'Hermitage, sans exploser, heureusement. Une jeune fille est blessée à la Briqueterie et un cheval est tué, cependant qu'à une des fermes, route nationale, deux génisses qui n'ont pu être rentrées à l'étable sont tuées par des éclats dans le clos derrière la ferme. Un tracteur à chenille et une voiture tout terrain sont incendiés et projettent aux alentours des débris hétéroclites de bidons, d'équipements et d'obus.

Les Allemands occupant la pommeraie de M. Marin se sauvent en toute hâte et, dans un grand désordre, abandonnent les canons, munitions, voitures, bagages, bicyclettes devant la violence et la précision du feu de l'adversaire. Deux des leurs gisent sur les champs, de part et d'autre de la route nationale. Des pansements ensanglantés, des uniformes maculés de sang font présumer qu'il y eut des blessés, ils furent probablement soignés au pavillon des Mûrets et évacués.

Dès 22h30, on entend des armes automatiques assez rapprochées, le canon au loin et le ronflement des blindés américains prenant la route de Roissy. Les positions du Pont Banneret, du lotissement, du dépôt de Pathé-Cinéma sont évacués vivement et en ordre. Les combattants se retirent par la ferme des Bordes et la route du Plessis. Ne se reconnaissant plus, ils se fusillent entre eux et, à 23h00, un avion américain laisse tomber deux grosses bombes qui coupent la route du Plessis. Des chars servis par des SS sortent de la station TSF de Noiseau et, par les champs, regagnent la route nationale en face de Champlain. L'un mitraille la façade de l'auberge, tandis qu'un autre est resté en panne dans le fossé des nageoires, d'où il est tiré par le dernier tracteur à chenilles. On peut distinguer du village le sourd et puissant ronflement continu des blindés américains et les acclamations frénétiques des gens de Pontault. Le petit jour arrive, chacun met le nez au vent. Les deux blessés transportés chez le docteur Autissier à Combault, puis à l'hôpital Saint Antoine, l'une d'entre elle expirera le lendemain. Une auto et un camion venant de la route de Noiseau, vers 7h30, roulant à vive allure sur la route nationale, mitraillent la population se trouvant sur le champ de bataille : pas de victimes. Un américain met sa mitrailleuse en batterie au Pavé de Pontault, tue les chauffeurs, les autres occupants se rendent.

La conduite d'eau a été coupée à Briqueterie et les fils électriques, sectionnés par les éclats d'obus, traînent dans bien des endroits. Il reste deux canons de 88, trois canons de 20, un obusier, des camions, des autos touchées par des éclats et un autobus de la STCRP bourré de munitions et d'explosifs.

Dimanche dans l'après midi, les premiers Américains traversent le village sous les acclamations d'un peuple libéré.

Le 28 août, les membres de la Commission administrative provisoire de La Queue-en-Brie se réunissent de nouveau, monsieur Cherprenet se voit chargé de l'enlèvement des engins de guerre qui pourraient être dangereux. Les canons seront placés sur la place de la Tour près du monument aux Morts.

Les colis des prisonniers qui n'ont pas pu être acheminées au mois d'août, seront distribués aux indigents et sinistrés.

Une somme de 10 000 frs est votée le 1er octobre 1944, pour aider les prisonniers. Il est décidé de ne plus continuer la culture du jardin par les enfants de l'école. Le jardin sera partagé entre le cantonnier et l'appariteur.

La cérémonie du 11 novembre 1944, se déroulera en présence des anciens combattants et l'étoile de l'avenir. Les enfants de l'école seront invités à se joindre à la municipalité pour constituer le cortège qui se rendra aux monuments aux Morts et au cimetière.

En novembre 1944, le conseil municipal signale à monsieur le Préfet que le ravitaillement de la commune en pomme de terre est défectueux ainsi que l'approvisionnement en charcuterie dont la répartition est irrégulière et insuffisante. D'autre part on trouve anormal d'aller chaque mois à Blanc Mesnil situé à 30 km, chercher douze litres de pétrole chez un marchand de couleur, alors qu'il pourrait être plus simple d'avoir une avance ou de désigner dans le canton de Boissy-Saint-Léger, très peuplé, un grossiste accrédité comme répartiteur.

Le Conseil municipal sollicite, le 1er février 1945, le rattachement de la commune de La Queue-en-Brie à l'hôpital de Créteil au lieu de celui de Villeneuve-Saint-Georges ou de Montfermeil, encombrés trop souvent par les malades et pour lesquels il n'existe aucun moyen de transport.

Constatant l'augmentation très sensible des dépenses du budget communal, sans que les recettes s'ensuivent, le conseil municipal sollicite de monsieur le Préfet pour une participation plus élevée aux budgets communaux.

Le Conseil municipal formé en majeure partie par les membres du comité de Libération, se considérant représenter l'unanimité de la population, élève une énergique protestation contre l'élargissement des personnes arrêtées au moment de la Libération sur des preuves indiscutables de collaboration ou d'intelligence avec l'ennemi, ainsi qu'en fait foi des dossiers contenant des pièces originales et des témoignages régulièrement enregistrés et signés. Il est demandé instamment que ces élargissements ne soient jamais exécutés sans consulter les dossiers constituées par les commissions d'épuration locales et sans en entendre les représentants. Le conseil se dégage de toutes responsabilités contre les incidents graves qui pourraient aller jusqu'à amener les victimes des dites personnes à se faire justice elles-mêmes, ce qui serait infiniment regrettable et blâmable. Il est réclamé en outre, aux pouvoirs responsables une instruction nouvelle des dossiers des inculpés mis en liberté. Demande est faite que les autorités administratives veuillent reconnaître une existence légale et juridique des comités locaux de libération ayant été régulièrement habilités par le Préfet de Seine et Oise et qui ont assumé avec fermeté et sagesse, l'administration des communes qu'ils avaient mission de gérer.

Dissolution le 21 mars 1945, de l'association syndicale « La Fontaine des Bordes ». Il est demandé le 9 juin à monsieur Deudon, boucher du village d'ouvrir sa boutique une demi-journée à chaque répartition de viande.

Réfection en juillet de l'éclairage public par monsieur Blot, entrepreneur d'électricité à Villeneuve Saint Georges pour une somme de 14 150 frs.

Les cérémonies de la Libération du village se dérouleront le dimanche 26 août 1945 à 11 heures. Le rassemblement a lieu sur la route nationale, le défilé empruntera la Grande Rue jusqu'à la place de la Tour où se déroulera les allocutions, puis une gerbe sera déposée au cimetière. Cette manifestation se déroulera avec le concours d'un détachement de l'infanterie coloniale de la 1ère division des Forces libre en arme et de la musique du corps des sapeurs-pompiers, des sociétés d'anciens combattants, des enfants des écoles et des sociétés locales. Un vin d'honneur sera servi à la mairie à la fin de la cérémonie aux différents participants.

Afin d'éviter le gel des bornes fontaines pendant l'hiver, il est décidé de poser des coffrages bourrés de paille afin de ne pas ouvrir le purgeur dont l'eau est gelée dans les caniveaux.

 

Période de 1946 à 1952

Un recensement des logements vacants est effectué, leurs propriétaires seront mis en demeure de les louer d'urgence.

En 1946, devant le manque de farine chez le boulanger et l'incertitude d'une prochaine livraison, il ne sera délivré de pain qu'aux habitants de la commune sur présentation de la carte d'alimentation et à raison de 200 grammes par personne en attendant un ravitaillement normal.

Le camion de 10 tonnes de la maison Tydel Thomas de Paris, transportant à peu près chaque jour ouvrable une cinquantaine de mètres cubes de terre qu'il déverse dans la carrière avenue des Bordes depuis février 1946, déterriore la chaussée. Le Conseil municipal décide le 27 juin de fixer une redevance de 10 frs par voyage.

La candidature du docteur Vincent pour deux consultations par semaine est acceptée le 18 octobre, dans l'attente de l'aménagement d'un local.

La commune ne disposant pas de ressources nécessaires pour faire face à ses dépenses, se trouve dans l'obligation de recourir à un emprunt de 700 000 frs auprès du Crédit Foncier de France, remboursable sur 30 ans à compter de 1947

Le service des eaux étant défectueux, il est fait appel le 8 janvier 1947, au concours gratuit du génie rural en vue d'une amélioration de la distribution.

Les cultivateurs possédant des tracteurs agricoles non munis de pneus et qui abîment les chaussées lorsqu'ils sont obligés de les traverser pour la culture des champs riverains sont dans l'obligation d'équiper leurs engins de pneus.

Sur proposition de monsieur le Maire, un mandat de 500 frs est envoyé à chaque soldat de La Queue-en-Brie sous les drapeaux. La dépense s'élève à 2 000 frs.

La municipalité de La Queue-en-Brie, s'associe aux communes du Plessis-Trévise et de Villiers-sur-Marne pour exprimer le désir d'être rattachées au département de la Seine.

L'administration des PTT est sollicitée le 4 juin 1947, afin de fournir un devis pour l'installation du téléphone à la mairie.L’administration des PTT est sollicitée le 4 juin 1947, afin de fournir un devis pour l’installation du téléphone à la mairie.

Un voyage de fin d’année scolaire est organisé à Dieppe le 4 juillet 1947. Les enfants au nombre de 80 environs seront surveillés par leurs instituteurs accompagnés de parents. Une subvention communale de 20.000 francs est accordée à la caisse des écoles pour permettre la réalisation de cette sortie.

Monsieur le Maire met en octobre 1947, le sous-préfet au courant des nombreux vols commis au lotissement de la Fontaine des Bordes et lui demande de faire exercer une surveillance particulière afin de faire cesser cet état de choses.

Le 1er février est institué un marché place de la Tour, ainsi qu’un comité d’entraide, composé de mesdames Philippe, Bissos, Dessomme, messieurs Trespeuch, Carré, ainsi que monsieur le Curé et monsieur le Maire.

Décès de monsieur Corniaud, garde appariteur depuis 1937, ses obsèques seront prises en charge par la commune. A dater du 8 mars 1948, la mairie sera ouverte le samedi de 17h à 19h.

Un voyage de fin d'année scolaire est organisé à Dieppe le 4 juillet 1947. Les enfants au nombre de 80 environs seront surveillés par leurs instituteurs accompagnés de parents. Une subvention communale de 20 000 frs est accordée à la caisse des écoles pour permettre la réalisation de cette sortie.

Monsieur le Maire met en octobre 1947, le sous-Préfet au courant des nombreux vols commis au lotissement de la Fontaine des Bordes et lui demande de faire exercer une surveillance particulière afin de faire cesser cet état de choses.

Election le 31 octobre du nouveau Conseil municipal. Monsieur Jacques Morel d'Arleux est élu maire, il a comme adjoints, messieurs Jean Lafenètre et Raymond Trespeuch.

Le corps de monsieur Pédro est inhumé en 1948 dans le caveau des combattants morts au champ d'honneur. Son nom sera inscrit en 1949 sur le monument aux Morts.

Le 1er février est institué un marché place de la Tour, ainsi qu'un comité d'entraide, composé de mesdames Philippe, Bissos, Desomme, messieurs Trespeuch, Carré ainsi que monsieur le Curé et monsieur le Maire.

Décès de monsieur Corniaud, garde appariteur depuis 1937, décède en février 1938, ses obsèques seront pris en charge par la commune. N'ayant pas été remplacé, c'est le cantonnier qui est souvent employé comme appariteur. Le conseil sollicite en 1951, monsieur le Préfet afin d'avoir l'autorisation d'embaucher chaque année pour une cinquantaine de jours environs un cantonnier auxiliaire.

La cabane du cantonnier appartenant aux Ponts et Chaussée, située à la Croix Saint Nicolas bouchant la visibilité aux voitures, risque de causer des accidents. N'étant pas d'une grande utilité, car il se trouve une cabane identique à 500 m en face de la station TSF et une autre à 800 m sur la RN 4 à Pince Vent, elle sera supprimée.

A dater du 8 mars 1948, la mairie sera ouverte le samedi de 17h à 19 h.

Le Conseil municipal accepte le 17 avril le principe de l'achat de maillots et de culottes de sports délivrés aux élèves devant participer à la fête cantonale de gymnastique de juin. Les effets seront rangés ensuite à l'école où à la mairie.

Le Conseil forme le vœu que la fermeture de la boulangerie ait lieu un autre jour que le dimanche.

Inauguration des bains douches dans la maire-école le 8 mai 1948. La rue de Lagny est dénommée rue du Général Leclerc, la cérémonie à lieu le 29 août à 11h.

Etant donné, la crise grave du logement qui sévit dans la commune, il est créé le 17 octobre 1948, une commission chargée d'enquêter sur les logements vacants.

En cette année 1948, la commune de La Queue-en-Brie se trouve reclassée dans la zone de Paris. La route du Plessis reste un chemin communal.

A la suite de ses nombreux refus d'obéissance aux ordres du maire, son absentéisme et son état d'ébriété presque hebdomadaire qui en fait la risée de tous les enfants, le cantonnier Gaston Houé est traduit en mars 1949 devant le conseil de discipline afin d'obtenir son licenciement. Ce dernier donnera sa démission en janvier 1950.

La pénurie d'eau qui touche la commune depuis plusieurs années, due à l'insuffisance du débit du puit de La Queue-en-Brie, amène la municipalité a voté un emprunt de 1 100 000 frs pour les travaux de distribution d'eau potable.

Le Touring Club de France décerne à la commune un diplôme d'encouragement concernant le concours d'hygiène et bonne tenue des villages de moins de 1 000 habitants.

Le personnel communal se compose en 1950, d'un secrétaire de mairie (instituteur), une femme de service et un cantonnier monsieur Dumont qui a remplacé monsieur Houé.

Aménagement en juin 1950, place de la Tour de deux boulodromes par quelques personnes de bonne volonté et le cantonnier. A cette occasion il sera acheté 4 paires de boules et 2 cochonnets.

Monsieur Padé, boucherie chevaline est autorisé en 1952 à s'installer pour vendre une fois par semaine, dans le même temps monsieur Latour boucher à Chennevières essuie pour sa part un refus de vendre à La Queue-en-Brie.

Installation d'une sirène incendie au clocher de l'église par monsieur Ribier de Champigny pour une somme de 79 500 frs, l'Etat subventionnera 30% de la somme. Cette sirène sera déplacée l'année suivante sur le toit de la mairie.

La municipalité de La Queue-en-Brie, s’associe aux communes du Plessis-Trévise et de Villiers-sur-Marne pour exprimer le désir d’être rattachées au département de la Seine.

Le conseil municipal accepte le 17 avril le principe de l’achat de maillots et de culottes de sports délivrés aux élèves devant participer à la fête cantonale de gymnastique de juin. Les effets seront rangés ensuite à l’école où à la mairie.

Le conseil forme le vœu que la fermeture de la boulangerie ait lieu un autre jour que le dimanche.

Inauguration des bains douches dans la mairie école le 8 mai 1948. La rue de Lagny est dénommée rue du Général Leclerc, la cérémonie à lieu le 29 août à 11h.

Etant donné, la crise grave du logement qui sévis dans la commune, il est crée le 17 octobre 1948, une commission qui est chargée d’enquêter sur les logements vacants.

En cette année 1948, la commune de La Queue-en-Brie se trouve reclassée dans la zone de Paris. La route du Plessis reste un chemin communal.

A la suite de ses nombreux refus d’obéissance aux ordres du maire, son absentéisme et son état d’ébriété presque hebdomadaire qui en fait la risée de tous les enfants, le cantonnier Gaston Houé est traduit en mars 1949 devant le conseil de discipline afin d’obtenir son licenciement. Ce dernier donnera sa démission en janvier 1950.

La pénurie d’eau qui touche la commune depuis plusieurs années, due à l’insuffisance du débit du puit de La Queue en Brie, amène la municipalité a voté un emprunt de 1 100 000 francs pour les travaux de distribution d’eau potable.

Le Touring Club de France décerne à la commune un diplôme d’encouragement concernant le concours d’hygiène et bonne tenue des villages de moins de 1 000 habitants.

Le personnel communal se compose en 1950, d’un secrétaire de mairie (instituteur), une femme de service et un cantonnier Monsieur Dumont qui a remplacé monsieur Houé.

Aménagement en juin 1950, place de la Tour de deux boulodromes par quelques personnes de bonne volonté et le cantonnier. A cette occasion il sera acheté 4 paires de boules et 2 cochonnets.

 

Période de 1953 à 1959.

Le 3 janvier 1953, l’électrification du hameau de Champlain est décidée pour une dépense d’environ 2 450 000 francs. Des emprunts seront réalisés auprès du Crédit Agricole et du Crédit Foncier de France, ainsi qu’une imposition extraordinaire.

La commune adhère en mars, à la création d’un syndicat intercommunal en vue de la réalisation d’une colonie de vacances à Retournac (Haute Loire). Elle rejoint les communes de Villiers-sur-Marne, Boissy-Saint-Léger, le Plessis-Trévise, Sucy et Chennevières

Le 9 mai, monsieur Jacques Morel d’Arleux est réélu maire de La Queue-en-Brie, il a comme adjoint monsieur Lafenètre et madame Dessomme, infirmière de son état qui s’occupe de la visite des nourrissons.

Devant la difficulté rencontrée pour le logement, il est reconstitué en juin la commission des logements.

Il est décidé le 10 octobre de faire travailler les chômeurs 2 heures par jour, monsieur Armand Huche conseiller municipal est chargé de les contrôlés.

Arrachage de deux arbres place de la Tour, ils gênent les forains qui s’installent lors de la fête locale.

En janvier 1954, le Pont Banneret sur le chemin du même nom menaçant de s’effondrer, il est décidé de le faire réparer d’urgence. Monsieur Brun, ingénieur des TPE est chargé de s’occuper des travaux qui entraînent une dépense d’environ 500 000 francs. Il sera sollicité l’attribution d’une subvention auprès du fonds commun des chemins vaccinaux et ruraux.

Aménagement en avril du préau de l’école Jaurès pour l’installation d’une nouvelle classe pour un montant total de 449 200 francs.

Il est demandé en juin, aux Pompes Funèbres de remplacer les corbillards hyppomobiles par des automobiles.

Le Conseil municipal prend l’engagement le 11 décembre de faire distribuer du lait et du sucre aux 120 enfants de 6 à 11 ans fréquentant l’école primaire de la commune.

L’administration des Postes refusant d’acquérir l’immeuble mise en vente par les héritiers de madame veuve Carré où est installé le bureau de poste depuis 1885, la municipalité estimant qu’une population de 771 habitants ne peut se passer d’un tel service, se porte acquéreur de cet immeuble pour 400 000 francs. Un emprunt du montant total est souscrit en février 1955 auprès de la Caisse des Dépôts et Consignation, remboursable sur 10 ans.

Ayant refusé dans un premier temps, le conseil municipal accepte le 16 avril le changement de tension du réseau électrique qui de 127/220 volts à 230/380.

Il est décidé le 2 juillet, que les noms des victimes civiles de la guerre 1939-1945 seront gravés sur l’une des faces du monument aux Morts. Ce travail sera effectué par monsieur Requet des Pompes Funèbres de Chennevières pour une somme de 9 700 francs.

Des dommages de guerre ayant été attribués à la commune pour la réfection de l’église, des bâtiments communaux, et en particulier pour le remplacement des vitraux, l’abbé Gaudin recevra en février 1956, la somme de 77 900 francs pour l’indemniser de l’avance qu’il avait effectué pour les travaux de réparations.

Sur demande du comité des fêtes et en vue de l’installation des manèges lors de la fête local, les membres du Conseil municipal, à l’exception de monsieur le Maire décident le 30 juillet 1956 de faire abattre l’arbre qui se trouve devant l’habitation de monsieur Tazzarisu, place de la Tour, étant entendu que cet arbre sera le dernier à disparaître afin de conserver a cet endroit le cadre champêtre qu’en fait sa beauté.

Il est décidé en 1957, de faire installer le téléphone à la mairie et de faire démolir les WC communaux.

Le trafic routier étant en nette progression, un arrêté est pris, interdisant aux automobilistes de faire usage de l’avertisseur sonore dans la traversée du village. Des panneaux seront placés afin dans informer les automobilistes.

Un passage pour piéton sera réalisé par les Ponts et Chaussées sur la RN 4, perpendiculairement à l’habitation de monsieur Gaulherat. Deux panneaux de signalisation routière indiquent aux automobilistes ce passage pour piétons.

La municipalité adhère en 1958 au syndicat intercommunal en vue de l’entretien et de l’aménagement du lit du Morbras.

Devant la circulation de plus en plus intense dans la traversée de la localité, la commune fait entreprendre certains travaux d’aménagement des voies urbaines notamment l’élargissement de la rue du Général Leclerc, des tournants de la rue Renard et de la route de la Carrière. Ces travaux fort importants et cependant  combien nécessaire ne seront pas sans gêner lourdement le budget communal. Aussi les membres du conseil municipal sollicitent ils le concours financier du département. L’aide tant espérée sera refusée par note du sous préfet en date du 22 septembre 1958.

L’effectif scolaire étant de 175 élèves dans 4 classes, il est demandé l’ouverture du 5e classe. Cette dernière sera installée dans le préau facile à aménagé en salle de classe.

Monsieur Ricard, informe le 15 octobre 1958, monsieur le Maire, que le petit ruisseau traversant la pâture qu’il loue à monsieur De Paepe est polluée par les eaux usées du Plessis. Pour mettre un terme à cette pollution, il propose l’édification d’une station de pompage.

Le 22 novembre, le conseil municipal oblige les chômeurs de la commune inscrit au Fonds de chômage et âgés de moins de cinquante ans à effectuer deux heures de travail journalier pour le compte de la commune. Monsieur Georges Dumont cantonnier communal leur fixera leur tâche quotidienne et en surveillera l’exécution. Un deuxième emploi de cantonnier communal est crée.

Période de 1959 à 1965.

En février 1959, les habitants de la Cour Pellerin adresse une pétition à monsieur le Maire, l’informant sur les dangers que présente pour les enfants le puits situé dans cette cour, qui est non protégé et dont la margelle est à faible hauteur du sol. Malgré que le puits est une propriété privée commune, la municipalité décide afin d’éviter tout accident regrettable, de faire obstruer l’ouverture de ce puits par un couvercle à deux demi-cercles, l’un fixe, l’autre mobile permettant d’assurer toute la sécurité tout en réservant l’usage de l’eau de ce puits en cas d’incendie.

Election le 21 mars 1959, du docteur Raymond Martin à la tête de la commune. Il a comme adjoints messieurs Jacques Morel d’Arleux et René Laumet.

Une réunion a lieu le 9 avril à la Mairie, à l’initiative de monsieur le Directeur des Etablissements Hospitaliers et Charitables du département de la Seine. Cette réunion a pour objet la construction par le département de la Seine d’un hôpital psychiatrique dans la propriété du château des Murets.

La commune ne possédant aucune salle de réunion accepte le 10 octobre 1959, la proposition de monsieur Henri Charles Morin de mettre l’ancienne salle du patronage dont il est le propriétaire à la disposition de la commune, à la seule condition que les impôts afférents audit immeuble soient supporter par le budget communal. Après examen d’un architecte, l’état de la salle n’offre aucune sécurité. Devant les frais qu’occasionnerait la remise en état, le conseil  décide de considérer comme nulle et non avenant son engagement.

Des débordements et des envasements ayant été constatés de nombreuses fois dans le ruisseau Le Morbras ont provoqué des réclamations justifiées. Une étude du bassin versant est entreprise sous le contrôle du service des Ponts et Chaussées chargé de l’assainissement général du département de Seine et Oise. Afin d’assurer l’exécution des travaux nécessaires en vue d’une amélioration, les communes voisines de Sucy, Noiseau et Ormesson sont contactées afin de participer au projet.

Compte tenue de la topographie propre à la commune, du profil particulier de ses rues et carrefours et de l’intensité de plus en plus grande de la circulation dans l’agglomération, il est décidé le 28 mai 1960 de ne plus interdire l’usage des avertisseurs sonores sur le territoire de la commune.

Les membres du Conseil municipal étant en désaccord, il est décidé après des débats contradictoires de déplacé le monument aux Morts de la Place de la Tour au cimetière communal.

L’installation de lampes d’éclairage public sur la RN 4 présentant certains défauts, monsieur Deudon, électricien de son état devra y remédier en présence de monsieur Biessy président de la commission municipale des travaux.

Le directeur des contributions indirectes de la Seine et Oise autorise en septembre 1961, la distillation en atelier public dans la commune pendant la période du 15 mars au 15 avril 1962. Le bouilleur ambulant devra s’installer sur un petit terrain compris entre le Ru et la propriété Stepaniaux à proximité de la borne fontaine publique.

La société Amboile Chimie, 79 rue Ampère à Paris XVIIe est chargé en septembre a procéder à la dératisation générale de la commune pour la somme de 920 francs.

Extension du réseau électrique de la commune jusqu’au carrefour de la Tourelle en direction de Villiers. Le projet d’amélioration de l’éclairage public sur la RN 4 est accepté le 16 juin 1962.

Il est décidé de réglementer le stationnement dans la commune à compter du 1er juillet. Selon les directives fournies par monsieur le commissaire de Police de Chennevières, le stationnera se fera du 1 au 15 du mois du côté impair et du 16 au dernier jour du mois du côté pair à partir de 8h30 du matin.

Monsieur Georges Dumont cantonnier communal étant en congé de maladie du 12 mai jusqu’au 11 novembre 1962. Il est décidé en septembre de recruter un nouveau cantonnier, afin d’aider Marcel Pragout qui ne peut à lui seul exécuter tous les travaux que comporte sa charge.

Monsieur le commissaire de Police est contacté afin qu’il sévi avec énergie les conducteurs des car Renault qui dès l’aube, utilisent les avertisseurs sonore de façon exagérés et trop bruyant particulièrement au sommet de la rue Jean Jaurès.

Modification du code de la route le 12 janvier 1963. Le stationnement unilatéral alterné est modifié, côté pair du 1 au 15 du mois et du 16 au dernier jour du mois changement de côté entre 20h30 et 21h. La traversée de l’agglomération est fixée à 60 km/h.

Acquisition d’une pompe Guinard de 60 m3 pour les sapeurs-pompiers pour la somme de 11 826 francs. En cas d’incendie, elle est tractée par une camionnette de monsieur Froger, entrepreneur et chef de corps.

Les locaux de la mairie se limitent en 1963 à un secrétariat de 18 m² et à une salle des mariages, servant en même temps aux réunions du conseil municipal et différentes associations communales. Les locaux étant exigu, il y a lieu de prévoir dans l’immédiat au moins un bureau particulier pour le maire et ses adjoints et une sale de commissions pour les conseillers municipaux. Le conseil décide que les locaux seront dorénavant réservés à son usage exclusif.

A la suite de l’éclatement de Paris d’une part et d’autre part l’implantation de l’hôpital psychiatrique du département de la Seine avec ses 500 lits et tout son personnel qui a eux seuls sont doubler presque du jour au lendemain le nombre d’habitants à La Queue-en--Brie, obligeront nécessairement a plus au moins brève échéance, la Mairie à rester ouverte toute la journée, d’ou la nécessité qui se fait déjà sentir, d’avoir un secrétaire à plein temps, lequel ne saurait être logé ailleurs que sur place.

En mars 1963, le société Technique de Préfabrication est contactée afin de réaliser une cantine scolaire à l’école Jaurès. Le montage de ce bâtiment pour un montant de 43 270 francs sera financé par la subvention de la caisse scolaire et les fonds libres de la commune. La gestion de la cantine est confiée à un comité mixte dont le maire est le président. Monsieur Borny traiteur à La Varenne Saint Hilaire est retenue pour la confection des repas.

Installation en mai d’une fromagerie située en bordure de la route de Combault et du Chemin Vert.

L’état de prévision établi en 1959 ne correspondant plus à la réalité, la municipalité demande en mai 1963 à l’office des UHL de lui réservé un certains nombres d’appartements lors de la construction des 128 logements dans le Foyer des Fonctionnaires pour le relogement de la commune.

Le mauvais état des voies communales dont certaines sont devenus de véritable bourbiers, son du au fait des transports lourds effectués par la société Routière Colas, qui effectue des travaux à l’intérieur de l’hôpital. Devant les dangers de la circulation qui peuvent en résulter, il est décidé le 15 juin 1963 d’interdire à tous véhicules pesant en charge plus de 2,5 tonnes, l’accès du Chemin de la Pompe et du Chemin des Bordes à partir du Bois de sapins.

En compensation des dégâts occasionnés aux voies communales par le passage des camions de l’entreprise d’élagage Ughetto de Champigny, cette dernière propose de payer soit une redevance de 5 francs par camion ou d’effectuer gratuitement l’élagage des arbres de la commune.

Afin de réaliser la construction de 126 logements au 3F (Foyer du Fonctionnaire et de la Famille) au Bordes, la municipalité s’engage le 14 septembre 1963 a souscrire trois emprunts de garantie auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations. Le premier de 450 000 francs sur 30 ans, le second de 30 000 francs sur 6 ans et un troisième de 4 400 000 francs à sur 45 ans.

Le cantonnier Plantadis ayant quitté la commune, il est décidé en septembre d’embaucher monsieur Ferdinand Hericher domicilié 63, rue du Général De Gaulle à Chennevières.

La municipalité décide en novembre 1963, d’adhérer au Syndicat Intercommunal comprenant le Plessis- Trévise et Pontault-Combault en vue d’entreprendre des travaux afin de palier à la diminution des ressources en eau potable.

Une subvention de 330 francs est allouée à l’œuvre des colonies scolaires de vacances d’Ozoir-la-Ferrière, qui depuis 1961, assure le séjour des enfants de la commune.

En vue de pouvoir lutter plus efficacement contre les dangers d’incendie, il est décidé la construction et l’équipement d’une citerne de 30 m3 en bordure de la RN 4. En vue de bénéficier des subventions d’Etat, la municipalité demande le concours de l’ingénieur en chef du génie rural. Ce dernier précise que la réglementation prévoit qu’il doit être mis à la disposition des pompiers un minimum de 120 m3 d’eau en 2 heures de temps. Après réflexion, il est jugé préférable de renforcer les canalisations d’eau dans la partie qui s’étend de la rue de la Libération à la RN 4 et il est demandé à la Société Française de Distribution d’eau de bien vouloir étudier ce projet.

Une convention de concession est signée en janvier 1964 pour la distribution publique du gaz dans la commune auprès de Gaz de france. Cette convention annule et remplace le précédent contrat de concession approuvé le 21 novembre 1934 et qui devait prendre fin le 21 novembre 1974.

L’extension du réseau électrique basse tension Carrefour de la tourelle route de Villiers s’élève à 6 626,48 francs. Les subventions pour la réalisation des travaux s’élèvent à 5.000 francs. Il est décide que les trois nouveaux abonnés devront participer au financement soit 550 francs pour chacun d’eux.

En mars 1964, le Conseil municipal accueille favorablement les propositions de monsieur Constant Edeline propriétaire, 32 route de Combault demandant le classement en zone d’habitation basse avec jardin et espace vert de sa propriété.

Madame Mercier, tenancière de l’auberge de Petit Caporal est prié d’enlever sa terrasse et de remettre les lieux en leur état d’origine.

Implantation à l’intersection de la route du Pont Banneret et de la route de la Carrière, d’un panneau de direction indiquant le centre ville et le lotissement des Bordes.

A compter du 1er juillet 1964, l’enlèvement des ordures ménagères est confiée à l’entreprise Debs de Nogent sur Marne.

Extension en septembre du réseau électrique route de Villiers des immeubles Marmasse-Vedeva pour un montant de 6 650 francs.

Monsieur le Curé, informe monsieur le Maire le 28 septembre 1964, que la statue du Sacré Cœur, Chemin de la Montagne, a été retirée de son socle et mis à terre. Cette statue sera remise en place après nettoyage, peinture et ressemelle de façon que pareil incident ne se reproduise plus.

Le service de ramassage des élèves du lotissement est assuré à compter du 10 octobre 1964 par les cars de la SNCA.

La société Commerciale de produits laitiers, 15 avenue Sainte Marie à Créteil fait part  de son intention en octobre  de construire un atelier de conditionnement pour fromage frais, au lieu dit « La Pierre Lais » sur deux terrains contigus d’une superficie de 6 053,90 m² appartenant à messieurs Lucien et Marcel Percheron. Le Maire faisant remarquer que le déversement d’acide lactique dans le rû voisin pourrait corriger en partie la pollution des eaux du Morbras, le Conseil municipal donne un avis favorable a ce projet.

Dans la perspective d’urbanisation de la ville, le raccordement des ouvrages sur un collecteur d’eaux usés s’avère indispensable. De ce fait, la commune adhère en décembre 1964 au syndicat des Marais de Sucy – Bonneuil

 

Période de 1965 à 1971.

A compter du 1er janvier 1965, le conseil municipal décide de supprimer la taxe sur les chiens.

Le projet de convention pour la construction de 600 pavillons sur un terrain de 19 ha environ au lieu dit « Les Marnières » est signé le 10 janvier 1965 entre la commune et la société Baillon Dussine.

Le réseau communal d’éclairage public étant en mauvais état, l’électricien ayant en charge son entretien est prié de remplacer les installations défectueuses par des lampes plus modernes permettant ainsi petit à petit la remise aux normes.

Nouvelle élection municipale. Monsieur Roger Fontanille est élu maire de la Queue en Brie, le 28 mars 1965.

Le conseil municipal donne un avis favorable au principe de l’édification d’un complexe sportif intercommunal sur la commune de Chennevières, précisant toutefois que cet avis ne s’aurait engagés la commune tout au moins pour l’instant à aucune participation financière. Un syndicat intercommunal sera constitué auquel adhérera La Queue en Brie.

Compte tenu de l’implantation de l’hôpital psychiatrique et l’édification d’un ensemble de 600 logements par la société Baillon Dussine, la municipalité estime qu’il convient de prévoir l’extension de la commune. Elle classe en zone pavillonnaire la propriété Edeline à partir du Calvaire, rue de la Fontaine et route de Combault et une autre zone route de Villiers, la Fontaine des Bordes, route de la Carrière, route du Pont Banneret. Délimitation en zone de petites industries sous réserve que les entreprises désirant s’installer transfèrent leur siège social du jour où elles s’installeront dans la commune.

Acquisition d’un matériel de sonorisation auprès de la maison Parinor à Paris Xe pour la somme de 2 576,65 francs afin de remédier aux difficultés que rencontre la municipalité dans l’organisation des fêtes.

Il est décidé en juin 1965, d’améliorer le réseau d’éclairage public pour la somme de 12 00 francs. Les travaux seront effectués par l’entreprise Pamelle et Cie de saint Maur.

Monsieur Gelb fabricant d’articles d’orfèvrerie à Bagnolet, demande l’autorisation d’installer une petite usine classée 3e catégorie.

Une course cycliste dite de kermesse, patronnée par la municipalité  dénommée prix du conseil municipal est organisée à l’occasion de la fête locale.

Compte tenu du développement de la population et des nouvelles charges inéluctables, la municipalité étant dans l’impossibilité d’agrandir ou de transformer les locaux de la mairie, compressé entre le groupe scolaire Jaurès et l’église, les membres du conseil municipal demandent l’inscription au plan quinquennal de la construction de nouveaux locaux administratifs et sociaux sur un terrain de 3,3072 ha appartenant aux consorts Morel d’Arleux.

En attendant, il est décidé le 9 septembre 1965 de faire procéder au ravalement et à la réfection de la mairie. La dépense envisagée se monte approximativement à 50 000 francs, la commune devant recourir à un emprunt remboursable sur 20 ans.

Devant les problèmes d’ordre technique qui se posent fréquemment à la municipalité, il est décidé de s’assurer le concours de l’architecte DPLG Charles Murat, domicilié 129, rue du Faubourg Poissonnière à Paris Ixe.

Une subvention est votée en faveur de la société Historique de Villiers sur Marne et de la Brie Française.

La municipalité emprunte 25 000 F sur 8 ans auprès de l’Institution de Retraites et de Prévoyance des Voyageurs, Représentants et Placiers (I.R.P.V.R.P) pour l’installation d’un feu tricolore sur la RN 4.

Plusieurs emprunts seront souscrits en 1966 auprès de la caisse des Dépôts et Consignations. Le premier de 45 000 F remboursable sur 15 ans pour l’aménagement du Chemin de Combault. Un second de 70 000 F sur 15 ans pour les grosses réparations aux bâtiments communaux et un troisième de 13 000 F sur 5 ans pour l’achat d’un engin mécanique.

Deux autres emprunt à 5% sur 15 ans auprès du même organisme, l’un de 20 000 F pour la modernisation de l’éclairage public sur l’ensemble du réseau et un second de 50 000 F pour la remise en état et l’entretien des routes.

Acquisition d’un terrain de 6 000 m² appartenant aux consorts Morel d’Arleux destiné à l’implantation du groupe scolaire Pasteur au prix de 66 000 F. Un emprunt de 70 000 F est consenti et réalisé auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations.

Mme Ughetto responsable de l’entreprise qui fait exécuter gratuitement les travaux d’élagage des arbres de la commune se plaint au mois de mars de ne plus pouvoir utiliser la décharge de M. Paschoud par suite de la limitation de tonnage des véhicules sur les voies aboutissant à cette décharge. M. Morel d’Arleux accepte le dépôt de l’élagueur de tous les bois et déchets d’élagages à la décharge du « Bois la Friche » dont les consorts Morel d’Arleux sont propriétaires. Les membres du conseil municipal leurs adressent leurs plus vifs remerciement qui évitent à la commune une dépense annuelle de 980 F.  

La société  Terrassements et génie civile ouvre le 9 mars 1966, un chantier pour la construction d’un ensemble de 600 pavillons pour le compte de la SCI « Les Marnières ». La durée globale des travaux sera de trois ans échelonnés en plusieurs phases.

Le gel du mois de janvier ayant causé de sérieux dégâts, m. Roger Fontanille maire de la commune prend un arrêté le 19 mars 1966 interdisant toute circulation route de Combault et un autre limitant à 2,5 tonnes, la circulation des poids lourds route du Plessis. Selon une estimation faite par les Ponts et Chaussées, les travaux de reconstructions se montent à 41 000 F. Cette somme étant très lourde à supporter par les finances local, le conseil municipal sollicite l’aide financière de l’Etat, du département et du fonds national d’investissement routier.

Certains restaurateurs de la commune éprouvant des difficultés à servir leurs repas du soir, dont l’heure de fermeture de leur établissement est fixée à 24h. Afin de leurs donnés satisfaction, il est décidé de prolonger cette heure à 2h du matin.

Afin de moderniser l’éclairage public, la municipalité réalise un emprunt de 20 000 F au taux de 5% sur 10 ans auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations.

L’édification des Marnières et l’achèvement de 126 logements HLM aux 3 F qui seront occupés en grande partie en septembre 1966 amène une augmentation sans cesse accrue de la population qui est estimé à 1 650 habitants. Le secrétaire de mairie qui est en même temps directeur de l’école, ne peut assumer seul toutes les tâches lui incombant. Pour remédier à cela, il est crée à compter du 1er octobre 1966 un emploi de commis de mairie.

Une course cycliste dite Kermesse, patronnée par la municipalité dénommée « Prix du conseil municipal » sera organisée à l’occasion du retour de la fête patronale le dimanche 11 septembre 1966. Cette course sera ouverte aux cadets. Une subvention exceptionnelle de 600 F est votée au profit du comité des fêtes.

Un plan d’urbanisation est dressé par M. Murat architecte communal, il est prévu une zone d’activité pour répondre aux désirs exprimés par le conseil municipal.

La population effective de la commune étant évaluée pour fin 1967 à plus de 3 600 personnes, il est décidé la création à compter du 1er janvier 1967 d’un poste d’agent de bureau et de sténo dactylographe.

La construction des 3 F, de 31 logements dans l’enceinte de l’hôpital et de 594 pavillons aux Marnières dont 211 seront habités entre mars et juillet 1967, amène le conseil municipal a adopté un avant projet pour la construction d’une école maternelle de 4 classes.

Réalisation en janvier 1967 d’un emprunt de 70 000 F de 7,10% amortissable en 10 ans auprès de la Société Robert Lefèvre et Compagnie, courtier de Banque agréer à Paris destiné à financer le ravalement et l’entretien des écoles et des travaux d’assainissement et de réparation de la route allant à l’école.

Les travaux afférents au service technique prenant beaucoup d’extension, il est crée l’emploi d’ouvrier professionnel de 2e catégorie à compter du 1er juillet 1967.

Afin d’améliorer le rendement des services administratif, il est décidé le 13 juin 1967 l’installation d’une ligne téléphonique avec trois postes supplémentaires. Les travaux seront réalisés par la société Etit de Paris Xe.

A la suite de nombreuses protestations des abonnés au téléphone de la commune, concernant la réception et l’audition défectueuse sur la ligne desservant La Queue en Brie, il est demandé au serVice des Postes et Télécommunications de bien vouloir procéder a une révision sérieuse du réseau afin de satisfaire les usagers.

Création le 12 septembre 1967, d’un cours d’enseignement musical scolaire. Cet enseignement sera assuré par la Fédération des centres musicaux ruraux de France, agrées par les ministères de l’Education nationale, de l’Agriculture, de la Jeunesses et des Sports, à raison de 3 heures par semaine sur la base de 589 F de l’heure.

La municipalité emprunte 37 000 F à 5% sur 15 ans auprès de la Caisse de Dépôts et Consignations pour financer les travaux de voirie.

L’expansion rapide de la population par suite de nombreuses constructions nouvelles amène le conseil municipal a décidé la création d’un marché qui aura lieu le mardi matin et samedi après-midi qui se tiendra sur un terrain communal route de Villiers ainsi que la création d’une pharmacie dans les plus brefs délais.

L’ouverture du groupe scolaire du lotissement des Bordes (Pasteur) amène la création d’un emploi de femme de service à dater du 1er octobre 1967.

Le 3 novembre 1967, messieurs Euvrard et Forestier démissionnent de leurs postes de premier et second adjoint du conseil municipal. Ils sont remplacés à leurs postes respectifs par messieurs Yves Morel d’Arleux et Paul Deltroy.

La circulation étant de plus en plus intense, le conseil municipal demande le classement en routes départementales des voies vicinal route de Villiers, de Combault et du Pont Banneret, cette dernière aboutissant sur la RN 4.

Réalisation en 1968 d’un emprunt de 5 000 F à 5% sur 15 ans auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations destiné à financer les travaux de voiries.

L’ouverture de nouvelles classes au groupe scolaire Pasteur amène la création d’emploi de femme de service auxiliaire temporaire à temps partiel à dater du 1er mars 1968.

Construction de canalisations d’eau pluviale et usée rue Jean Jaurès pour un montant total des travaux évalués à 95 000 F. Le financement sera assuré par une subvention de 15 000 F et par un emprunt de 60 000 F ainsi qu’une participation de 20 000 F.

Compte tenu de l’augmentation d’immeubles construits au quartier des Bordes, la sécurité en cas d’incendie n’est pas assuré vu le sous équipement en alimentation en eau. Le conseil municipal demande en février le remplacement de la conduite existante de 60 mm par une de 250 mm.

Arès examen des plans présentés par M. Murat et des devis descriptif et estimatif s’élevant à la somme de 383 000 F, le conseil municipal décide la construction d’une maison pour tous.

Réalisation en mai 1968, d’un  emprunt de 39 200 F auprès de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de l’Ile de France afin de financer les travaux de voiries.

Création en mai d’un centre aéré pour les enfants des écoles pendant le mois de juillet 1968 au groupe scolaire Pasteur. Le nombre d’enfants inscrit étant d’environ 30, il y a lieu de prévoir un directeur et trois moniteurs ainsi qu’une de service. La dépense est évaluée approximativement à la somme de 4 800 F. Le repas de midi est servi à la cantine.

Aménagement de l’avenue des Bordes pour la somme de 39 200 F. La dépense sera financée par un emprunt de 200 000 F contracté auprès de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel de l’Ile de France et par une participation communale de 192 000 F.

Le recensement de 1968 fait apparaître une population de 3 012 habitants. Il est décidé la création d’emploi d’appariteur enquêteur à compter du 1er septembre 1968.

Considérant les conditions d’hygiène indispensable pour la commune, il est décidé que l’enlèvement des ordures ménagères ce fera deux fois par semaine les mardi et samedi au lieu d’une fois auparavant.

Donation en date du 20 septembre 1968, établi par Maître Niel, notaire à Ozoir la Ferrière (Seine et Marne) faite par M. et Mme René Ricard d’un terrain au lieu dit « Les Murets » d’une superficie de 34 085 m² évalué à 50 000 F.

Acquisition en novembre 1968, d’un terrain d’une superficie de 4 640 m² route de Villiers pour l’implantation d’un gymnase.

La société Baillon Dussine et Cie envisage le 6 novembre 1968 un projet d’implantation d’un ensemble de 750 logements (Mortier) sur une superficie de 19 hectares environs, avec groupe scolaire et commerces, afin que la population des nouveaux quartiers ainsi que les anciens habitants puissent y trouver les ressources et le cadre de vie d’une cité bien équilibrée.

A cette période il est décidé l’organisation de garderies pendant les vacances scolaires et les jeudis.

Devant le refus du CES de Limeil Brévannes d’accepter les élèves de la Queue en Brie, malgré que la municipalité participe à tous les frais annexe en tant que membre du Syndicat intercommunal du lycée, le conseil municipal décide le retrait de la commune du syndicat à dater du 1er janvier 1969.

M. Murat présente en janvier 1969 un dossier technique pour la construction d’une maison pour tous pour un montant total s’élevant à 458 600 F.

Madame Stepaniants informe, le 7 janvier 1969, la municipalité de la création d’une troupe théâtrale pour l’organisation de représentations dont le bénéfice revient aux œuvres communales.

Le syndicat intercommunal envisage de réaliser un complexe sportif avec piscine sur le terrain de la ferme des Bordes sur le plateau de Chennevières.

Compte tenu de l’augmentation constante du nombre d’habitants dans la commune, le conseil municipal demande en janvier le classement de la commune en catégorie supérieure de 5001 à 10 000 habitants pour l’année 2009.

Suite à la délibération en date du 13 juin 1967, concernant l’édition d’une plaquette historique de la commune intitulée « Chronique Caudacienne » de Jean Roblin, par l’imprimerie Maury de Millau (Aveyron) à 2 000 exemplaires pour 17 740,95 F. Le conseil municipal fixe la diffusion de cet ouvrage au prix de 5 F l’exemplaire par famille habitant la commune et 15 F pour toute personne extérieure.

La société Nouvelle Pathé Cinéma informe la municipalité le 15 janvier 1969, qu’elle met gracieusement à sa disposition un terrain qu’elle possède à La Queue en Brie, pour l’affecter comme plaine de jeux aux enfants de la commune.

Réalisation d’un emprunt de 20 000 F à 5% sur 5 ans, auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations pour les travaux d’éclairage de la RN 4.

Etant nécessaire de construire un nouveau groupe scolaire (Lamartine) et les besoins d’utilisation du terrain occupé par le marché communal, il est décidé en mars le déplacement de celui-ci.

La commission des travaux est chargée de déterminer les différents endroits où doivent être implantés des corbeilles à papiers fourni et poser gratuitement par la société SERUR de Beauchamps (Val d’Oise).

Après examen de la proposition de M. Forestier, il est demandé à l’administration des PTT, la pose d’une boîte à lettres près de l’arrêt du car, rue Jean Jaurès.

Il est décidé en mars 1969 la construction d’un groupe scolaire (Lamartine) de 12 classes primaires, 4 clases maternelles et 5 logements pour 2 282 905 F.

Achat d’une balayeuse ramasseuse Rolba type 32.1500 pour 86 123 F. Un emprunt pour cet achat sera souscrit auprès de la Banque Steindecker et Cie à Paris VIIIe par l’intermédiaire de la société Arbitrage et de Courtage à Paris IXe pour 86 123 F à 7,65% sur 10 ans.

Réalisation en juin d’un emprunt de 100 000 F à 5,50% sur 15 ans auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations pour les travaux de voirie.

Proposition pour la création d’armoiries par la commune. Cette dernière sera réalisée par Raymond Klein.

Sur proposition de la ville de Chennevières en date du 4 juin 1969, le conseil municipal de La Queue en Brie adopte le principe de faire bénéficier les enfants de la commune aux séjours des vacances d’été et d’hiver à Saint Gervais.

Il est décidé le 19 juin 1969, la création d’un gymnase de type B.

Ouverture en octobre d’un chantier de remblaiement privé au lieu dit « Les Marmousets » par la société V.E.T.Y dont le siège social est à Bailly (Yvelines).

La population communale approchant les 5 000 habitants, il est demandé à l’administration des PTT la création d’un nouveau bureau de poste ou l’extension de celui existant afin de répondre aux besoins de services.

Une revue d’informations municipales est crée, la société « Les Editions Municipales de France » domiciliée 7, allée Victor Hugo au Raincy en Seine Saint Denis, s’engage à l’éditer. La première parution s’effectuera le 15 décembre 1969 à 2 000 exemplaires.

Acquisition en 1970, d’un immeuble situé au 27 rue Jean Jaurès faisant face à la mairie, appartenant à M. Edmond Forestier pour y loger les services techniques et administratifs. Un emprunt de 320 000 F à 8,75% sur 15 ans est souscrit auprès de l’Union des Assurances de Paris.

Création d’une zone d’aménagement concerné à usage principale d’habitation. Cette zone dite « Le Bois la Friche et le chemin des Bordes » a une surface de 39 hectares environs. Le programme portera sur environ 1 400 logements avec réalisation d’équipements publics et privés nécessaires.

Un marché de gré à gré est passé avec l’entreprise Générale de vidanges à vapeur de Montgeron (Essonne) pour le balayage des caniveaux sur toutes les voies de l’agglomération. La dépense est évaluée à 12 000 F TTC.

La rapide expansion du quartier pavillonnaire dit « Les Bordes » qui n’a pas bénéficié des lois sur les lotissements défectueux, amène la municipalité a effectué d’urgence des travaux d’assainissements dans ce quartier sur les eaux pluviales et usées. Le projet est estimé par le service de l’équipement à la somme de 650 000 F.

Il est décidé en octobre 1970, l’acquisition d’un terrain pour équipement sportif d’une superficie de 2 ha 62a 51 ca.

Construction de canalisations d’eaux pluviales et usées rue Jean Jaurès pour la somme de 74 534,44 F.

Création le 26 octobre 1970, des classes de neige et dénomination du groupe scolaire Lamartine.

Lors du décès du Général De Gaulle le 11 novembre 1970, le conseil municipal à l’unanimité des membres présents, décide d’assister le jeudi 12 novembre à la messe qui sera célébrée en l’église Saint Nicolas de La Queue en Brie. A l’issue de cet officie, un cortège se rendra au Monument aux Morts pour y déposer une gerbe et observer une minute de silence en son souvenir.

 

Période de 1971 à 1977.

Le 20 mars 1971, M. Roger Fontanille est réélu maire pour un deuxième mandat. Il a comme adjoint messieurs Yves Morel d'Arleux et Jacques Michot. Il est crée à cette date deux postes d’adjoints supplémentaires qui seront tenus par Paul Deltroy et Jeanne Huber.

Réalisation d’un emprunt de 250 000 F sur 15ans auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations sur les fonds provenant de la Caisse d’Epargne de Corbeil Essonne, afin de réaliser les travaux de voiries route de Combault.

Assainissement en eaux pluviales et usées au quartier « La Fontaine des Bordes » dans la partie Est pour une somme s’élevant à 300 000 F. La dépense sera financée par une subvention de 20 000 F et par un emprunt de 280 000 F qui sera contracté auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations remboursable sur 30 ans.

Réalisation d’un emprunt de 200 000 F à 8,35% sur 10 ans auprès de l’Institution de Retraites des Représentants (IRREP) destiné ç financer des travaux urgents d’assainissement, rue du Général Leclerc pour une somme s’élevant à 172 700 F.

Ouverture d’une garderie maternelle le 1er octobre 1971, elle fonctionne tous les jours scolaires de 7h30 à 8h15 le matin et de 16h15 à 18h30 le soir, le jeudi et les jours de vacances scolaires de 7h30 à 18h30. Cette garderie est gratuite les jours scolaires et pour les jeudis et les vacances . Il est demandé aux familles bénéficiaires une participation de 5 F par journée complète et par enfant, repas du midi et goûter compris.

Fin des travaux des lotissements Champlan I, II et III.

Installation de trente foyers lumineux sur la RN4, entièrement financée par le District de la Région Parisienne. Il est décidé que le fonctionnement de l’éclairage public fonctionnera en permanence dans et hors agglomération dès la fin des travaux.

Le chef de Centre Téléphonique de Neuilly/Marne, propose le 12 octobre 1971, l’installation à La Queue en Brie de six cabines téléphoniques par les soins de l’administration

des Postes et Télécommunication. Les frais d’entretien de ces cabines et des appareils placés à l’intérieur sont à la charge des PTT, la comme quand a elle devra définir les emplacements et prendre à sa charge la consommation électrique ainsi que l’installation des branchements nécessaires pour l’alimentation. Les cabines seront installées sur le RN 4, aux 3 F, aux Bordes (rue Pedro/avenue Lamartine), à la Fontaine et aux Marnières rues de Savoie et de Berry.

Il est décide en décembre 1971 la prise en charge par la commune des frais d’auto école nécessaires pour la conduite des véhicules communaux (permis poids lourds et transport en commun).

Compte tenu du projet d’acquisition par l’Etat du massif boisé du « Bois Notre Dame » (arrêté inter-préfectoral des départements de Seine et Marne et du Val de Marne des 12 et 16 novembre 1971), le conseil municipal sollicite auprès de l’autorité de tutelle la mise à la disposition de la commune d’une superficie boisée égale à 10% de la superficie totale boisée existante sur le territoire communal.

Implantation en décembre 1971, d’un prototype de club de jeunes attribué gracieusement par la Direction Départementale de la Jeunesse, des Sports et des loisirs. Le prototype sera fourni par l’entreprise Jossermoz et construit sur un terrain communal au lieu dit « Les Murets » chemin de Gournay. La commune prendra en charge la construction de la dalle en ciment et des VRD nécessaires à l’implantation.

Réalisation d’un emprunt de 100 000 F à 8,35%  remboursable sur 10 ans auprès de l’Institution Nationale de Retraite et de Prévoyance des Salariés des Industries Agricoles et Alimentaires et des Commerces qui s’y rattachent (ISICA) à Paris 8e destiné à financer des travaux d’assainissement.

Aménagement intérieur de la Mairie et transformation des locaux pour la création de bureaux administratifs. Les travaux sont confiés à la société Majère Mariette et Fils de Neuilly/Marne pour une somme de 19 966 F.

La société d’aménagement pour l’extension de La Queue en Brie (SAPEUQ) aménageur à Paris 15e ayant accepter des modifications à apporter à la convention de la ZAC suite aux observations formulées par le conseil municipal en date du 9 décembre 1971, cette convention est approuvée définitivement le 24 janvier 1972 sous réserve que le financement publics (écoles, gymnase, terrain de sport, crèche, CES, etc) soit financé à partir de 1972 et jusqu’en 1974.

Réalisation en janvier 1972 d’un emprunt de 62 000 F remboursable sur 30 ans auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations destiné à financer des travaux d’assainissement.

Acquisition d’un épandeur de sel, sable modèle Epan-Sel de 350 litres avec éclairage pour le prix de 3 884,34 F qui sera fourni par la société Depaepe de Neuilly/Seine.

Afin d’éviter tous accidents éventuels pouvant provenir de l’écroulement partiel du château d’eau communal désaffecté situé chemin de Combault, il est décidé de le faire démolir. Les travaux sont confiés à l’entreprise Générale de Démolition Denis Guetat de Saint Maur pour la somme de 7 761,60 F

Suite à la délibération du 9 décembre 1971, la société Pathé Cinéma, propriétaire du terrain nécessaire pour l’aménagement d’un équipement sportif ayant refusé de le céder à la municipalité au prix autorisé par le service des Domaines, une procédure d’expropriation est engagée à son encontre. Etant donné la complexité et le formalisme de cette procédure, il est décidé de confier l’affaire au Cabinet Foncier Basse Expers à Paris 18e qui propose un forfait de 4 920 F pour l’ensemble de sa prestation.

La société Majère et Fils est contactée en février 1972, pour exécuter des travaux de maçonnerie pour l’implantation d’un club de jeunes dont le montant est de 47 550 F.

Installation de deux boîtes aux lettres rue George Sand près du groupe scolaire et 13 rue d’Alsace.

Assainissement en eaux pluviales et usées à la Fontaine des Bordes. Un avenant au marché d’adjudication du 29 novembre 1971 est passée en avril 1972 avec la société Colas pour cette deuxième tranche ce qui porte le montant du marché de 178 686,52 F à 418 682,52 F. Un avenant sera signé en décembre 1972 pour la réalisation de 200 m de canalisation, avenue Ernest Renan et le branchement des riverains. Le montant de ces travaux s’élève à 200 000 F ce qui porte le marché à la somme de 618 682,52 F.

L’autorité de tutelle ne pouvant financer en 1972, comme prévu, un groupe scolaire comprenant 10 classes primaires et 4 classes maternelles, et devant l’impossibilité d’implanter des classes maternelles préfabriquées près des groupes scolaires maternelles existants. La municipalité se trouve dans l’obligation de réaliser un groupe scolaire de 4 classes maternelles en  bâtiment préfabriqué chemin de Gournay, afin d’accueillir 125 enfants en classes maternelles à la rentrée de septembre.

Réalisation en avril 1972 d’un emprunt de 50 000 F auprès de la Caisse d’Aide à l’Equipements des Collectivités locales, destiné à financer l’acquisition de matériel de voiries et dont le remboursement s’effectuera en cinq année à partir de 1973.

Le 4avril, la SITA demande l’extension de la décharge chemin des Marmousets. Un avis favorable est donnée à cette demande sous réserve que l’entreprise autorise la ville et ses habitants à déverser gracieusement ses ordures dans la décharge.

Afin de réfectionner les trottoirs, un marché de gré à gré est passé avec la société Coopérative de Production UCP (Union des Compagnons Paveurs) 15, rue Krüger à Saint Maur des Fossés  pour une somme de 36 000 F.

La municipalité désirant acquérir en juin deux parcelles de terre contiguës (5 326 m² et  1 360 m²), charge Maître Oudin avoué, 20 rue de l’Arcade  à Paris 8e de la transaction. Le plafond des enchères est fixé à 50 000 F, la dépense sera financé par un emprunt.

Par arrêté préfectoral du 16 mai 1972, il est crée une zone d’aménagement différé.

Acquisition en juin par la municipalité d’un terrain de 10 280 m² appartenant à la ville de Saint Maur des Fossés au lieu dit « Le champ des Berchères » pour une somme de 82240 F en vue de la constitution d’une réserve financière et en sollicité la déclaration d’utilité publique. La dépense sera financée par un emprunt.

Réfection partielle du réseau d’éclairage public par EDF pour une participation communale de 7 123,07 F et aménagement des trottoirs par la société Chimique Routières et d’entreprise générale de Bonneuil pour la somme de 43 100 F.

Vu la consommation croissante en combustible, un marché de gré à gré est passé avec la maison A. Cherprenet, 3 route du Général De Gaulle pour la fourniture de combustible qui s’élève en 1972 à 80 000 F.  

Vu la croissance démographique de la ville avec la construction de 1 400 logements et l’augmentation du trafic routier qui ralentit l’intervention des forces de l’ordre, il est demandé la création d’un poste de police sur la commune.

Il est décidé le 21 juin 1972, l’acquisition de terrain d’une superficie de 3 hectares appartenant aux consorts Morel d’Arleux  pour l’implantation d’un CES au lieu dit avenue des Bordes et les Violettes. La dépense sera financé par un emprunt de 500 000 F sur 10 ans à 7,60% auprès de la Caisse Inter Professionnelle de Prévoyance des cadres et un autre auprès de la BNP.

En vue de réaliser une réserve foncière, acquisition d’une propriété de  4798 m² au lieu dit le Champtier de la Pièce Renard, appartenant à M. Attilio Merlini, 7 cité Aubry à Paris 20e .

Réalisation d’un emprunt de 1 000 000 F auprès de la Caisse des Dépôts destiné à financer les travaux d’assainissement de diverses voies dans le quartier de La Fontaine des Bordes et dont le remboursement s’effectuera en trente année à partir de 1973.

Des travaux sont entrepris pour l’installation de l’éclairage public au carrefour situé à l’intersection du Chemin de Gournay et route de Combault pour 9 541,70 F par la société R. Vannelle et Cie de Saint Maur et route de Combault situé entre le chemin de la Montagne et le chemin de Gournay pour 39 484,20 F.

Implantation gratuite sur le territoire communal de planimètres, de panneaux d’affichage et de corbeilles à papiers par la société Arsi Publicités.

Réalisation en septembre 1972 d’un emprunt de 1 000 000 F pour des travaux de voiries auprès de la Caisse d’Aide à l’Equipement des Collectivités locales  a un taux de 8% remboursable en 20 ans.

La commune de La Queue en Brie se retire du Syndicat intercommunal pour l’équipement hospitalier du Sud Est de la région parisienne étant donné qu’aucun malade de la commune n’a été admis en ce centre et qu’en outre il admet de très nombreux malades de communes non adhérentes au syndicat.

Création d’une médaille commémorative pour l’inauguration du complexe sportif évolutif couvert de la ville, ainsi qu’une médaille du mérite et une autre d’honneur de la ville.

Compte tenu de l’insuffisance d’espaces verts des grandes communes urbaines du schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme des boucles de la Marne et de l’acquisition par l’Etat du Bois Notre Dame, le conseil municipal propose aux communes voisines de se regrouper avec la ville de La Queue en Brie, pour former un syndicat intercommunal pour la réalisation, l’organisation et l’administration d’un centre de loisirs sur une partie des terres de culture de ce secteur et d’une parcelle du Bois Notre Dame.

Monsieur le Préfet du Val de Marne fait un arrêté pour la réalisation de la ZAC du Bois des Friches-Chemin des Bordes.

Adoption le 16 décembre 1972 du dossier technique présenté par l’architecte Murat pour la réalisation de l’Hôtel de Ville.

Un emprunt de 52 000 F est souscrit auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, destinés à financés des travaux de voirie. Le remboursement s’effectuera sur 15 ans à partir de 1974.

Afin de parvenir à un meilleur équilibre de ses emplois et logements et compte tenu de la pression fiscale exercée sur les contribuables, il est décidé le 31 janvier 1973, la réalisation d’une zone d’activités industrielles d’environ 5 hectares sur les terrains s’étendant entre la RN4, la route de Brie et le chemin de Villeneuve.

Un emprunt obligatoire de 200 000 F sur 20 ans est souscrit auprès de la Caisse d’Aide à l’Equipement des Collectivités Locales (CAECL) pour des travaux d’assainissements à la « Fontaine des Bordes ».

Les consorts Morel d’Arleux cède 53 m² de terrain pour la somme de 1 000 F, afin de réaliser l’élargissement d’un trottoir rue Jean Jaurès.

Un emprunt de 150 000 F remboursable sur 15 ans est souscrit auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations afin de financer des grosses réparations aux bâtiments communaux.

Il est décidé le 16 mars 1973, d’effectué l’éclairage public de la RN4 hors agglomération. Les travaux seront enTièrement financés par le District de la Région Parisienne.

L’entreprise Générale de Peinture « Le Beau Logis », 15 rue Saint Roch à Paris 1er est chargée des travaux de peinture dans les bâtiments communaux pour une somme évaluée à 48 619,61 F.

L’importance de la fréquentation de la bibliothèque municipale, tant par les enfants que par les adultes, amène la création d’une commission de bibliothèque.

Création en novembre de la ZAD « Le trou de Villeneuve » sur les terrains de la commune s’étendant entre la RN 4 et le Bois Notre Dame. Prise en charge de l’éclairage public de la résidence le Moulin de Champlan.

Acquisition en décembre d’emprises de terrains, indispensable pour l’alignement et l’aménagement de la rue Sébastopol la première de 64 m² appartenant à M. Baulinier résidant 16, rue Bouchut à Paris 15e. Ce dernier refusant de céder amiablement à la commune cette superficie de terrain, le conseil municipal demande la déclaration d’utilité publique du projet. Le montant de la dépense est évalué par les services fiscaux à 3 800 F . La seconde de 117 m² auprès de M. Jean De Paepe, domicilié 3 rue Sébastopol, qu’il cède aimablement pour un franc symbolique.

Afin de faciliter les interventions sur La Queue en Brie et les communes voisines, la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris demande la construction d’un centre de secours sur le territoire communal. La municipalité envisage alors de mettre à la disposition de la 23e Compagnie basée à Saint Maur un terrain en bordure du CD 185 d’une superficie de 3 000 m² sur le lot n° 1bis de la ZAC Le Bois des Friches -le Chemin des Bordes cédé à la commune pour l’aménageur pour un franc symbolique. Le projet restera sans suite.

Un emprunt de 547 000 F remboursable sur 30 ans est souscrit auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations pour l’acquisition d’un terrain pour la construction du CES .

L’augmentation d’élèves dans la commune amène la municipalité à envisager dès 1971 la construction d’un nouveau groupe scolaire comprenant 10 classes primaires et quatre classes maternelles pour un montant totale évalué à 3 203 958 F. Construit route de Villiers, il est dénommée le 9 février 1974 Groupe scolaire Jean Zay.

La municipalité emprunte en février 1974, 816 000 F sur 20 ans auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations pour les travaux de réalisation d’un Hôtel de Ville.

Eprouvant des difficultés de recrutement du personnel communal qui provient en grande partie du niveau insuffisant des rémunérations, la municipalité décide l’attribution d’un 13ème mois de salaire.

Réalisation en mars de deux empruntes auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations pour la réalisation du CES. L’un de 58 110 F pour la réalisation du projet et l’autre de 1 217 721 F pour les travaux exceptionnels.

Afin de rendre hommage à M. Georges Pompidou président de la République décédé le 2 avril 1974, la municipalité invite les caudaciens à participer le samedi 6 avril à 11 h à un office religieux célébré à l’église Saint Nicolas. Puis à l’issue de ce service, un cortège se rendra au cimetière afin de déposer une gerbe aux Monuments aux Morts et observer une minute de silence. D’autre part toutes les manifestations et spectacles sont supprimés sur le territoire communal en raison du deuil national. Lors de la séance du 13 mai, le conseil municipal décide de dénommer la voie de la ZAC Le Bois des Friches avenue Georges Pompidou.

Un dépôt d’épaves automobiles ayant été ouvert sans autorisation préfectorale route de Combault, le conseil municipal demande le 13 mai 1974 que des mesures soient prises pour la cessation immédiate de l’exploitation de ce commerce et exige que les lieux soient remis en parfait état de propreté.

A la suite de l’arrêté préfectoral en date du 18 avril 1974, relatif à la pose et à l’exploitation par le gaz de France d’une canalisation de transport de gaz de Taisnières/Hon (frontière belge) Villiers le Bel, Férolles, Attily. Le conseil municipal après examen du dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique donne un avis favorable le 13 mai.

L’expansion rapide et constante de la commune, amène le conseil municipal le 6 septembre 1974, à la création d’emplois communaux (rédacteur, commis, sténo-dactylographe, standardiste, appariteur enquêteur, surveillant de travaux, maître ouvrier, dessinateur, ouvriers de la voie publique).

Après examen du projet d’éclairage public hors agglomération de la RN4 présenté par la Direction de l’Equipement, lors de l’aménagement du carrefour de la Croix Saint Nicolas (éclairage 80 m avant le carrefour). Le conseil municipal décide le 13 novembre 1974 ne de pas donner suite au projet, l’entrée de la route du Pont Banneret, situé à proximité du carrefour de Pince Vent ayant été interdite.

Création le 14 décembre 1974 d’un Syndicat intercommunal pour la desserte des équipements communaux, intercommunaux et publics de la Plaine des Bordes.

Une emprunt de 282 000 F remboursable sur 15 ans est souscrit en décembre 1974 auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, afin de financer des travaux de réfection de la toiture et de restauration de l’église.

La municipalité demande le 17 janvier 1975, la nationalisation du CES Jean Moulin et s’engage à participer dans la proportion de 36 à 40% aux dépenses de fonctionnement de l’établissement après nationalisation.

Suite à une réunion de travail avec le Préfet du Val de Marne, le conseil municipal décide le 4 mars 1975 la réalisation du stade communal en plusieurs tranches qui seront déterminées  dès l’obtention de l’agrément du Préfet. Le financement sera réalisé par le reliquat des ZAC du Bois des Friches et Breguet avec un emprunt complémentaire auprès de la Caisse des Dépôts et Consignation.

Le dossier d’exécution des travaux du groupe scolaire Le Bois des Friches est approuvé le 27 mars 1975. Le montant total de la dépense s’élève à 1 701 200 F, le financement de l’opération est assuré par la subvention de l’Etat et par un emprunt complémentaire de 420 160 F auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations et un autre de 627 680 F auprès de la Caisse d’Aide à l’Equipement des Collectivités Locale.

La RATP voulant restructuré son réseau d’autobus, la municipalité propose le 7 avril lors d’une réunion à la sous préfecture de Nogent/Marne, la création d’une ligne LQB/ gare du RER de Sucy.

Des  travaux urgent sont effectués pour la viabilité du Chemin Vert. La société Bertholotti et Ducarroir de Roinville sous Dourdan (Essonne) est choisie pour l’exécution du terrassement pour 88 726,26 F, ainsi que la société Routière Colas de Paris 8e pour lle revêtement pour une somme de 89 328,96 F.

L’Entente Sportive Caudacienne compte  plus de 1 000 jeunes en mai 1975, qui sont répartis dans 7 équipes de football, 4 équipes de rugby, 3 équipes de basket, quatre de hand ball, ainsi que dans les sections d’athlétisme, Arts martiaux, cyclismes, gymnastique et la danse classique moderne et rythmique.

Des dégradations ayant été faites à la nouvelle mairie et l’insécurité qui règne sur les locaux communaux, amène le conseil municipal à crée le 7 mai 1975 deux postes de maîtres chiens pour la surveillance du centre administratif. Lors de la même séance, le conseil municipal à l’unanimité proteste énergiquement contre le principe d’un péage sur l’autoroute A4 et les autoroutes situées à proximités de Paris

N’ayant aucune proposition des villes voisines pour réaliser une zone industrielle intercommunale, le conseil municipal décide de le 15 mai 1975 que la zone de 5 hectares située sur le territoire de La Queue en Brie et dont l’aménagement est entièrement financé sur le budget de la commune, doit être considéré en zone industrielle communale. Il est demandé également l’extension de l’hôpital général des Murets, ce qui a pour conséquence de ne pas programmer dans l’immédiat un hôpital général sur la plaines des Bordes à Chennevières/Marne.

L’ouverture prochaine du CES Jean Moulin, amène le conseil municipal à confier l’exécution des travaux d’installation de signalisation lumineuse carrefour chemin des Carrières, avenue des Bordes à l’entreprise Varnelle et Cie de Saint Maur dont le montant s’élève à 63 980,20 F. Un emprunt de 67 000 F sur 5 ans est souscrit auprès de la Caisse d’Aide à l’Equipement des Collectivités Locales (CAECL).

Rénovation partielle des façades et de la couverture de l’église par la société de construction Preire et Pasquet de Valenton pour une dépense qui s’élève à 279 680 F.

Acquisition à l’amiable des terrains Malaussena pour un prix global de 400 000 F destinée à l’implantation du lotissement industriel.

Un marché est passé le 8 juillet 1975 avec l’entreprise générale de Vidanges à vapeur de Montgeron (Essonne)  pour effectuer les travaux de balayage des caniveaux des voies communales et effectuer les interventions spéciales demandés par la municipalité pour une dépense qui s’élève annuellement à 28 355 F ;

Le 31 juillet , création d’une commission des restaurants scolaires et souscription d’un contrat de gestion. Le conseil municipal réalise un emprunt auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations pour le financement complémentaire des travaux de construction de 4 classes maternelles et d’une cantine du groupe scolaire « Quartier du centre ».

Un nombre important d’enfants devant traverser la chaussée pour se rendre à l’école en des points de la commune où la circulation automobile est importante. Afin d’assurer la sécurité, il est décidé le 29 septembre, la pose de signalisation lumineuse avenue Georges Pompidou, route de Villiers et rue Pierre de Coubertin. L’exécution des travaux est confié à l’entreprise R. Varuelle et Cie, 10 avenue Jean Jaurès à Saint Maur des Fossés pour une somme s’élevant à 80 877,64 F.

La construction du CES Jean Moulin d’une capacité de 900 places commencé en août 1974 ouvres ses portes à la rentrée scolaire de septembre 1975, l’inauguration ayant lieu le samedi 29 septembre. D’un coût de 9 600 000 F, cette construction est en majeure partie subventionné par l’Etat. Reste à la charge de la commune la somme de 1 500 000 F qui sera financée par des emprunts

En ce début de rentrée scolaire le conseil municipal décide la création  de six classes de neige pour l’année scolaire 75-76 en trois séjours de 3 semaines de 2 classes, échelonnés pendant le premier trimestre 1976.

Des contrats d’occupation de locaux sont passés entre la municipalité et plusieurs associations communales, ils définissent avec précisions les conditions d’attributions et les droits de la municipalité.

L’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique et l’enquête parcellaire, relatives aux terrains de la zone d’emplois prescrites par arrêté préfectoral du 25 avril 1974 sont déclarées nulles, la publicité collective n’ayant pu être respectée. Le conseil municipal sollicite la réouverture du dossier des terrains appartenant à M. Malaussena compris dans le périmètre de la ZA.

L’ouverture du CES Jean Moulin et l’extension des activités sportives sur la commune, amène le conseil municipal le 19 janvier 1976 à réaliser l’implantation d’un nouveau complexe sportif évolutif aux Violettes.

Intégration dans le patrimoine départemental des réserves d’assainissement d’ouvrages communaux soit  2 850 m.

Les locaux destinés au centre PMI étant réceptionné, le centre est ouvert avec une gestion communale. Le conseil municipal sollicite le 19 janvier 1976, une convention avec M. le Préfet du Val de Marne pour la prise des frais de fonctionnement du centre.

Des problèmes existant dans l’organisation des loisirs des jeunes caudaciens, le conseil municipal décide de procéder au recrutement d’un animateur qui devra exercer ses fonctions pendant les heures de loisirs notamment le soir, les mercredis, samedis et dimanches. Lors de la prise de fonction de l’animateur, les locaux antérieurement occupés par le Foyer des jeunes caudaciens seront remis à la disposition des jeunes.

Un contrat d’entretien des réseaux d’assainissement est passé le 17 février avec la société Entreprise générale de vidange à vapeur, 98 avenue Jean Jaurès à Montgeron (Essonne) pour une dépense s’élevant pour l’année 1976 à 35 590 F.

L’état très défectueux de la rue Sébastopol amène le conseil municipal à l’assainissement et à la réfection de la voie pour une dépense évaluée à 510 000 F .Les travaux seront financés par des subventions de l’Etat, du département, du FSIR et d’un emprunt auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations.  

La municipalité demande en février la nationalisation du CES Jean Moulin et s’engage à participer dans une proportion de 36% aux dépenses de fonctionnement de l’établissement. La prise en charge est effective en juin 1976. Cela se traduit dans les faits par une économie de 80 millions d’anciens francs sur le budget de fonctionnement de la commune.

La population ayant des difficultés pour se rendre dans les centres d’information et de conseils judiciaires, il est crée une permanence d’un avocat en mairie une fois par mois.

A la suite de la circulaire ministérielle du 27 avril 1975, relative aux zones naturelles d’équilibre de la région parisienne, pour la protection et la mise en valeur de ces zones, le conseil municipal demande que la commune soit classée en zone naturelle sous réserve que ce classement n’entrave pas l’extension de la zone d’emplois.

L’ouverture de l’hôpital générale des Murets accueillant des malades extérieurs à la commune, notamment du Plessis Trévise et de Villiers dont les visites ont lieux tous les jours de 13h à 20 h, amène la municipalité a demandé à la RAPT une extension des horaires de l’après midi, du lundi au samedi et la création d’une desserte pour La Queue en Brie le dimanche et u e autre LQB-Villiers tous les soirs après 20 h.

A la suite d’une campagne calomnieuse, mensongère et injurieuse envers le maire, M. le député de la circonscription ayant cautionné la campagne électorale du conseiller général et enduit en erreurs les habitants de la commune en leurs communicants des faits et informations erronées. Le conseil municipal demande de répondre défavorablement à la demande de permanence de M. le conseiller général et de supprimer la permanence mensuelle de M. le député.

La municipalité décide le 20 mai 1976 la réalisation d’une école primaire avec une première tranche de 6 classes. Le conseil général n’ayant pas inscrit le financement  de la deuxième tranche de travaux pour la réalisation de 4 classes au programme 1977, la municipalité se trouve en décembre 1976 dans l’obligation de procéder à la réalisation de cette opération sans qu’elle soit subventionné, l’ouverture des classes étant impératives pour la prochaine rentrée.

Le conseil municipal décide de passer avec la société SCI « La résidence d’Armaille » 3 rue Talma Paris 16e, représentée par NCS International 19, rue d’Uzès Paris 2e un compromis de vente de terrains d’un montant de 450 000 F et le prix de cession de 30 places de parking couverts sous l’Hôtel de Ville à 45 000 F. La garantie communal est accordée pour un emprunt de 900 000 F pour un prêt sollicité à la Caisse d’Epargne de Paris pour la construction de 30 logements  destinés à la location, avec l’aide du Crédit Foncier de France.

Création en 1976 du syndicat d’Etudes et de Programme des communes de l’Est Parisien. La municipalité adhère à ce syndicat en juin, qui a pour objet la construction et la coordination entre les communes pour l’étude et la programmation des voies de communication à caractère intercommunal et notamment l’autoroute A4.

Suite à la déclaration d’utilité publique par l’Etat, pour l’acquisition du Bois Notre Dame, le conseil municipal accepte de remettre à l’Etat les chemins ruraux n° 10 à 17 et n° 2O sous réserve que ces chemins soient fermés aux véhicules à moteurs mais ouvertes aux piétons et cyclistes et qu’une autorisation d’empruntée ces chemins jusqu’à l’orée du bois soit délivrée aux exploitants agricoles de la commune.

Afin de réaliser des travaux de voiries, le conseil municipal réalise en juin 1976 un emprunt de 50 000 F à 10,40% sur 15 ans auprès de la Garantie Mutuelle des Fonctionnaires (GMF). Un second emprunt d’un même montant au taux de 10 ?30% sur 15 ans sera réalisé en novembre auprès du Crédit Foncier Communal et Privé.

Le cimetière communal, faute d’emplacements disponibles et n’ayant pas de possibilité d’agrandissement, amène  la municipalité à envisagé en septembre 1974 la création d’un nouveau cimetière. Il est demandé à M . le Préfet de faire examiner par un géologue les terrains d’une superficie de 37 224 m² situé au lieu dit « La Pierre Lais ». Ce projet n’aura pas de suite.

La commune se voit attribué au titre des fonds d’équipement des collectivités locales, dans le cadre du plan de soutien à l’économie, une allocation s’élevant à 140 685,50 F. Cette somme sera affecté à la réalisation des travaux de viabilité et d’assainissement de la rue Sébastopol, opération subventionné par l’Etat et la FSR (Fonds Spécial d’investissement Routier) du 20 août 1976. le conseil municipal décide de contracter auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations un emprunt d’un montant global à celui de la subvention du FECL soit 140 685 F. Le financement complémentaire sera assuré par un emprunt.

Le conseil municipal décide le 14 septembre 1976, de prendre en charge la consommation d’électricité pour l’éclairage public du Val Fleuri avec effet au 1er janvier 1976.

Afin de financer la réalisation d’une cantine scolaire, la municipalité emprunte en novembre 250 000 F au taux de 10,70% sur 15 ans auprès de la Mutuelle Générale de la Police Française. Un second emprunt de même valeur et dans les mêmes conditions sera réalisé auprès de la Société Mutualiste du Personnel de la RATP.

Le conseil municipal sollicite de l’Etat, le 13 décembre 1976, une subvention d’équilibre s’élevant à 2 531 700 F pour palier les difficultés financières de la commune et pour équilibrer le budget supplémentaire de l’exercice 1976.

 

Période de 1977 à 1981.

Réalisation d’un emprunt de 1 000 000 F remboursable sur 15 ans a un taux de 11,10% auprès de l’Association Générale de Retraite par Répartition (AGRR) le 4 janvier 1977 afin de financer des travaux de voiries des écoles.

Le chemin rural n° 16, dit chemin de Villeneuve étant compris dans le périmètre de la zone d’activités industrielles est déclassé.

La chaussée de la rue Sébastopol n’étant plus apte à supporter le trafic, il est décidé de réaliser des travaux de réfection et d’aménagement de la rue. La dépense estimée à 310 000 F sera financée par une subvention de l’Etat au taux de 20% sur une dépense subventionnable de 310 000 F, soit 62 000 F (tranche communale du FSIR). Une subvention départemental au taux de30% soit 93 000 F et un emprunt auprès de la Caisse de Dépôt et Consignation de 155 000 F.

Claude Roméo devient maire le 18 mars 1977, succédant ainsi à Roger Fontanille. La population caudacienne étant en expansion constante, l’importance des tâches incombant de ce fait à la municipalité, justifie la création pour la durée du mandat du conseil municipal, de trois postes d’adjoints supplémentaires.

La rue Jean Lafenêtre est débaptisée le 1er avril 1977 et renommée rue du 8 mai 1945. L’inauguration de cette rue aura lieu le 8 mai à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de l’Armistice.

Prise en charge par la municipalité, des frais d’auto-école (poids lourds et transport en commun) pour la conduite des véhicules communaux.

A la demande de nombreuses familles portugaises qui résident sur la commune, le Consulat du Portugal propose l’organisation de cours de portugais sur la commune. Le conseil municipal accepte le 1 avril 1977 l’organisation de cours qui seront dispensés dans un groupe scolaire.

Une subvention de 1 530 F est accordée à l’association de parents d’élèves, fédération Lagarde PEEP de Limeil-Brévannes qui assure le transport scolaire de 15 enfants de la commune se rendant aux lycées de Limeil-Brévannes.

Le budget municipal supportant de plein fouet les conséquences d’une politique d’austérité voulue et décidée par le pouvoir : diminution des recettes communales, aggravation de transfert des charges de l’Etat sur la commune, qui ampute gravement les finances locales. Les hausses énormes du coût des moyens énergétiques, la pression fiscale s’étant accentué inconsidérablement, le résultat est que le montant de la taxe d’habitation est l’un des plus élevé du Val de Marne. Afin de mettre un terme à cette dramatique situation, le conseil municipal exige de l’Etat le 29 avril1977 une subvention d’équilibre de 430 millions d’anciens francs.

La commune étant au prise avec des difficultés financières très graves dont les Caudaciens et le nouveau conseil municipal élu le 13 mars, ne portent aucune responsabilité. Un contrat est passée avec la société Orgeco afin d’obtenir rapidement, dans un premier temps, un examen de la situation de la commune sous tous ses aspects juridiques, financiers et urbanistiques afin que le conseil municipal puisse délibérer valablement et engagés en toutes responsabilités la commune dans des décisions de redressement qui semblent s’avérer indispensable.

Il est décidé le 13 mai 1977, l’envoi en classe verte, de la classe de perfectionnement de l’école Lamartine, soit un effectif de onze enfants, au chalet hôtel  « Les Près Verts » à Saint Jeoire en Faucigny (Haute Savoie) du 23 mai au 14 juin. L’organisation du séjour est confié à l’Association Vacance Educative Montagne 5 (AVEM) 7, rue Talma à Brunoy (Essonne) pour un prix de séjour fixé à 1 187 000 F par personne. La participation des familles est fixé de 50 à 400 F selon la situation financière des familles.

Le nouveau marché couvert sera ouvert au public à partir du vendredi 13 mai 1977. La redevance versée par les concessionnaires sera de 140 F par place de 2 m de façade, occupée régulièrement.

A partir du 23 mai, de 9h à 12h, une salle du 1er étage de l’Hôtel de Ville sera mise à la disposition des chômeurs avec une hôtesse pour tous renseignements quotidiens et hebdomadaires (offres d’emplois) et un téléphone à leurs dispositions.

Désignation des rues et places dans les domaines de l’Ormoie en mai 1977.

Il est constaté en mai en bordure du chemin des Grands Clos, près du Bois Notre Dame une décharge sauvage. A cet endroit, il est également procédé à l’incinération de produits divers, dont des médicaments périmés et des matières plastiques. Les nuisances qui s’en suivent sont essentiellement de deux sortes, ordures et débris calcinés gênant considérablement les riverains de la RN 4 et la pollution des champs voisins dans lesquels paîtrent des vaches qui risquent d’avoir une incidence sur leurs santés, sur le lait qu’elles produisent pour la consommation. De ce fait, la Commission Environnement demande au conseil municipal de se prononcer et d’interdire le dépôt et le brûlage des ordures afin d’éviter des risques d’incendie, des pollutions et des nuisances portant préjudice aux riverains.

Un contrat d’entretien pour les feux de signalisation est passé le 10 juin 1977 avec la Société EVR circulation pour un montant de 14 871,70 F.

Le conseil municipal demande en urgence l’ouverture de l’école du Bois des Friches avec 8 classes, le maintien des 10 classes à Pasteur, la création d’une classe à Jean Zay et l’ouverture de 2 classes à la maternelle au Bois des Friches

La municipalité exige, le 24 juin 1977 que le gouvernement prenne les responsabilités qui lui incombent en raison de la tutelle qu’il a exercée sur la gestion de la commune de 1971 à mars 1977 date de l’élection du nouveau conseil municipal, et qu’en conséquence il lui accorde une subvention d’équilibre égale au déficit constaté.

Dissolution du syndicat intercommunal des marais Sucy- Bonneuil. Le département du Val de Marne intègre dans son patrimoine et prend en charge l’ensemble des réseaux construits par ce syndicats qui a atteints les buts pour lesquels il avait été constitué.

L’appariteur devant se déplacé régulièrement dans l’exercice de sa profession, il en ressort qu’il est indispensable que ce dernier utilise un vélomoteur. La dépense pour l’achat s’élève à 2 085 F plus 290 F pour l’assurance.

Lors des élections, les trois bureaux de vote sont regroupés dans le hall de l’Hôtel de Ville ce qui nuit au bon déroulement des opérations et impose un déplacement inutile aux électeurs. Afin de remédier à cet inconvénient, il est décidé de maintenir le découpage territorial des secteurs électoraux en vigueurs et de changer le lieu d’implantation des bureaux de vote dans les écoles. L’Hôtel de Ville étant le bureau centralisateur des résultats.

La traversée de l’avenue du Maréchal Mortier par les enfants fréquentant l’école Jean Zay étant particulièrement dangereuse, un feu tricolore est installée pour une somme de 48 000 F.

Les travaux de réfection sur les routes de La Queue en Brie, confier à la Société Routière Emulithe s’élève pour l’année 1977 à 65 500 F.

Sur la proposition du bureau municipal et la commission scolaire, le conseil municipal dénomme le 29 juillet 1977 le groupe scolaire Le Bois des Friches « Groupe scolaire Pauline Kergomard » en hommage à la fondatrice de l’école maternelle française.

Un français sur deux ne pouvant profiter pleinement de ses vacances par manque de moyens, le conseil municipal organise un dimanche du mois d’août une journée à la mer pour les familles les plus défavorisées.  

La présence d’un gardien étant indispensable au stade Robert Barran, afin d’assurer la surveillance et préserver ainsi le patrimoine communal, il est décidé le 29 septembre 1977, la construction d’un pavillon pour loger celui-ci, sis route de Combault.

Plus de 30 enfants n’ayant pu être inscrit à l’école de musique compte tenu d’un manque de professeur, il est décidé de créer une classe d’éveil à la musique à l’école Kergomard (5h par semaine) ce qui implique une embauche supplémentaire et deux heures supplémentaires de solfège à l’école de musique assurées par monsieur Sicart.

Des travaux de réparation à exécuter à l’église s’avérant indispensable pour la conservation de l’édifice, le conseil municipal décide de prendre à sa charge les travaux dans la limite d’un crédit maximum de 100 000 F.

Le 6 novembre 1977, il est décidé de mandater une délégation d’élus pour se rendre auprès de monsieur le Ministre de l’Education nationale afin d’obtenir d’urgence une dotation supplémentaire de crédits budgétaires permettant au CES de fonctionner normalement.

L’augmentation constante de la population et par voie de conséquence, l’augmentation du nombre de décès et le peu de places disponibles dans le cimetière communal, amène le 9 décembre 1977, le conseil municIpal a un projet d’agrandissement du cimetière, la construction d’un ossuaire et à la suppression des concessions a perpétuité.

La commune comptant un nombre important d’émigrés (arabe et portugais), le conseil municipal décide de signer des conventions pour des cours de langues proposés par l’amicale des Algériens en Europe et le Consulat du Portugal à Nogent/Marne.

Un certain nombre d’attributions n’étant plus utiles pour la commune de La Queue en Brie, notamment la construction d’un stade ou réalisation de maisons de retraite, d’un centre aéré, sont impossibles à envisager compte tenu de la situation financière de la commune, il est décidé le 9 décembre 1977 le retrait du syndicat intercommunal à vocation multiple.

L’évolution démographique de la commune étant constante, une halte garderie est ouverte à compter du 1er janvier 1978. Elle fonctionne dans les locaux de la mairie avec du personnel municipale.

Depuis la création des cours de musique en 1974, le nombre des élèves n’a cessé d’augmenter pour arriver à un effectif de 300 élèves. Les besoins exprimés par la population en ce qui concerne l’enseignement de la musique tant en faveur des enfants que des adultes amène à la création à compter du 1er janvier 1978 d’une école de musique.

Le local réservé à la conservation des documents de la commune ne répondant pas aux besoins, le conseil municipal mandate le 28 février 1978, le maire à confier aux Archives Départementales l’ensemble des documents en mairie qui ne présentent pas un intérêt immédiat pour la collectivité, étant entendu qu’ils resteront la propriété de la ville et pourront être aisément consultés. Un inventaire sera dressé avant que la commune ne se sépare de ces documents (Etat civil, délibérations, arrêtés, etc…) La remise des documents se fera sans aucun frais pour la commune.

L’allée des Clématites dans sa partie situé entre l’avenue Georges Pompidou et le groupe scolaire primaire du Bois des Friches étant empruntée par les familles ayant des enfants scolarisés, n’étant pas toutes domiciliées dans la résidence, est classé dans le domaine public.

La population de La Queue en Brie étant passée de 4 766 habitants en 1971 à 7 140 en 1875 et à 8 928 au recensement de 1977, homologué au 1er janvier 1978. Les programmes de constructions en voie d’achèvement ou en cours, porteront à très court terme la population à plus de 10 000 habitants, amène la municipalité à solliciter de monsieur le Préfet l’obtention d’un sur classement de la commune, comme cela s’est fait pour d’autres villes du département, placées dans la même situation afin d’obtenir rapidement le bénéfice de cette mesure.

Demande de trois emprunts pour la somme de 1 301 000 F le 14 avril 1978, pour financer des travaux de construction du groupe scolaire Pauline Kergomard.

Pour des raisons d’ordre pratique, les stades sont dénommés : « Stade Léo Lagrange » pour celui situé route de Villiers et « Stade Robert Barran » pour celui de la route de Combault.

Des démarches sont entreprises pour permettre de faire pour le droit de préemption au profit de la commune de La Queue en Brie et pour lancer des études nécessaires en vue de l’acquisition des Marmousets d’une superficie de 75 510 m² pour un montant  d’environ 800 000 F.

A compter du 1er octobre 1978, le poste de professeur de musique est transformé en poste de directeur à l’école municipale de musique.

M. Fontana entrepreneur demande l’autorisation d’aménager un dépôt d’agrégats sur un terrain situé à proximité de la RN 4, ce dernier s’engageant à ne créer aucune pollution. Le 7 septembre 1978 une autorisation à titre d’essai lui est délivrée pour une année, éventuellement renouvelable, à la condition que l’entrepreneur ne crée, ni gêne, ni pollution pour les riverains et l’environnement.

Le nombre croissant d’enfants qui fréquentent le centre médical psycho pédagogique de Chennevières ayant des difficultés à se rendre à ce centre par les transports en commun, le conseil municipal demande la création d’un groupe d’action psycho pédagogique à l’école primaire Lamartine dès la rentrée scolaire 1978.

Une section de la Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc  et Tunisie (FNACA) est créée à La Queue en Brie. Une subvention de 600 F lui est attribuée.

Renumérotation de l’avenue Lamartine après de nombreuses réclamations émanant des riverains.

Les travaux d’assainissement à entreprendre rue Jean Jaurès et dans ce quartier en trois tranches, amène le conseil municipal à contracter un emprunt de 500 000 F puis un autre de 100 000 F auprès de la Caisse des Dépôts et Consignation.

Les difficultés de fonctionnement de l’assainissement des canalisations d’un diamètre de 300 au lotissement des Bordes et de la résidence des Marnières, amène à la désignation de Mme Pascale Saint  Arroman Petroff, avocate à la cour  afin de représenter la commune auprès du tribunal administratif  et d’obtenir la désignation d’un expert.

Des malfaçons ayant été constatées dans la construction de l’Hôtel de Ville et de ses abords pour un montant de première estimation d’environ 300 000 F. Etant urgent de rechercher les causes et la nécessité de faire jouir les garanties rapidement, Maître St Arroman est désignée pour représenter la commune  et obtenir la désignation d’un expert.

Ne disposant que de 4 classes pour 205 enfants soit 51 enfants dans chaque classe, il est demandé la construction en urgence de 2 classes maternelles supplémentaires à l’école Pauline Kergomard. Afin de financer les travaux qui sont calculés à 655 600 F, un emprunt de 560 000 F est réalisé auprès de la Caisse des Dépôts et Consignation.

L’entretien des abords du centre commercial, est financé d’un commun accord à 50% par la commune et par les commerçants.

Des malfaçons sont constatées dans la construction de l’école primaire Jean Zay, notamment des fuites au droit des fenêtres. Il en est de même à l’école primaire Pauline Kergomard, des fissures ayant été constatées dans le gros œuvre, contre-pente du dallage d’entrée, problème de sécurité des alarmes. Le tribunal administratif est contacté.

A dater du 1er janvier 1979, prise en charge des consommations électrique public de la SCI du Domaine de l’Ormoie.

Vu l’éloignement et la situation des centres de contraception et d’éducation familiale existantes ainsi que les nombreuses demandes des administrés, le conseil municipal décide le 24 octobre 1978 de créer et d’ouvrir à La Queue en Brie un centre de ce type à compter du 1er janvier 1979 pour un prix d’investissement estimé à 23 200 F. Les dépenses de fonctionnement étant prises à 100% par la DDASS.

Un bail est signé avec l’Association pour les équipements sociaux des nouveaux ensemble immobiliers (APES) afin de permettre à la commune d’utiliser un local vacant dans l’immeuble HLM avenue du Maréchal Mortier afin d’y installer le service culturel.

Près de  deux cents enfants ne pouvant être accueillis à l’école municipale de musique, il est décidé la création d’un poste de professeur de musique.

Considérant l’importance de la paix signée le 19 mars 1962, et que de nombreuses familles caudacienne  ont eu à souffrir de la guerre d’Algérie ainsi que la demande émanant de la section locale de la FNACA, le conseil municipal souhaitant commémoriser cet anniversaire, décide que le terre plein sis au carrefour des rues du Maréchal Mortier, Coubertin, Dunoyer de Segonzac, de Villiers portera le nom de « Rond point du 19 mars 1962. Fin de la guerre d’Algérie ».

Le conseil municipal sollicite le 27 février 1979 de M. le Préfet du Val de Marne, l’ouverture d’une enquête parcellaire rectificative portant sur les immeubles non encore acquis par la commune dans le périmètre de la ZAC du Trou de Villeneuve. Cette ZAC sera réalisée dans le cadre d’une convention de concession par une société d’économie mixte d’une surface d’environ 5 ha.

Les projets du syndicat intercommunal pour l’entretien et l’aménagement du Morbras, prévoyant l’élaboration d’un plan d’eau au Moulin d’Amboile sont rejetés par le conseil municipal. Il est demandé qu’une nouvelle étude soit entreprise et coordonnée au plan régional afin qu’une éventuelle retenue d’eau situé en amont apporte des solutions efficaces pour tous les terrains inondables et notamment ceux de Sucy en Brie et de La Queue en Brie et qu’un nettoyage systématique et régulier du lit du Morbras soit entrepris, ainsi qu’un entretien de ses berges et que le syndicat intercommunal prennent en charge les affluents, afin qu’une véritable dépollution soit amorcée.

Après délibération, le conseil municipal décide le 16 mars 1979, l’acquisition des Marmousets appartenant à M. Jacques Pochez résidant avenue Montaigne à Paris 8e pour une superficie de 74 510 m². Cette opération sera réalisée au prix de 900 000 F auquel s’ajouteront les frais de notaire.

Mise à disposition d’environ 2 700 m² supplémentaires nécessaires à la construction de 198 logements et 9 commerces ou locaux à usages professionnels.

Etant nécessaire de procéder au nettoyage du Bois des Friches en y incluant l’abattage des arbres pour des questions de sécurité, un contrat est signé avec M. Roger Gioli, gérant de la SARL Gioli et Cie, sentier des Larris à Champigny/Marne pour un montant de 74 676 F.

Le Groupe nature caudacienne propose le 6 avril 1979 à la ville de LaQue en Brie d’offrir gracieusement ses collections dont celle d’archéologique. La commune prend en charge les collections et s’engage a en assurer la conservation. M. Guy Pesier président de l’association est nommé conservateur bénévole.

L’autorisation de la SARL Fontana est renouvelée le 7 mai 1979 pour un dépôt d’agrégats sur un terrain de 94 480 m².

Installation de feux tricolores et de l’éclairage public au carrefour de la Croix St Nicolas et au carrefour RN4 rue Jean Jaurès

Devant les difficultés de mettre en place des moyens de prévention contre la délinquance et en l’absence d’une véritable sécurité publique sur la commune pour lutter contre les dégradations importantes dans les bâtiments communaux, il est demandé la création d’un poste d’éducateur de rue et l’ouverture d’un poste de police permettant d’assurer la sécurité des biens et des personnes.

La progression importante de la population et la grande migration des salariés obligés de travailler hors de la commune, amène la municipalité à envisager le 12 juin 1979, la création d’une crèche collective afin d’accueillir les enfants de 2 mois à 3 ans.

La caisse des école souhaitant acquérir un car d’un coût de 100 000 F pour les besoins du centre de loisirs et les transports scolaires, la municipalité participe au financement pour un montant de 50 000 F auprès de l’UAP.

Un emprunt  de 138 000 F est réalisé auprès de la Caisse d’Aide à l’Equipement des Collectivités locales destiné à financer mes travaux d’investissement prévus au budget 1979 et dont le remboursement s’effectuera en 10 ans à partir de 1980. Un second emprunt de 411 000 F est réalisé auprès de la Caisse des Dépôts et Consignation dont le remboursement s’effectuera en 15 ans.

Le 30 juillet 1979, un avis défavorable est émis au projet du préfet en date du 9 juillet pour l’installation d’une aire de stationnement pour nomades sur un terrain de 5 000 m² au lieu dit « La Pierre Lais » inscrit au POS, dans une zone de terrain classés.

En vue de constituer une réserve foncière, des aliénations de terrains ont lieu en juillet 1979 au lieu dit « Les Murets » superficie 256 m² pour 180 000 F et 612 m² pour 150 000 F et au lieu dit « Champtier de la voirie » superficie de 12 686 m² pour 63 430 F.

Une convention est signé avec la ville de Champigny/Marne, permettant aux utilisateurs des centres municipaux de santé, habitant La Queue en Brie, de bénéficier des mêmes avantages que ceux accordés aux habitants de Champigny.

Afin de répondre au besoin de nombreux caudaciens, il est demandé qu’une décision soit prise rapidement afin d’obtenir l’ouverture du bureau des PTT jusqu’à 19h00 au lieu de 18h00.

Rétrocession le 12 octobre 1979, de la propriété des Marmouzets au département du Val de Marne pour le franc symbolique.

M. le Préfet est sollicité pour l’ouverture d’une enquête publique préalable à un arrêté de modification du PAZ de la ZAC du chemin des Bordes et du Bois des Friches.

Approbation le 18 janvier 1980, du projet de construction de 198 logements à usage collectif par la SAIS (Société Anonyme d’HLM d’Ivry/Seine), la Campinoise d’habitation et l’OPAC du Val de Marne sur un terrain de la ZAC de La Queue en Brie (13 703 m² et 1 360 m²) pour un montant de 1 662 250 F.

En ce début d’année 1980, plusieurs aliénations ont lieu, la première au lieu dit « Les Marmouzets et la Mare au Coq » d’une superficie de 99 112 m² pour un montant de 495 560 F et une seconde au lieu dit « Le Fossé Maillet » de 30 369 m² pour 151 845 F et 78 678 m² pour 393 390 F et 28 200 m² pour 141 000 F.

Une convention est signée avec la société « Affichage réserve service information » situé rue Alfred de Musset à Paris 16e pour la réalisation d’abris mis à la disposition des usagers des transports urbains ainsi que des panneaux réservés pour l’information municipale ou plans de la ville.

Afin de marquer le profond attachement aux Jeux Olympiques, le conseil municipal décide le 4 mars 1980, d’envoyer un représentant caudacien aux Jeux de Moscou.

Un plan de redressement est voté par le conseil municipal le 9 mai 1980, il a pour objet la vente d’un terrain afin de rembourser des annuités de la dette communale.

Loin de freiner l’endettement de la commune à partie de 1974, l’autorité préfectorale a donné son accord pour la réalisation du nouvel Hôtel de Ville (1 milliards d’AF), un hôtel des postes (2 956 103 F) un stade (5 620 202 F). Un emprunt en 1976, pour la construction d’une cantine scolaire de 500 000 F, qui n’a jamais été construite se traduisant par un endettement de 3 milliard d’AF soit plus 8,5% entre 1971 et 1977. Depuis 1977, la commune même une politique de rigueur et d’assainissement des finances qui se traduisent par une diminution de l’endettement qui est passé de 40% de recettes en 1977 à 25% en 1980.

Un avis favorable est donné pour l’implantation de 55 logements au Chemin des Bordes et du Bois des Friches.

Une convention est passée entre le département et la commune pour le paiement de la participation aux dépenses d’aide aux associations présentant in intérêt départemental.

En refusant toute négociation avec les élus, lors de la réunion de la commission spéciale les représentants du préfet et du gouvernement décide de refuser à 200 jeunes caudaciens de partir en colonies de vacances et de priver 100 enfants de participer aux centres de loisirs d’été. Après avoir réuni les familles, M. Claude Roméo, maire de la commune, prend la grave décision, de faire partir les enfants en vacances et d’ouvrir les centres de vacances.

La municipalité accorde sa garantie à la SAERP pour un prêt de 3 500 000 F auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations afin des financer la ZAC « du trou de Villeneuve » à usage principalement industriel.

Afin de financer des travaux, plusieurs emprunts communal sont réalisés. Le premier de 385 000 F auprès de la CAECL (Caisse d’aide à l’Equipement des Collectivités Locales) pour les travaux dans les écoles. Un second de 465 000 F sur 15 ans auprès de la CDC pour les travaux de voiries et un troisième de 130 000 F sur 5 ans auprès de la CAECL afin de financer des frais d’études et l’acquisition de matériel de transport.

Le 21 novembre 1980, le conseil municipaldemande que soit traduit devant la cour de discipline budgétaire, les responsables qui ont présenté des budgets falsifiés avant 1977. Que les propositions du conseil pour 1981 soient acceptées d’urgence par M. le Préfet du Val de Marne afin de permettre à la commune de retrouver la maîtrise de son budget afin que l’ensemble des Caudaciens bénéficient de délais de paiement pour s’acquitter de leurs impôts locaux de 1980, compte tenu des situations des intéressés.

Rétrocession de réseaux d’assainissement des tronçons zone des Murets et chemin de Combault dans les réseaux départementaux.

Adoption de la proposition de candidature a un contrat régional pour les opérations suivantes : construction d’une salle des fêtes (2 587 200 F), construction d’une Aire de sport couvert (600 000 F), restauration de l’église (706 971 F), mise en valeur du village (551 476 F), création d’un carrefour sur la RN 4 (570 000 F) et assainissement de la zone industrielle ( 1 293 600 F) soit un coût total de 6 309 247 F. Demandes renouvelées le 2 avril 1981 pour 6 168 647 F et le 29 octobre de la même année pour 7 793 622 F.

Echange de terrain entre la SAPEUQ et la commune. Cet échange permet à la commune de disposer d’un cheminement piéton reliant l’avenue du Maréchal Mortier au groupe scolaire Jean Zay en contrepartie de 232 m² cédés sur l’avenue des Bordes, côté du Maréchal Mortier.

Un avis défavorable est émit à la demande présentée par M. André Soulhol afin d’être autorisé à exploiter à Pontault-Combault une casse de voitures. Cette casse serait la 2ème en limite de la commune, ce qui porterait à trois les dépôts de véhicules en ce secteur.

Un emprunt de 75 000 F est souscrit auprès de la CAECL pour financer des travaux de pose de feux tricolores rue Charles Peguy. Le remboursement s’effectuera en 7 années à partir de 1981.

E, ce début d’année 1981, plusieurs emprunts sont souscrits. Le premier de 14 300 000 F auprès de la Société Mutualiste du Personnel de la RATP pour le financement  de travaux d’investissements prévu au budget 1981. Le second de 500 000 F auprès de la CDC pour financer la participation communale à la réalisation d’une crèche collective.

Deux aliénations sont réalisées en février, la première sur un terrain situé en ZAD pour un montant de 66 000 F, la seconde sur un terrain de 1 800 m² situé dans la ZAC du Bois des Friches. Le conseil municipal décide de céder cette parcelle de terrain à la société SICOMI UIS pour un montant de 200 000 F, prix estimé par les services des domaines.

Les difficultés rencontrées par les Caudaciens  qui se rendent aux PTT de La Queue en Brie, les obligent à attendre derrière de longues files en particulier, le samedi. Deux guichets sur quatre sont ouverts au public, compte tenu du manque de personnel. La municipalité demande la création de trois emplois au centre des PTT permettant à ce service public de répondre aux besoins des Caudaciens.

Le conseil municipal exige le 6 février 1981, que le Préfet de Police et le Préfet du Val de Marne respectent leurs engagements et installent le centre de commandement de la 15e compagnie de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, sur une parcelle de 7 000 m² mis en réserve dans la ZAC du Bois des friches comme il était prévu depuis 1976. Ce projet restera sans suite.

La commune comptant près de 150 chômeurs dont la plupart sont des femmes et des jeunes de moins de 25 ans, le conseil municipal demande que des mesures soient prisent pour arrêter tout licenciement dans les entreprises suivantes : SKF, Rhône Poulenc, St Gobain et la création d’emplois dans le secteur public, tels le centre hospitalier des Murets et les PTT.

L’Agence Foncière et Technique de la Région Parisienne est chargée pour le compte de l’Etat, d’acquérir l’ensemble boisé dit « Bois Notre Dame ». L’Etat étant propriétaire de la totalité des terrains compris dans le périmètre, l’organisation de la circulation à l’intérieur du massif, rend nécessaire l’incorporation dans le domaine de l’Etat des chemins ruraux compris dans le périmètre du Bois Notre Dame. Après délibération, le conseil municipal décide la désaffection et l’aniénation des chemins ruraux : route de Brie, chemin des Marmousets (pour partie), route Royale, route de Louvetière, chemin St Nicolas. Cette cession est consentie gratuitement.

Le bureau d’aide sociale ne peut fonctionner du fait du manque de trésorerie. Afin d’éviter l’interruption de ce service qui est indispensable pour les personnes âgées ou dans le besoin, la municipalité accorde le 10 mars 1981 au bureau une avance sur subvention d’un montant de 85 000 F.

Un marché d’étude est lancé concernant la construction de la salle des fêtes sur l’ancien bassin attenant à l’Hôtel de Ville avenue du Maréchal Mortier. Aucune suite ne sera donnée à ce projet.

Le 2 avril 1981, préemption d’un terrain de 14 730 m² situé en ZAD au lieu-dit « du Champ Garni » qui est mis en vente afin de maîtriser l’urbanisme de la commune. Dans le même temps, la municipalité renonce à l’acquisition d’un terrain de 3 811 m² appartenant à M. De Paepe en ZAD au lieu dit « La Pierre Lais ». Un permis de construire sera accordé à un particulier le 26 juin 1981.

Vente par procédure amiable de l’ensemble dit « Villa Malaussena » à la société Dady meubles, centre commercial de Pince Vent à Ormesson pour 285 000 F estimé par les services fiscaux.

Le terrain nécessaire à l’édification d’une crèche collective départementale est disponible sur le territoire communal et sera mis à la disposition du département pour le franc symbolique. Le projet retenu est celui de M. Lauzol, architecte DPLG domicilié Boulevard St Jacques à Paris 14e.

La municipalité émet un avis défavorable à la demande de M. Hottmann Belmihout concernant l’ouverture d’une casse de voitures sur Pontault-Combault.

La garantie communale est accordée à la société HLM La Campinoise d’Habitation pour le remboursement d’un complément de prêt de 341 000 F destiné pour les logements en construction avenue du Maréchal Mortier.

Il est décidé le 26 juin, l’institution d’une taxe sur les emplacements publicitaires tels qu’elles sont prises par la loi de finance de 1981.

La commune sollicite le concours de la Direction Départementale de l’Equipement (DDE) pour assurer l’étude et la direction des travaux nécessaires à la réalisation de l’assainissement de la rue Jean Jaurès.

Dénomination de la CD 185 rue de l’Hippodrome pour sa portion située sur la commune tenant la RN 4 et aboutissant voie Georges Pompidou.

Signature d’un protocole d’accord avec la SARL Bréguet construction en vue de la prise en charge par la commune des voies et trottoirs, réseau d’assainissement et réseau d’éclairage public.

Acquisition pour le franc symbolique d’une parcelle de 12 000 m² de terrain dans la résidence des Marnières. Convention passée le 27 décembre 1965 entre la commune et la SCI de la résidence des Marnières.

Un appel d’offres restreint est lancé pour la construction d’un court de tennis couvert avec ses annexes chemin des Carrières.

La garantie communale est accordée à la SAIS (Société Anonyme HLM d’Ivry/Seine) pour la construction de 66 logements locatif situés avenue du Maréchal Mortier. L’emprunt de 17 916 817 F est souscrit auprès de la Caisse des Prêts aux Organismes d’HLM pour une durée de 34 ans.

Un emprunt de 1 000 000 F est souscrit auprès de la Mutuelle Assurance des Commerçants d’Industrie de France de Niort (Deux Sèvres) pour une durée de 20 ans pour le financement de travaux d’investissement.

Création en octobre 1981, d’un comité de l’emploi relative à la défense de l’emploi.

Cession gratuite à la SAERP des terrains communs à la ZAC du « Trou de Villeneuve », à savoir la partie du chemin rural n° 16déclassé après enquête publique, soit une surface de 1 717 m² et les parcelles des unités foncières cadastrées soit 2 021 m².

En octobre 1981, l’inspection central des Domaines demande à la commune la cession de parts de chemin ruraux à l’Etat, dans le cadre de l’opération de déviation et l’élargissement de la RN 4 CR n° 12 dit des Quatre chemins 190 m² s’exerçant à partir de la RN 4 sur une profondeur de 52 m environ ( 3 100 F) et le CR n° 13 dit des Bois Notre Dame de 572 m² sur 180 m environ et 475 m² sur 40 m à l’est de l’allée Jacquette sur 100 m à l’ouest (3 700 F).

Ouverture d’un atelier municipal d’arts plastiques et création d’un poste de professeur à concurrence de 11 heures par semaine.

Dans le cadre de l’augmentation du nombre d’enfants confier à la garde de la crèche familiale, il est décidé la création d’un poste de directrice adjointe à compter du 1er janvier 1982. Une  convention est passée en octobre entre la crèche familiale  municIpale et le centre hospitalier des Murets.

Les voies du lotissement du Val Fleuri sont rétrocédées le 29 octobre 1981 dans le domaine communal.

Vente de la villa Malausséna en décembre 1981, situé sur la RN 4 au profit de la société Dadi meuble par monsieur Chauney.

 

Période de 1982 à

Le 19 février 1982, il est décidé la vente du terrain dit les Violettes pour un montant de 5 200 000 F au profit de l’Office Public d’Aménagement et de Construction du Val de Marne du terrain cadastré section n° 457 et 494. Cette délibération est approuvée le 19 mars par monsieur le sous-préfet de Nogent/Marne. Le 11 juin, le conseil municipal décide l’aliénation à l’amiable au profit de l’OPAC du Val de Marne du terrain cadastré B n° 667 d’une superficie de 26 639 m².

Le département du Val de Marne, l’Etablissement Public Régional et la Caisse d’Allocation Familiale, donnent leur accord en février à la réalisation d’une crèche à La Queue en Brie et débloquent les crédits nécessaires pour cette réalisation. Le conseil municipal vote le 16 avril 1982 la souscription d’un emprunt de 1 500 000 F auprès de la Caisse d’Epargne de Corbeil pour la construction de la première tranche de la crèche. Le remboursement s’effectuera en 30 années à partir de 1983. Une convention est signe entre la ville et la CAF afin de participer au financement et l’équipement de la crèche sous forme d’une subvention de 88 950 F.

Considérant la charge supplémentaire occasionnée aux familles par le placement en crèche d’un deuxième enfant. Après avis du bureau municipal, le conseil municipal décide le 11 juin 1982, d’appliquer un abattement de 20% à partir du deuxième enfant placé, pour les familles dont le quotient mensuel familial est inférieur à 3 110 F. Lors de la même séance, il est décidé la prise en charge par la commune des frais de transport des assistances maternelles de la crèche familiale suivant les stages  de formation à raison de deux cartes orange au tarif maximum. Une convention est signée le 24 septembre entre la commune et le Conseil Régional pour la gestion de la crèche collective départementale édifiée rue Edgar Degas

L’OPAC du Val de Marne, ayant mis à la disposition de la commune des locaux résidentiels dans des logements avenue du Maréchal Mortier qui sont utilisés par la Maison de l’Enfance. Une convention est signée le 19 février 1982 pour l’occupation de locaux collectifs résidentiels à la ZAC du Bois des Friches qui sont utilisés par la section Astronomie.

La municipalité demande le 19 février 1982, à bénéficier des subventions prévues dans le cadre de la politique régionale en faveur des équipements sportifs de détente et de loisirs pour l’aménagement de trois plateaux d’évolution pour un montant total de 371 283,30 F, un terrain à dominante sportive de 1 000 m² pour 196 796,54 F et une plaine de jeux de 5 000 m² pour 337 620,00 F.

Le 16 avril 1982, le conseil municipal vote la souscription de deux emprunts auprès de la Caisse d’Epargne de Corbeil. Le premier de 400 000 F pour l’aménagement de salles et terrains de sport dont le remboursement s’effectuera en 20 années à partir de 1983. Le second de 250 000 F pour un prêt d’équipement courant dont le remboursement s’effectuera en 15 années à partir de 1983.

Rétrocessions le 16 avril 1982, dans le domaine communal des voiries des Marnières, Champlan I (5 399 m²), Champlan III (2 115 m²) et Champlan IV (2 372 m²) sous réserve de leurs remises en état.

Cessions à la SAERP (Société d’Aménagement de l’Equipement de la Région Parisienne) le 16 avril des terrains communaux de la ZAC du Trou de Villeneuve au prix de 28 F le m² des sections cadastrés D 149 et 120 soit 71 m²,972 m² et 978 m² et à titre gratuit du chemin rural n° 16 déclassé d’une surface de 1 717 m².

Le Ministère de la Culture accorde en avril 1982, une subvention de 97 500 F pour la restauration de l’église.

Ouverture le 16 avril de crédits pour l’aménagement d’une plaine de jeux prévue sur l’espace vert jouxtant la Maison de l’Enfance avenue du Maréchal Mortier pour financer le début des travaux à concurrence de 300 000 F. Ces travaux seront financés par une participation du même montant par l’OPAC du Val de Marne.

Acquisition pour le franc symbolique de la parcelle cadastrée section A n° 6 dire « Pointe de Gournay » auprès de la société Negofia sous réserve d’un avis favorable à la demande de lotissement sur les parcelles A 143, 144 et 149, 150.

Deux conventions sont signées le 16 avril, la première avec l’OPAC pour la réalisation de 198 logements sur le lot 8 de la ZAC du Bois des Friches. La seconde avec la SFHE portant sur la réalisation de 55 logements dans la même ZAC.

Dans le cadre de l’opération 1000 terrains de football, la municipalité demande le 16 avril 1982 de bénéficier d’une subvention de l’Etat pour l’aménagement du stade Léo Lagrande, route de Villiers.

Une convention est signée le 16 avril entre la ville et la CAF pour une participation financière de 2 700 F afin d’aménager et d’équiper la halte-garderie.

Sur proposition du Ministre des Transports, le gouvernement arrête de nouvelles et positives orientations en faveur du développement et de l’amélioration des transports urbains de la Région Parisienne. L’augmentation du budget des transports de 36,5 % en 1982, le remboursement à 40 % de la carte orange en sont les illustrations spectaculaires et concrètes.

Suite aux orages violents qui se sont déroulés le 1er juin 1982, et les inondations qui en ont découlé, trente-sept familles ont été sinistrées. Afin de leur venir en aide, le conseil municipal décide le 11 juin d’ouvrir un crédit de 20 000 F.

La résidence des Marnières ayant été réalisée depuis plus de quinze ans, les voiries initialement destinées à la desserte purement locale servent en 1982 et depuis de nombreuses années à un trafic interdépartemental Val de Marne - Seine et Marne. Ce trafic intense a usé prématurément les VRD et les incidents fréquents ont justifié une inspection télévisée du réseau d’assainissement, préalable à la reprise des voiries. Le coût des travaux pour remise en ordre du réseau d’assainissement et voirie s’élève à 3 521 605,04 F. La municipalité sollicite le 11 juin une subvention auprès de l’Agence Financière du Bassin Seine Normandie afin de   réaliser les travaux d’assainissement et de viabilité de la résidence des Marnières.

Le conseil municipal décide le 11 juin, la mise en conformité du centre administratif, selon les prescriptions de la commission départementale de sécurité. Il sollicite du Ministère de l’Intérieur la prise en considération de ce dossier en vue de l’octroi d’une subvention permettant à la commune d’effectuer des travaux rapidement.

La ville de La Queue en Brie étant jumelée avec la ville de Beeskow en RDA, l’échange de jeunes souhaitée entre les deux communes sur invitation de la ville de Beeskow, le conseil municipal décide le 11 juin de prendre en charge les frais de transports des jeunes Caudaciens à destination de la RDA pour la période du 2 au 17 août 1982.

La situation démographique de la commune fait apparaître une population jeune dont l’âge moyen se situe entre 30 et 40 ans. L’aménagement de 250 logements, il en découle notamment au plan des équipements de la Petite Enfance, que les locaux occupés par le centre PMI, la halte-garderie et la crèche familiale d’une part se révèlent insuffisants et mal adaptés et d’autre part sont destinés à recevoir un poste de police. Le conseil municipal forme le 11 juin , le projet de construire un centre social intégrant les équipements de consultation de protection infantile, centre de planification des naissances et l’éducation familiale, halte-garderie, crèche familiale et permanence sociales. La municipalité sollicite auprès de l’Etat, de la région, du département et de la CAF les subventions susceptibles d’être allouées à ce type d’équipement, ainsi qu’auprès de la CRAMIF un prêt sans intérêt pour la partie du bâtiment concernant la prestation infantile.

Acquisition par la commune le 24 septembre 1982 de la parcelle cadastrée section n° 301 appartenant à madame De Bourbon et monsieur De Moustier résidant 27, avenue de Bude à Genève (Suisse). Ce terrain constituera une réserve foncière.

Le conseil municipal sollicite, le 24 septembre, le concours de la DDE du Val de Marne pour assurer l’étude des travaux nécessaires à la réalisation de l’assainissement de la rue Jean Jaurès. Un emprunt de 200 000 F est souscrit auprès de la Caisse de Retraite des Notaires pour une durée de quinze ans pour le financement des travaux. Un second emprunt de 1 640 000 F sera également souscrit le 15 octobre auprès de la Caisse d’Epargne de Corbeil-Essonne pour financer la deuxième tranche de travaux.

La municipalité accorde le 15 octobre la garantie d’emprunt à la Sarrianne pour le remboursement d’un emprunt de 9 368 900 F que cet organisme se propose de contracter à la Caisse des Prêts aux Organismes d’HLM.

Dans le cadre de « 5000 courts de tennis », le dossier de La Queue en Brie ayant été retenu, le conseil municipal demande le 15 octobre 1982, la subvention pour l’aménagement de deux courts de tennis au stade Robert Baran. Le financement de cette réalisation pour un montant de 430 891,59 F sera assuré, pour un quart par la commune et trois quart par la section tennis de l’Entente Sportive Caudacienne soit à la charge de la commune 107 722, 90 F et 323 168, 69F à la charge de la section tennis.

Classement dans le domaine public le 10 décembre 1982, des voies des lotissements du Val Fleuri et du Bois des Friches.

Demande auprès du Conseil général du Val de Marne, des Ministères de l’Environnement, Agriculture et de l’Environnement d’une subvention pour la réalisation de jardins familiaux sur la parcelle de terrain cadastrée section C n° 301.

Afin de régler les désordres affectant l’Hôtel de Ville et les différentes phases du contentieux, maître Saint Arroman Petroff avocat  de la commune demande, le 16 décembre 1982, la nomination d’un architecte municipal pour régler techniquement les problèmes. Lors du conseil municipal, monsieur le Maire propose d’agréer monsieur Jacques Kalisz résidant 122 bis rue de la Goutte d’Or à Aubervilliers en qualité d’architecte afin de régler l’affaire.

Le 28 juin 1981, la commune avait accordé à l’OPAC du Val de Marne la garantie communale pour un emprunt de 19 200 000 F en vue de réaliser 68 logements dans la ZAC du Bois des Friches. Un emprunt complémentaire de 700 000 F ayant été réalisé pour cette même opération, il est demandé un complément de garantie.

Les nouvelles constructions autorisées rue Pédro, amène à la modification de la numérotation de la rue.

Signatures des actes de rétrocessions des voiries des lotissements des Marnières, du Val Fleuri, du Bois des Friches, Champlan I, III et IV.

Suite à la délibération du 11 juin 1982, posant candidature à l’attribution d’une maison du temps libre. La région Ile de France attribue une subvention de 279 360 F pour une dépense subventionnelle de 1 396 000 F. Le conseil municipal demande le 7 janvier 1983, auprès de l’Etat une subvention pour la prise en charge par le Ministère du Temps Libre d’une part de la construction prévue par la circulaire du 9 juin 1982.

La convention passée avec la CAF de la Région Parisienne aux fins de versement par cet organisme de prestation de service pour le fonctionnement de la crèche. Après en avoir étudié les termes le conseil municipal approuve e 7 janvier 1983, le règlement intérieur de la crèche collective.

Le chemin des Carrières est débaptisé et dénommé rue Louis Aragon. La rue pierre Mendès France est dénommée au lotissement des Sorbiers.

Réélection le 20 mars 1983 de Claude Roméo à la tête de la municipalité. Une fraude électorale ayant été constaté, le conseil d’Etat annule l’élection et nomme monsieur Roger Fontanille maire de La Queue en Brie le 3 juin 1983.

Deux emprunts sont réalisés le 27 mai, le premier de 100 000 F auprès de la Caisse Autonome de Retraites de la Mutuelle d’Ivry pour une durée de quinze ans a un taux de 15,15%. Le second de 257 000 F pour l’acquisition des collectivités locales (CAECL) a un taux de 11,25 %  remboursable sur douze ans.

L’évolution de la psychiatrie a permis de développer les efforts dans le sens du maintien et de la réintégration des malades, dans leur milieu social, professionnel et familial, se traduisant par la création et le développement des traitements amulatoires avec des dispensaires décentralisés, et des équipes soignantes mobiles instituées pour assurer l’hospitalisation à domicile (HAD) et les visites à domicile (VAD). Cela s’est traduit par une diminution du nombre de lits, de 508 en 1970 à 275 en 1982. Malgré l’ouverture en 1976 d’un service de médecine générale de 70 lits répondant à un besoin local, celui-ci n’a rarement dépassé un taux d’occupation de 50 %. Ce phénomène est sans doute lié au manque d’infrastructure spécialisée et à une certaine méconnaissance tan t des usagers que des médecins traitants quant à son existence et à ses possibilités d’accueil.

Le conseil municipal émet le vœu le 27 mai 1983, de voir réaliser la création d’une antenne du SAMU du Val de Marne au Centre hospitalier des Murets et l’ouverture d’un service d’accueil et d’urgence 24h/24 avec la présence de deux médecins du SMUR a mi-temps et une garde quotidienne de médecins du SMUR.

L’ouverture de consultations externes de médecins spécialisés permettant aux Caudaciens de bénéficier d’une meilleure qualité de soins sans les obligés à se rendre dans d’autres établissements hospitaliers. Cela doit s’accompagner d’une revalorisation du prix honoraire des vacations versées aux médecins.

La restructuration du service de médecine générale et de psychiatrie en deux services de soins, le premier avec 86 lits et le second de 59 lits. Les mesures devront se traduire par une création d’emploi et non par un redéploiement des effectifs actuels du personnel et la nécessité de créer deux services dirigés par un encadrement médical à plein temps.

Rétrocession des voiries de Champlan II dans le patrimoine communal le 1er décembre 1983.

Projet de classement dans la voirie départementale de la continuité du CD 33 E sur les communes du Plessis Trévise et de La Queue en Brie et incorporation dans le réseau des voies départementales de la route de Villiers, avenue du Maréchal Mortier, avenue Charles Péguy et l’avenue Georges Pompidou.

La garantie d’emprunt est accordée le 1er décembre 1983 à la société d’aménagement et d’équipement de la région parisienne (SAERP) pour le remboursement d’un emprunt de 1 000 000 F que cette société se propose de contracter auprès de la CDC pour l’aménagement et la commercialisation de la ZI du Trou de Villeneuve.

La SAIS d’Ivry/Seine (SA d’habitation à loyer modéré) et la Société Campinoise d’habitation ayant refusé les candidatures présentées par la mairie de La Que en Brie pour les habitants de sa commune, la municipalité annule les  garanties accordées à ces sociétés soit 17 916 817 F accordé à la SAIS le 26 juin 1981 et 17 304 700 F à la société Campinoise le 16 octobre 1981.

Approbation le 13 mars 1984, d’une convention entre la CAF de la Région Parisienne et le département du Val de Marne en tan t que gestionnaire de la crèche collective départementale définissant les conditions d’attribution et les modalités de versement de la subvention de 1 239 600 F pour la réalisation de la crèche.

Monsieur Roger Fontanille, Maire de la commune est élu en mars 1984, président du syndicat intercommunal pour l’entretien et l’aménagement du ruisseau du Morbras. Le siège du syndicat est fixé à l’Hôtel de Ville de La Queue en Brie.

Le conseil municipal décide le 13 mars 1984, de nommer rue Lech Walesa, prix Nobel de la paix en 1983, la nouvelle voie du lotissement Vallion, commençant et aboutissant chemin de la Montagne.

Rétrocession le 9 mai 1984, des voiries de Champlan V et du lotissement Le Pivert.

Constatant que le budget primitif fait apparaître un déficit de 4 234 620 F, malgré les efforts consentis dans la prévision de dépenses et que les résultats du compte administratif 1983, font apparaître un déficit de 5 993 951,39 F. La municipalité n’ayant aucun moyen dans l’immédiat pour trouver les ressources nécessaires à combler ces déficits, elle sollicite, le 8 juin 1984, de monsieur le Commissaire de la République l’attribution de moyens d’équilibres exceptionnels, tant pour couvrir le déficit du compte administratif 1983 que pour équilibrer le budget primitif 1984, soit 10 228 571,39 F.

Exonération de la taxe professionnelle, pendant les trois premières années de leur activité, toutes les entreprises industrielles nouvelles qui se sont installées ou s’installeront sur le territoire communal en 1984 et les établissements en difficultés repris par des entreprises nouvelles. Les mêmes entreprises sont également exonérer et pour la même durée, de la taxe foncière sur les propriétés bâties. Ces mesures seront prolongées les trois années suivantes.

Réalisation, le 8 juin 1984, d’un emprunt de 600 000 F auprès de la CDC pour le financement des travaux de restauration de l’église Saint Nicolas.

La municipalité émet un avis favorable à l’extension de la zone d’activité des taxis parisiens sur le territoire de commune de La Queue en Brie.

Il est décidé le 20 juin 1984, de garantir l’emprunt de 3 500 000 F de la SAERP aux nouvelles conditions acceptées par la CDC, soit sept ans dont trois différés d’amortissement, aux taux d’intérêt de référence des collectivités locales conjointement et solidairement avec le département pour 80 % de la somme empruntée. Seule les 20 % restants sont garantis.

La municipalité ayant accordé le 15 octobre 1982 à la Sarrianne une garantie d’emprunt de 9 368 900 F, pour la construction de la résidence d’Armaillé, le plan de financement définitif le 16 août 1984 porte le montant des travaux à 12 023 197 F. Considérant l’accord de principe passé avec la Sarrianne, acceptant de mettre à la disposition de la commune les locaux sociaux (LCR) pour un loyer symbolique, le conseil municipal accorde le 27 septembre 1984 sa garantie complémentaire pour la somme de 2 654 297 F pour la construction de la résidence d’Armaillé.

Création d’une zone d’aménagement concerté multiple à usage principal d’habitation pour environ 200 maisons individuelles. Le périmètre sera déterminé par la zoner limitée par le Val Fleuri, le stade Robert Barran , la limite de commune avec Pontault Combault et le village. L’aménagement et l’équipement de la zone seront confiés à la société Bréguet.

Le Conseil municipal demande, le 27 septembre 1984 à monsieur le Préfet de publier un acte instituant une ZAD (Zone d’Aménagement différé) sur tous les terrains classés en zone à urbaniser sur la commune.

Le nom de Jean Simon, ancien secrétaire général de la commune de 1967 à 1977 est donné à la résidence d’Armaillé et au square y attenant le 27 septembre 1984.

La voie donnant sur le chemin de la Montagne est dénommée chemin de la Marbrerie. La rue réalisée dans le lotissement des Sorbiers étant incluse dans le quartier où les voies portent des noms de province, le conseil municipal considère le 27 septembre qu’un classement homogène des voies rend plus facile et plus pratique la recherche d’une destination ainsi que la distribution du courrier. Par conséquent, la voie rue Pierre Mendes France nommée par délibération du 11 février 1983 est débaptisée et dénommée rue de Champagne.

Un appel d’offre est lancé en septembre pour les travaux d’étanchéité des toitures des groupes scolaires de la commune, sur la base du projet établi par les services municipaux.

Afin de rendre plus fonctionnel la maison pour tous de manière à permettre à cet équipement culturel sa pleine utilisation, il est décidé le 27 septembre 1984 la réalisation de travaux d’aménagement pour un montant de 320 550 F, sous réserve de l’obtention d’une subvention de l’Etat.

Mise à l’enquête publique, le 8 novembre 1984, du projet de révision du POS.

Le conseil municipal décide le 8 novembre 1984 de suivre l’avis de la Chambre Régionale des Comptes, qui conseille à la commune de vendre son actif immobilier. Il est proposé à l’OPAC (Office Public d’Aménagement et de Construction du Val de Marne) l’achat d’un terrain mis gratuitement à sa disposition par la commune, au prix déterminé par les domaines pour y construire des HLM. La même Chambre ayant conseillé le 6 septembre à la commune d’aliéner l’actif, le conseil municipal autorise le 20 décembre, le maire à vendre au propriétaire de l’Hôtel Climat, situé avenue de l’Hippodrome une parcelle de terrain qui appartient à la commune au prix de 210 F le m².

Le conseil municipal mis en place en 1983, ayant fait la preuve de sa volonté de rigueur, maintient sa demande de subvention de l’Etat afin de permettre un règlement rapide de l’antérieur.

Maître Baloup, avocat à la cour de Paris résidant 50, rue de Lille à Paris 7ème, est désigné le 2 mars 1985 pour défendre les intérêts de la commune.

Le conseil municipal accepte me 24 mars 1985 la rétrocession à titre gratuit par la Société Française de Distribution d’Eau (SFDE), domiciliée à Pontault-Combault pour les ouvrages suivants : un puits, un bâtiment d’exploitation et le terrain clôturé chemin de la Fontaine.

La commune accorde le 11 juin 1985, sa garantie au Groupe Arcade SFHE pour un emprunt de 28 000 000 F que cet organisme se propose de contracter auprès de la Caisse de Prêts aux Organismes d’habitation à loyer modéré aux taux et conditions applicables suivant le règlement en vigueur pour une durée de 34 ans.

Une enquête publique est ouverte le 29 avril 1985, elle concerne l’application d’un dépôt de carcasses de véhicules avec stockage de pièces détachées au 23, chemin de La Pompe à Pontault-Combault. Le conseil municipal après en avoir délibéré donne le 11 juin 1985 un avis défavorable à cette exploitation, considérant la destruction de l’environnement des abords de la nationale 4 aux portes de La Queue en Brie et rappelle pour mémoire qu’une casse déjà établie à proximité, outre la destruction du paysage environnant, crée de graves nuisances d’écoulement d’eau aux terres agricoles voisines. La demande sera rééditée en 1986 avec une réponse défavorable le 2 novembre.

Un terrain situé en ZAD au lieu-dit « La mare au Coq » étant en vente, il est décidé le 16 août 1985 de lancer des études nécessaires en vue de l’acquisition de ce terrain afin de maîtriser l’urbanisation de ce secteur protégé/

Le 7 septembre 1985, le plan d’occupation des sols est approuvé. Il est prévu un projet de création et de réalisation d’une ZAC au lieu-dit « La Pierre Lais ».

Implantation le 5 octobre 1985 de trois points d’éclairage et évitements pour bus. Une subvention régionale de 64 000 F est accordée à la commune.

Il est décidé le 5 octobre 1985, qu’au-delà de deux absences consécutives aux cours de l’école de musique et de danse, sur présentation d’un certificat médical ou le cas d’absence de l’un des professeurs, une déduction sera faite sur le prochain paiement, proportionnelle au nombre d’absence.

L’acquisition des terrains de la ZAC La Pierre Lais n’ayant pas été réalisée, les décisions prises ultérieurement le 27 septembre 1984 sont annulés.

Location d’un local de 100 m² dans l’immeuble Jean Simon, destinés à des activités socio-culturelles.

La commune devant diminuer le déficit de 2,2 millions de francs en 1985, le conseil municipal sollicite le 16 novembre 1985 de l’Etat une subvention d’équilibre couvrant le montant du déficit, la taxe d’habitation étant la plus élevé de l’Ile de France, rendant cet impôt insupportable pour les habitants.

La commune désireuse de maîtriser l’aménagement de la ZAC de la Pierre Lais, souhait que cette réalisation se fasse sous forme de ZAC publique et décide le 22 janvier 1986, de confier à la Société d’Aménagement et d’Equipement de la Région Parisienne « SAERP ». Elle assure et garantit la commercialisation à la bonne fin de l’opération dans un délai de 12 à 18 mois environ.

Aménagement du chemin des Marmouzets et de son carrefour avec la RN 4 pour un montant total de 1 300 000 F. La commune accepte le 28 avril de prendre en charge la dépense à hauteur de 12 500 F.

Le maire est autorisé le 28 avril à négocier le rachat du terrain de 26 239 m² des Violettes à hauteur maximum de six millions de francs afin de conserver un espace vert.

La garantie communale est accordée le 28 avril au Groupe Arcade SFHE pour un montant de 23 000 000 F.

Echange à titre gratuit de la parcelle A6 pointe de Gournay de 3 380 m² appartenant à la société Negofia avec la parcelle A7 de 1 649 m² appartenant à la commune en vue de l’aménagement sur celle-ci d’un lotissement de trois lots.

Dénomination de trois rue ZI Saint-Nicolas en rapport avec une activité artisanale ou industrielle, il est également décidé que les rues de la ZAC de La Pierre Lais porteront les noms des capitales européennes.

Ouverture le 24 juin 1986, d’une enquête de déclaration d’utilité publique pour la ZAC La Pierre Lais.

Approbation le 29 août 1986 du dossier de création de la ZAC La Pierre Lais. Le 2 novembre, il est décidé de prolonger pour an la convention de concession avec la SAERP.

Acceptation le 2 novembre de l’installation d’un feu tricolore au carrefour de la RN 4 chemin des Marmouzets.

Vente d’un immeuble appartenant à la commune situé, 36 avenue des Bordes.

La municipalité ayant la possibilité de tirer un bulletin d’information municipal à titre gratuit, une convention est passée le 2 novembre avec les éditions municipales de France dont le siège est situé 69, rue Roger Salengro à Bondy (Seine Saint Denis).

 

 

Période de 1972 à 1999

Considérant la croissance démographique de la ville avec la construction de 1 400 logements, de groupes scolaires, d'un C.E.S, d'un centre commercial à Pincevent, d'une cité administrative et d'un gymnase ; l'augmentation du trafic routier qui ralentit l'intervention de la Police, l'existence de bandes organisées, équipées   d'instruments dangereux, causant des dégradations sur les édifices publics (Maison des jeunes, Maison pour Tous, squares     etc... ) et se montrant agressives envers les habitants ; le Conseil municipal, après en avoir délibéré le 21 juin 1972, demande unanimement la création d'un poste de Police à La Queue-en-Brie.

La création de l'Hôtel de Ville offre la possibilité d'implanter ce poste à La Queue-en- Brie, cette mesure permettant une intervention rapide sur la commune du Plessis-Trévise et au carrefour de Pincevent.

L'éloignement du commissariat de Chennevières et son secteur d'intervention sur cinq communes (Chennevières, Ormesson, La Queue-en-Brie, Le Plessis-Trévise et Villiers-sur-Marne) amène le Conseil Municipal, le 4 septembre 1973, à reformuler sa demande d'implantation d'un poste de Police permanent à La Queue-en-Brie. La commune s'engage à mettre à la disposition des services de Police bureaux et parkings nécessaires à leur fonction, à l'intérieur du centre administratif. Cette demande restera sans suite.

Suite aux dégradations faites à la nouvelle mairie par les dirigeants d'un parti politique et l'insécurité qui règne dans les locaux municipaux et la réception provisoire du centre administratif, le Conseil municipal après en avoir délibéré décide, le 7 mai 1975, de créer deux postes de gardien de nuit, assimilés aux postes de gardien de bureaux, pour surveiller Ici nouvelle mairie et d'acheter deux chiens policiers pour les accompagner. Le Conseil demande à Monsieur le maire de pourvoir à ces emplois pour le 1" juin 1975, Ces agents seront recrutés en application du statut du personnel communal et l'échelle indiciaire sera celle prévue par les textes en vigueur.

Monsieur le maire adresse, le 17 juillet 1975, une lettre à monsieur le ministre de l'intérieur, lui faisant part des difficultés qu'il rencontre avec les services de Police qui n'assurent que très peu la sécurité dans la commune, refusant même parfois de le faire. Il signale que de nombreux vols avec effraction ont été commis à l'intérieur des bâtiments communaux, notamment à la nouvelle mairie (qui sera mise en service le 1" septembre), aux écoles primaires et maternelles, ou foyer des anciens où postes de télévision, jeux, matériels de cuisine et autres ont été emportés etc...  de même que des vols très importants ont été commis à l'intérieur de voitures en stationnement, en particulier au Foyer du fonctionnaire et de la famille.

De plus, plusieurs habitations du quartier des Bordes ont été visitées, les propriétaires étant présents. La situation ne fait qu'empirer depuis Ici dernière correspondance, en date du 29 juillet 1974, qui reste sans réponse.

En fonction de tout cela, Monsieur le maire confirme, qu'à partir du 111 octobre 1975, la municipalité pourra mettre à disposition dans la nouvelle mairie les locaux nécessaires à l'implantation d'un commissariat ou d'un poste de Police.

En réponse à cette lettre, le ministre de l'intériieur fait savoir, le 7 octobre 1975, qu'après une étude attentive, l'implantation d'un poste de Police à La Queue-en-Brie a été prévue dans le cadre du schéma directeur des implantations des services de polices urbaines de la petite couronne, mais que cette réalisation ne pourra intervenir qu'à long terme, compte tenu des priorités à accorder pour de nombreuses communes plus importantes et en fonction du développement démographique que pourra connaître La Queue-en-Brie.

De plus, la mise en oeuvre d'une telle mesure exige des moyens en personnel et en matériel dont il ne dispose pas. Il s'efforcera cependant, dans un proche avenir, d'augmenter les effectifs réels de la circonscription de Chennevières dont dépend la commune. Ceci permettra d'accroître la surveillance de La Queue-en-Brie par l'augmentation du nombre de patrouilles diligentées à partir du commissariat central de Chennevières.

Le 11 septembre 1975, le maire adresse une lettre au sous-préfet de Nogent pour lui demander l'affectation de deux agents de police aux heures d'entrées et de sorties des écoliers, l'un à l'école primaire Jean-Zay, l'autre à l'école maternelle de Gournay pour assurer la sécurité des enfants.

Après une étude réalisée par le Directeur départemental des Polices urbaines, le sous- préfet répond par un courrier, en date du 13 octobre 1975, que cette situation n'exige pas une révision de l'ordre de priorité des points d'école de ce secteur. Le renforcement des effectifs n'étant pas prévu, la création d'un nouveau point école serait subordonnée à la suppression d'un autre point. Par conséquent, il a le regret de l'informer que l'affectation d'agents de surveillance des établissements considérés ne peut être envisagée pour le moment.

Le 24 octobre 1975, Monsieur le maire réitère sa demande auprès du sous préfet en lui demandant de reconsidérer l'ensemble du problème de la sécurité sur la commune. Cette nouvelle demande restera sans suite comme pour les précédentes.

En 1976, la mise en place des moyens de prévention contre la délinquance est, par l'absence de crédits et de moyens, difficile à mettre en place, l’état refusant d'accorder des crédits permettant la mise en oeuvre d'une politique de la jeunesse à La Queue-en-Brie, comme le souhaiteraient les Caudaciens et les Associations.

Devant l'absence d'une véritable sécurité publique à La Queue-en-Brie, le Conseil municipal demande, le 7 mai 1979, l'octroi de crédits de l'Etat pour la mise en place d'une politique de la jeunesse et l'ouverture d'un poste de Police.

 

Période de 1980 à 1990

Il y a un besoin évident pour la présence d'une Police sur la commune de La Queue-en-Brie pour notamment assurer la traversée des enfants des écoles, (les postes de contractuelles des services de l'Etat étant en voie d'extinction conformément à la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983), assurer des rondes 24h/24 pour prévenir la petite et moyenne délinquance en augmentation dans la commune (la Police nationale n'étant pas en mesure d'assurer ce service), assurer toutes mesures pour apporter en permanence services et sécurité aux habitants de la commune.

La situation de la Commune n'ayant pas permis d'envisager cette mise en place jusqu'à ce jour, le Conseil municipal décide, le 3 octobre 1987, la création sur la commune de La Queue-en-Brie d'une Police municipale qui sera mise en place en relation avec les services préfectoraux et les services de Police de l'Etat qui apporteront conseil et soutien pour la formation des agents.

La dépense sera inscrite au chapitre 931, personnel permanent du budget primitif de 1988 : adopté à la majorité des membres présents et représentés contre 3 plus 1 pouvoir.

En 1988, (sous le mandat de M. Fontanille), la Police municipale fut créée. Monsieur Marceau Boyer, ancien commandant directeur de l’école de la Police nationale à Vincennes, en prend la direction avec le titre de directeur de la Police municipale. Un effectif d'une vingtaine de policiers municipaux permet le fonctionnement du poste de Police ouvert 24 heures sur 24 et 365 jours par an.. Les missions de Police municipale sont diverses avec entre autres la surveillance de trois «points écoles» : Lamartine, Jean-Jaurès et Kergomard.

L'inauguration du Poste de Police a lieu, le 19 juin 1988, en présence de M. Henri Rouanet, préfet du Val-de-Marne et M. Maurice, sous-préfet de Nogent, entourés du Conseil municipal, de MM. Jean-Jacques Jégou, député et Olivier d'Ormesson, parlementaire européen et conseiller général.

Le recrutement du personnel s'est déroulé par appel de candidatures avec avis dans la presse. Le concours d'accès de Gardien a été calqué sur celui de la Police nationale.

Les épreuves d'admissibilité comprennent des tests de Ici personnalité consistant en un entretien avec un jury restreint composé du Directeur de la Police municipale et d'un Inspecteur principal de la Police nationale, ces deux personnes font partie des jurys Gardiens de la paix de la Police nationale depuis plusieurs années. Des épreuves écrites comportant une dictée (niveau BEPC), deux problèmes de mathématiques simples ainsi qu'une rédaction portant sur un sujet lié à la fonction de gardien.

Les épreuves d'admission comprenaient une épreuve orale consistant en un entretien avec un jury composé de messieurs Roger Fontanille, maire de La Queue-en-Brie, Jean Dubuisson, premier adjoint au maire, Serge Dubé, conseiller municipal, Gérard, commissaire principal de Police de Chennevières, Férandis, adjudant-chef commandant de la Gendarmerie de Chennevières, Simon, secrétaire général de la Mairie, Boyer, directeur de la Police municipale et une épreuve sportive organisée et contrôlée par le responsable départemental des Sports des Polices urbaines du Val-de-Marne.

A l'issue de ce concours, les candidats reçus (environ un sur dix) ont été convoqués pour un stage de formation qui a débuté le 15 février 1988. Il est à noter que plusieurs d'entre eux è talent titulaires du baccalauréat.

Un programme de formation théorique a été étudié par le Directeur et l'enseignement des différentes disciplines a été réalisé avec le concours actif d'officiers et de gradés de la Police nationale, et plus particulièrement de formateurs du Centre départemental de Stage et de Formation du Val-de-Marne, d'inspecteurs appartenant au Service départemental de Police judiciaire de Créteil, ainsi que le chef du Service départemental de Protection des Mineurs de la Seine-Saint-Denis et avec la collaboration de la Gendarmerie de Chennevières.

Les principales matières enseignées sont les notions de droit constitutionnel, de droit pénal général et spécial, l'organisation judiciaire en France, les éléments de procédure pénale, les règlements de Police administrative et de circulation routière, les stupéfiants et la protection des mineurs, l'entraînement physique et les méthodes d'intervention. Enfin, dans le cadre de la formation pratique, des exercices de circulation et de topographie ont été effectués sur le terrain.

Afin d'assurer la tranquillité des Caudaciens, la Police municipale dispose de deux véhicules (dont un Citroen BX Break en service jusqu'en 1992), de matériel d'intervention et de signalisation et d'un PC radio installé au Poste permettant une liaison permanente avec les véhicules et les personnels en patrouille.

Un recrutement très sélectif, suivi d'une formation aussi complète que possible dispensée par des personnes qualifiées tant dans le domaine pratique de la fonction policière que dans celui de la méthode, permettra à ces agents d'aborder leur nouveau métier dans les meilleures conditions.

Par ailleurs, des matériels fiables, notamment les liaisons radio (postes fixes et postes portables), permettront d'assurer de façon rationnelle l'emploi et la sécurité des personnels.

Tout a été mis en oeuvre pour que ce nouveau service exerce avec le maximum d'efficacité les attributions qui sont les siennes

Une présence permanente (24h sur 24), tous les jours de la semaine, y compris les jours fériés, permettra le développement d'une action qui se voudra dissuasive et à terme réduira sensiblement la petite délinquance, plus spécialement les cambriolages et la drogue.

Par ailleurs, certains points école seront assurés régulièrement, de même la réception des demandes de carte d'identité et de passeport qui se fera au Poste de Police ouvert au public de 8h00 à 19h00, tous les jours de Ici semaine, samedi et dimanche inclus.

En outre les personnes âgées, désireuses de se faire accompagner pour des retraits dans un établissement financier, pourront faire appel à la Police municipale mais, devant de nombreuses demandes qui mobilisent trop souvent le personnel, cette mission sera supprimée.     

L'action de ce nouveau service se veut complémentaire de celle de la Police nationale ou de la Gendarmerie, services avec lesquels il entend entretenir des relations de travail franches et constructives

Au fur et à mesure de son installation, la Police municipale développera son activité en fonction de l'expérience acquise et des suggestions qui lui seront adressées. Par ailleurs, une information relative à des actions ponctuelles (sécurité vacances ... ) sera adressée chaque fois que nécessaire.

Le 12 mars 1988, une indemnité spéciale de fonction des agents de Police municipaux au taux maximum est accordée au personnel.

 

Période de 1990 à 1999

Mise en service en 1990 d'un véhicule Renault 19 Chamade et l'année suivante de deux vélomoteurs Peugeot 103 (retirés du service en 1992).

Afin de compléter les moyens techniques nécessaires au bon fonctionnement de la Police municipale, une centrale de surveillance est installée dans les locaux de ce service.

Un contrat, en date du 12 décembre 1991, est établi avec la Société Cité Sécurité et Communication (C.S.C) ayant son siège 13, Boulevard Bourbon à Paris 14e pour la réalisation de travaux, la formation du personnel appelé à exploiter les différents systèmes, assurer la maintenance et le remplacement éventuel du matériel.

En contrepartie de la mise à disposition du local destiné à recevoir la centrale de surveillance, la commune percevra une indemnité de 5% du chiffre d'affaire HT de la CSC. La convention est conclue pour une durée déterminée de sept années à compter du jour de réception technique de la centrale de surveillance, renouvelable par tacite reconduction d'année en année.

En 1992, les gardiens ont déployé une activité particulièrement intense. Ils ont en effet retrouvé 60 véhicules volés, reçu 6 438 personnes au poste de Police, répondu à 7202 appels et surtout procédé à l'arrestation de 27 malfaiteurs en flagrant délit. A cela s'ajoutent 906 surveillances de domiciles particuliers, 229 enquêtes administratives, 1 822 interventions sur le terrain et 2 108 surveillances des écoles.

Un nouveau véhicule Renault 19 est mis en service en remplacement de la Citroen BX Break acquise en 1988.

La Police municipale occupe, depuis sa création, des locaux situés à proximité de l'Hôtel de Ville, dans le Centre commercial du Morbras. Le 27 mai 1993, la commune accepte la proposition de vente de ces locaux (233,93 M2) par la Saffianne, Société Anonyme d'HLM, sise 18 rue d'Anjou à Paris 8e', pour un montant de 720 000 Francs HT. Cette offre étant conforme à l'évaluation et vu l'avis favorable de la commission des Finances en date du 19 mai 1993, l'acquisition se fera sur les exercices budgétaires de 1993 et 1994.

Une Renault 19 type 2 est acquise en 1994 en remplacement de la Renault 19 Chamade de 1990.

D'après le décret n° 94-732 du 24 août 1994 portant statut particulier du cadre d'emploi des agents de Police municipale, il est clair que les communes ne peuvent plus recruter contractuellement ou par le biais d'emplois spécifiques, des personnels en dehors du cadre statutaire.

Pour des raisons d'ordre budgétaire, le Conseil municipal, sous le mandat de M. Aubry, décide, le 13 juillet 1995, Ici suppression du poste de commandant de la Police municipale dans le tableau des effectifs de la commune, avec effet au 31 décembre 1995.

Conformément au droit applicable au contrat d'emploi en question, ainsi supprimé, le titulaire actuel du poste percevra des indemnités de licenciements auxquelles il peut prétendre, s'il ne retrouve pas un autre emploi.

Après que le coût du poste de directeur de la Police municipale eut été précisé (300 000 F par an), le maire indique que le travail en commun avec la Police nationale vu être relancé.Les effectifs de la Police municipale ayant été réduits considérablement, nombreux ont été les départs en mutation engendrant la fermeture du service 24 heures sur 24, les derniers agents en place assurant seulement la garde du poste et de son contenu (y compris le service emploi), et une activité réduite aux points écoles.

Le reliquat des agents n'étant plus en mesure d'assurer le service de jour et la garde du poste de nuit, il est décidé la fermeture de celui-ci. L'agent administratif chargé de l'accueil est détaché au service scolaire et, de ce fait, le service n'est plus doté d'une réception administrative. La Police municipale, composée de 10 agents, assure un service de jour, 7 jours sur 7, prolongé tardivement dans la nuit et elle est reléguée au sous-sol du Poste de police, le rez-de-chaussée restant affecté au Service Emploi.

Nomination en octobre 1995 à la fonction de chef de Poste de Police municipale de M. David Patard qui nomme Philippe Mauger comme adjoint.

Afin de pallier l'absence de point d'accueil, à la demande de M. Patard et après quelques travaux d'aménagements, c'est l'ouverture, en novembre 1995, au 4` étage de l'Hôtel de Ville, du Bureau du responsable de service. Ce même bureau sert aussi à l'accueil de la population.

Le vendredi 17 novembre 1995, le Conseil municipal décide d'accorder aux agents exerçant des fonctions de police municipale une indemnité spéciale de fonction, ainsi qu'une indemnité d'astreinte aux agents effectuant des permanences à leur domicile durant la nuit ou en fin de semaine, en vue de répondre aux nécessités d'un service continu de nuit pour les dimanches et les jours fériés.

Grâce à un recrutement supplémentaire et à un redéploiement des effectifs en janvier 1996, la Brigade de surveillance de nuit est composée de trois agents. Cette brigade assure des vocations jusqu'à 5h, du lundi au samedi, par roulement, soit 4 à 5 services par semaine. Le fonctionnement du service de jour reste inchangé.

Le 15 mai 1996, le poste de brigadier chef est transformé en poste de brigadier chef principal.

Malgré la présence de la Police municipale, Monsieur Gilles Desseigne présente lors de la séance du Conseil municipal du vendredi 14 juin 1996, une motion de soutien pour le Groupe «Agir Ensemble » pour l'implantation d'une annexe de la Police nationale sur la commune. Le maire se dit surpris d'une telle motion, car cela laisse supposer qu'il ne s'est pas occupé du problème alors qu'il a écrit au Ministre de l'intérieur et au Préfet à ce sujet. Il propose qu'une motion commune soit rédigée et décide de reprendre le texte de celle de M. Desseigne, moyennant quelques réaménagements, Desseigne ne pouvant qu'être satisfait du rapprochement des points de vues.

A la suite du départ d'un gardien principal, le Conseil municipal décide, le 4 décembre 1997, de recruter un brigadier à la Police municipale. La même année est mis en service un véhicule Renault Scénic.

A compter du 1" janvier 1998, l'horaire hebdomadaire des agents communaux est de 37 heures sans diminution de salaire. Les horaires sont aménagés afin de satisfaire aux besoins de service public.

A la même date, une indemnité spéciale de fonction d'un montant maximale de 18% du traitement mensuel brut, soumis à retenue pour pension, est accordée pour les responsables du service de la Police municipale et les agents de la brigade de nuit. Pour les autres agents, c'est le maintien des 16 %.

Afin de pallier le manque de personnel chargé d'assurer les actes administratifs et surtout l'accueil au bureau de Police municipale, Madame Maigre-Touchet, de retour après un arrêt maladie, reprend les fonctions, à mi-temps, qui avaient été les siennes pendant plusieurs années sous l'ancienne direction.

Sous l'impulsion du personnel de la Police municipale, création, en juin 1998, de la brigade d'ilotage à VTT, afin de palier au manque de patrouilles à deux roues. Prévu initialement avec des scooters, le choix s'est porté sur des VTT, les agents intervenant sur un territoire à forte concentration d'allées, d'impasses et de voies difficiles d'accès pour un véhicule motorisé, Cette brigade remplace les patrouilles à véhicule. Elle n'est pas complémentaire.

Depuis janvier 1998, une brigade de nuit a été mise en place, afin de pouvoir intervenir rapidement sur le territoire communal.

Les résultats obtenus sont satisfaisants, tant dans le domaine de la délinquance ( la Ville se classant désormais en tête du palmarès des villes les plus sûres du Val-de-Marne) que dans la coopération avec la Police nationale. Ceci a permis une lutte efficace contre le trafic de stupéfiants et le démantèlement d'un réseau national de fausse monnaie.

Toutefois, malgré l'indéniable service que rend la Police municipale, ceux qui jugent de son inutilité ne manquent pas de se manifester, d'autant plus, qu'un projet de loi a été déposé par Jean-Pierre Chevènement. Pourtant, la Police Municipale, par sa compétence, sa connaissance du terrain, sa proximité avec les habitants, est sans aucun doute un des atouts majeurs de nos villes pour lutter, conjointement avec la Police nationale, contre la délinquance.

Bien sûr, la sécurité des biens et des personnes est de la compétence exclusive de l'Etat. Mais peu à peu on assiste à un désengagement de ce dernier, laissant implicitement les communes se débrouiller seules pour assurer certaines missions, telles que la sécurité aux entrées des écoles ou même l'ilotage.

Initialement, les textes prévoient que chaque commune de plus de 10 000 habitants doit pouvoir disposer d'un poste de Police nationale au de Gendarmerie nationale. Dans les faits, on s'aperçoit, en ce qui concerne la Queue-en-Brie, que les moyens et les effectifs, notoirement insuffisants, sont regroupés à Chennevières pour une compétence géographique qui couvre sept communes et près de 80 000 habitants.

En septembre 1998, création de trois postes d'emplois jeunes suivis progressivement de trois autres postes et c'est ainsi qu'une quinzaine de jeunes s'est succédée dans le cadre de ces emplois, avec le titre d'Agent de Prévention et de Sécurité (APS), ayant pour fonction celle d'auxiliaire des agents de Police municipale, bien que n'ayant aucune qualification ni compétence judiciaire.

La Police municipale nous avait habitués à s'adapter à toutes les situations, mais cette fois-ci, l'exercice était plus inhabituel, En 1998, cinq gardiens ont participé à la «Famille en Or», émission télévisée où ils étaient opposés à leurs «collègues de travail» puisqu'il s'agissait des infirmières de la Croix Rouge. Ils ont gagné et remporté un peu plus de 37 000 F qui seront reversés au profit de l'association Edmond Michelet qui s'occupe de réinsertion par le sport de mineurs placés sous protection judiciaire. Une façon sympathique de rappeler la nécessaire collaboration entre animateurs, policiers municipaux, policiers nationaux et juges pour la bonne exécution de la mission de proximité qui leur est confiée.

En janvier 1999, un nouveau recrutement permet la création de la deuxième brigade de nuit permettant de couvrir les 7 nuits de la semaine, le service comptant alors quatre brigades.

Le départ d'agents et l'absence d'une convention de coordination entre le maire, Jacques Aubry et le Préfet du Val-de-Marne, a pour conséquence la fermeture, en septembre 1999, du service de nuit qui est transformé, avec le reliquat des agents des équipes de nuit, en garde du Centre technique municipal nouvellement construit. Les agents de jour assurent leur mission sans aucun moyen de protection.

La loi "Chevénement" du 15 avril 1999, attribue aux polices municipales des missions étendues et bien précises. Elles vont de la sécurité et de la police routière aux vacations funéraires, en passant par les flagrants délits, la sécurité aux sorties des écoles ou lors de manifestations et rassemblements publics, la surveillance du respect des règlements et arrêtés municipaux, la police de proximité et même les objets trouvés. Si c'est surtout en matière de police de proximité, de sécurité routière et de stationnement qu'on les voit intervenir, les policiers municipaux ont, dans bien des domaines, des prérogatives comparables à celles de leurs collègues nationaux. Ils constatent les infractions, dressent des procès verbaux destinés au procureur de la République, mettent des contraventions. Cependant, contrairement aux gendarmes et aux policiers nationaux, ils ne peuvent être officiers de police judiciaire.

Le 8 novembre 1999, le Conseil municipal décide la création de deux postes de gardien à compter du 1er décembre de la même année.

 

 

 

Bernard Thomas

 

 

 

Mise à jour : Mars 2014

    

 

 

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